Comme toujours lorsquâon aborde un sujet trop souvent traitĂ© par les mĂ©dias, il importe de le dĂ©finir avec prĂ©cision. Le totalitarisme nâest nullement propre Ă une idĂ©ologie : câest le comportement de tout rĂ©gime oĂč lâon veut obtenir lâuniformitĂ© de comportement, de pensĂ©e et dâexpression.
Par dĂ©finition donc, il sâagit dâun systĂšme oĂč les maĂźtres de la vie politique et judiciaire imposent une rĂ©glementation sur tous les sujets, y compris lâexercice professionnel et la vie privĂ©e des individus, en plus dâun prĂȘt Ă penser et de confusions sĂ©mantiques obligatoires, devenues des stĂ©rĂ©otypes⊠du genre : « Seul le Blanc est raciste », ce qui fait hurler de rire qui a un peu frĂ©quentĂ© les Ă©tudes historiques.
Par la volontĂ© du gouvernement europĂ©en siĂ©geant Ă Bruxelles et du fait de la complicitĂ© active de leurs confrĂšres qui font semblant de gouverner Ă Paris, Berlin, Londres, Rome et autres lieux, lâEurope occidentale est entrĂ©e dans un totalitarisme, encore mollasse et sournois, mais qui envahit progressivement toutes les activitĂ©s quotidiennes.
Jamais le rĂ©gime nazi (que lâauteur de ces lignes connaĂźt un peu) nâa lĂ©gifĂ©rĂ© sur la vie privĂ©e, hormis la rĂ©pression de lâinceste, la lutte contre le harcĂšlement sexuel sur le lieu de travail, lâinterdiction de certaines unions (notamment avec ceux qui depuis 33 siĂšcles pratiquent rituellement lâendogamie) et une stricte limitation de la vitesse des automobiles en ville, en une pĂ©riode oĂč les « dĂ©mocrates » prĂ©fĂ©raient ignorer les crimes et dĂ©lits sexuels et ne sâintĂ©ressaient guĂšre aux accidents de la circulation.
De nos jours, les parents et grands-parents deviennent dĂ©linquants sâils calottent un rejeton grossier, arrogant ou malfaisant. De la mĂȘme façon, il est mal vu de forcer les (pas toujours) charmants potaches Ă travailler plus et mieux : leçons et devoirs sont devenus presque intolĂ©rables, et lâon va mĂȘme jusquâĂ adapter lâorthographe française au crĂ©tinisme et Ă la dĂ©bilitĂ© ambiants.
Lâagriculture et lâartisanat sont victimes dâune foule de dĂ©crets bruxellois qui rĂ©glementent jusquâaux insecticides et pesticides, voire la fabrication des fromages, pour complaire Ă quelques Ăąnes bĂątĂ©s de lâĂ©cologie mondaine⊠et lorsque les rats pulluleront de nouveau, lâon pourra Ă©tudier in vivo ces cas de peste qui nâexistent plus que dans les zones les plus arriĂ©rĂ©es de la planĂšte.
De la mĂȘme façon, lâon met une foule dâobstacles Ă lâobtention du gaz de schistes ou du pĂ©trole de roches, par rĂ©vĂ©rence aux multinationales qui ne veulent pas de cette concurrence, dâautant plus gĂȘnante que les coĂ»ts dâextraction sont moindres quâon ne le pensait. Quant Ă la pollution des nappes phrĂ©atiques, câest un argument stupide, bien digne des Ă©cologistes ignares : les zones dâextraction se situent Ă des centaines de mĂštres dâĂ©cart des nappes⊠au XVIIIe siĂšcle, les mines de charbon Ă©taient dĂ©jĂ rĂ©putĂ©es frelater les sources dâeau potable !
Tout ce qui est utile aux vĂ©ritables maĂźtres du jeu Ă©conomico-politique devient ipso facto vĂ©ritĂ© Ă©vangĂ©lique : nĂ©cessitĂ© dâune immigration de masse avec, en corollaire, lâislam envisagĂ© comme une religion de paix et dâamour ; rĂ©chauffement climatique ; notion de « rogue state » (Ătat voyou⊠soit celui qui rĂ©siste Ă la globalo-mondialisation) ; la grande avancĂ©e technologique de la voiture Ă©lectrique (sans trop se soucier de la frĂ©quence du rechargement des batteries) ; le pĂ©ril viral imminent, partant, la nĂ©cessitĂ© de donner de larges aumĂŽnes aux organismes quĂȘtant pour lâAfrique (sans trop se soucier, lĂ encore, de la vĂ©ritable destination des sommes ainsi collectĂ©es) etc.
Les grandes vĂ©ritĂ©s, rĂ©pĂ©tĂ©es jour aprĂšs jour, sur tous les tons, par les mĂ©dias, les politiciens et les manifestants des rues et des boulevards sont, bien sĂ»r : la nĂ©cessitĂ© du mĂ©tissage universel, le « pĂ©ril fasciste » et la « dĂ©rive sĂ©curitaire »⊠en rĂ©sumĂ©, la lutte (dĂ©sespĂ©rĂ©e, mais trĂšs active) des maĂźtres contre le bon sens et la simple autodĂ©fense des Nations europĂ©ennes, menacĂ©es dans leur existence mĂȘme.
Les EuropĂ©ens se croyaient dĂ©barrassĂ©s du totalitarisme depuis la fin du fanatisme chrĂ©tien et de lâimpĂ©rialisme communiste. Fatale erreur ! On leur impose le fanatisme et lâobscurantisme mĂ©diĂ©val de lâislam, la sottise des Ă©cologistes aussi arrogants quâignares â et qui font un tort considĂ©rable Ă la vĂ©ritable Ă©cologie â, une rĂ©glementation multinationale grotesque â qui fait reculer dâannĂ©e en annĂ©e lâidĂ©e dâune vĂ©ritable union des Nations europĂ©ennes â, un humanitarisme de pacotille â niais en apparence, trĂšs fortement mercantile dans sa triviale rĂ©alitĂ© â qui est une offense au principe mĂȘme de la solidaritĂ© humaine.
Notre Ă©poque est abjecte, non seulement par son hĂ©donisme et sa platitude, mais aussi par la profonde mĂ©diocritĂ© de sa propagande omniprĂ©sente, standardisĂ©e au point quâon la retrouve quasi-identique dans tous les continents⊠« Lâennui naquit un jour de lâuniformité », a Ă©crit notre La Fontaine. De la bĂȘtise, de lâarrogance et de lâincompĂ©tence des maĂźtres, surgira lâinsurrection dans chaque continent.
Du totalitarisme globalo-mondialiste, naĂźtra lâEurope unie, la vraie : celle des Nations de souche europĂ©enne.