10 octobre 2018

Heureux qui comme Manuel a fait un long voyage…

Par Jean-Pierre Brun

« Laisse aller, c’est une Valls », pourrait-on avancer, pour expliquer la démarche du sémillant Manuel. N’est-il pas un maître de la contredanse ? Ses contre-pieds n’étonnent plus personne. Son dernier entrechat ne s’apparenterait-il pas plutôt à une rumba catalane de pure circonstance ?

Manuel Valls.

Manuel Valls.

Certes, depuis que Louis XIV a accepté que la couronne d’Espagne revienne à son petit-fils, le duc d’Anjou, il n’y a plus de Pyrénées, mais l’apparente désinvolture avec laquelle notre ancien Premier ministre franchit les Albères mérite une réflexion beaucoup plus approfondie.

Notre prétendant à la mairie de Barcelone est on ne peut plus catalan. Il est né à Barcelone dans une vieille famille catalane où il a été baptisé dans l’église paroissiale de son quartier de Horta. Il n’optera d’ailleurs pour la nationalité française qu’à l’âge de 20 ans.

Avant d’aller plus loin dans l’analyse de ses origines, il convient de rappeler qu’après la chute de l’Empire romain et sa désignation comme capitale du royaume wisigoth, Barcelone n’a cessé de développer des activités commerciales et maritimes avant de devenir un pôle industriel important. Il n’est donc pas étonnant que les Valls constituent une famille de banquiers.

José Maria Valls, son arrière-grand-père, juriste de formation reprend l’entreprise familiale. Magi Valls, son grand-père est le fondateur de la Banque « Pons i Valls », mais aussi le collaborateur assidu du journal conservateur catholique El Mati. C’est ce qui conduira la famille à cacher de l’orfèvrerie et des ornements liturgiques ainsi que les Saintes Espèces de leur paroisse, lors des profanations entreprises par les anarchistes pendant la Guerre d’Espagne.

Xavier, le père de notre candidat à la mairie de Barcelone, artiste peintre, a été encouragé dans sa vocation par l’abbé Manuel Trens, directeur du musée diocésain de Barcelone et il est reconnu notamment pour ses compositions religieuses. Très naturellement, après avoir séjourné à Paris, il reviendra mourir chez lui, à Barcelone.

On notera que sous le franquisme la famille Valls ne sera en rien inquiétée. Arriba Espana !

Qui pourrait dès lors contester l’appartenance d’Emmanuel Valls à une Catalogne espagnole dont il se fait le défenseur face aux indépendantistes. Viscéralement barcelonais, son appartenance épisodique à la Nation française n’est finalement qu’un accident de parcours. Des esprits malveillants pourraient presque le qualifier de « Français de papier. »

Et si Manuel n’était qu’Ulysse, Barcelone son Ithaque, la mairie d’Evry et l’Hôtel Matignon les repaires monstrueux des Charybde et Scylla de la politique politicienne, François Hollande le porcher Eumée… Reste à dénicher Pénélope. La Catalane Susana Gallardo tiendrait bien ce rôle.

Après un tel retour au pays, la fable du citoyen européen, voire de celui du monde, en prend un sérieux coup et l’amour du pays natal retrouve tout son sens.

« Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage

Ou comme cestui là qui conquit la toison

Et puis est retourné plein d’usage et raison,

Vivre entre ses parents le reste de son âge.

On n’emporte peut-être pas sa patrie à la semelle de ses souliers comme le prétendait cette vieille canaille de Danton, mais elle vous y ramène toujours, ne serait-ce qu’au plus profond de votre cœur.

Benvingut Manuel. Sempre endavant mai morirem (c’est du catalan, je vous le jure)… et les Eurocrates à la lanterne !

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