AprĂšs lâAllemagne et lâEspagne, lâItalie persiste et signe. Les Ă©lections organisĂ©es le 29 octobre en Ombrie, cette rĂ©gion peu peuplĂ©e du centre de lâItalie, Ă©taient les toutes premiĂšres depuis la naissance de lâalliance inĂ©dite, encore une (!), entre le Parti dĂ©mocrate et le Mouvement 5 Ă©toiles.
Les Ă©lecteurs sont venus voter massivement pour porter Ă la tĂȘte de cette rĂ©gion Ă gauche depuis cinquante ans une femme de la Ligue, la sĂ©natrice de 61 ans Donatella Tesei. Et ce, avec une majoritĂ© Ă©crasante de 57,5 % des voix en faveur de la liste de droite, dont 36,9 % pour la Ligue et 10,4 % pour Fratelli dâItalia, qui a doublĂ© son score depuis quatre ans. Soit plus de 47 % pour les seuls « rĂ©gionalo-populistes » italiens.
En plus, outrage suprĂȘme aux dĂ©mocrates progressistes, câest une femme qui triomphe ! De quoi y perdre son latin⊠En France trĂšs peu de mĂ©dias officiels ont parlĂ© de cette victoire aussi Ă©tonnante que triomphale pour Salvini. Et pourtantâŠ
Le 26 janvier prochain, la riche rĂ©gion dâEmilie-Romagne, bastion de la gauche, risque fort de basculer Ă son tour dans le giron des « idĂ©es inacceptables » de Matteo Salvini, comme lâaffirme Paolo Ranzani, un photographe qui milite pour le mouvement des « Sardines » fondĂ© il y a quelques jours seulement Ă partir dâune manifestation « antifasciste » Ă Bologne, au son de lâhymne des antifascistes Bella Ciao, tant apprĂ©ciĂ© et tant repris depuis quelque temps en France⊠Tout va bien.
Matteo Salvini quâon disait perdu depuis sa tentative du mois dâaoĂ»t de provoquer des Ă©lections gĂ©nĂ©rales et son dĂ©part du gouvernement, rebondit finalement beaucoup mieux que ne lâannonçaient nos Ă©lites officielles mĂ©diatiques. Comme dâhabitude. Tous les sondages le crĂ©ditent autour de 35 % des voix Ă lui seul, sans compter ses alliĂ©s de Fratelli dâItalia et de divers droite.
Largement premier parti dâItalie, la Ligue fait tomber un Ă un les bastions de gauche en pulvĂ©risant tous les records. Salvini est donc perdu et discrĂ©ditĂ© comme le disent nos mĂ©dias bien informĂ©s et objectifs. Cela va de soi. Surtout lorsque dâautres sondages crĂ©ditent âmais faut-il les croire : info ou intox ? â Marine Le Pen dâun 45 % Ă un deuxiĂšme tour dâĂ©lection prĂ©sidentielle contre Emmanuel Macron, on comprend que lâ « information » doit ĂȘtre encore plus soigneusement quâĂ lâaccoutumĂ©e triĂ©e.
Dâailleurs, nos mĂ©dias nâĂ©voquent que subsidiairement, et encore dans une certaine presse Ă©crite seulement, lâĂ©mergence du tout nouveau mouvement des « Sardines » nom issu du fait que les manifestants antifascistes de Bologne Ă©taient « serrĂ©s comme des sardines » sur la grande place tant ils Ă©taient nombreux (7 000). Il rappelle aussi celui qui doit sĂ»rement le soutenir farouchement au nom de son « humanisme » bien connu, notre ineffable Patrick SĂ©bastien, grand gardien des valeurs dĂ©mocratiquesâŠet grand promoteur de son tube dĂ©licat « Les sardines ». On oscille devant ce spectacle italien entre lâĂ©bahissement et le fou rireâŠ
Toutefois, lâItalie nâest pas la France et sa culture rĂ©gionaliste y est beaucoup plus ancrĂ©e quâen France. Euskadi, FLB et Corses y sont rangĂ©s des voitures depuis longtemps. LâintĂ©rĂȘt des Ă©vĂšnements italiens consiste aussi Ă observer les formes que peut prendre un « populisme » rĂ©gionaliste plus que nationaliste. RĂ©gionalisme qui diffĂšre par exemple totalement par son histoire de celui dâune Espagne obsĂ©dĂ©e dâunitĂ© et traumatisĂ©e par un Pays Basque et une Catalogne de tradition ultra-gauchiste depuis que les « boinas rojas » ont disparu. Les libres « fueros » dâantan ne sont pas prĂšs de ressusciter.
Mais lâĂ©bauche dâune Europe des peuples charnels qui pourrait se dessiner en Italie dans une fĂ©dĂ©ration des rĂ©gions constitue une nouveautĂ© dans un grand pays europĂ©en.
Ă pays historiquement et culturellement diffĂ©rents, solutions distinctes aussi. Câest probablement pourquoi la France sâentĂȘte dans une tradition rĂ©volutionnaire jacobine et centralisatrice, haineuse des libertĂ©s provinciales de la monarchie honnie et pilier de nos « valeurs dĂ©mocratiques ». Nos populistes Ă nous restent donc des nationalistes souverainistes et Ă©tatistes farouches.
Mais le bilan des « idĂ©es inacceptables » en Europe ne cesse dâaugmenter : Groupe de Visegrad, Allemagne, Espagne, Italie, Royaume-Uni (avec son style particulier), pays scandinaves, Pays-Bas, France⊠De quoi angoisser les Ă©lites europĂ©ennes officielles et faire encore rĂ©gresser la dĂ©mocratie âinacceptable elle aussi dans ces conditions.
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