25 novembre 2019

Aspects ignorés des Juifs sous le IIIe Reich

Par Fabrice Dutilleul

Entretien avec Louis-Christian Gautier, auteur d’Aspects ignorés des Juifs sous le IIIe Reich aux éditions Dualpha

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

 Louis-Christian Gautier.

Louis-Christian Gautier.

« Les choses ne sont pas aussi simples
que l’on s’efforce généralement de le faire croire
(Avant-guerre)
on ne se bousculait pas
pour accueillir les réfugiés (juifs),
y compris parmi les pays
qui seront en guerre avec le IIIe Reich
 »

La littérature concernant les rapports entre les Juifs et le IIIe Reich encombre les rayons des bibliothèques de prêt comme des Centres de Documentation et d’Information des établissements scolaires : ne pensez-vous pas le sujet épuisé ?

Il faut bien lire le titre de mon ouvrage : Aspects IGNORÉS des Juifs sous le IIIe Reich. Aviez-vous entendu parler du Saint-Louis : pas le roi de France, mais le paquebot battant pavillon à croix gammée emmenant des passagers juifs outre-Atlantique ? Et de l’hôpital juif de Berlin, qui sous le contrôle des autorités nationales-socialistes a fonctionné jusqu’à sa « libération » par l’Armée soviétique ? Enfin des 150 000 « Mischlinge » (« Juifs partiels ») ayant servi sous l’uniforme de la Wehrmacht durant la guerre ?

Pouvez-vous préciser ce qu’étaient ces « Mischlinge » ?

Le mot existait avant le IIIe Reich, avec la signification de « sang-mêlé » désignant les descendants d’unions entre Européen(ne)s et Africains : en français, il correspondrait donc au terme « mulâtre » ou « métis », mais pour être précis, j’ai fabriqué la formule « Juifs partiels », plus explicite. Comme je l’expose dans le livre, ils constituaient, tant pour eux que pour les autorités allemandes de l’époque, un problème qui ne s’était guère posé auparavant : on aurait pu dire jusqu’à la fin de la Ire Guerre mondiale « Heureux comme un Juif en Allemagne ». Les choses vont alors changer, et je m’efforce d’exposer pourquoi, alors qu’en général, on se contente d’une réponse de type « démonologique » pour une question complexe.

Et cet hôpital juif ?

Ici encore les choses ne sont pas aussi simples que l’on s’efforce généralement de le faire croire et que se l’imaginait le brave soldat rouge arrivant sur place : « Nichts Juden. Juden Kaputt ». Il avait bel et bien subsisté un « Hôpital de la Communauté juive » à Berlin, dont les patients, les soignants et le corps médical, ainsi que le directeur (Dr Lustig), étaient uniquement composés de Juifs. Et pas dans la clandestinité, mais supervisé par le responsable aux questions juives, Adolf Eichmann, que le public connaît au moins du fait de son enlèvement après-guerre en Amérique du Sud pour jugement et exécution en Israël. Et ledit hôpital était inspecté par lui-même ou son représentant, le SS-Sturmbahnführer (commandant) Günther.

Enfin, qu’en est-il du Saint-Louis que vous comparez à l’Exodus ?

Dans les années précédant le deuxième conflit mondial, les autorités allemandes ont cherché à se « débarrasser » de la population juive du pays sans violences inutiles : la célèbre « Nuit de Cristal » du 9 novembre 1938 a été une exception spontanée, déclenchée par l’assassinat d’un diplomate en poste à Paris par un jeune israélite. En revanche des mesures discriminatoires ont été progressivement prises depuis l’accession d’Hitler au pouvoir, ceci dans le but de pousser les Juifs à quitter le pays. Ainsi, en mai 1938, un paquebot de la Hamburg-Amerika Linie appareillait à destination de Cuba avec pour passagers des familles juives aisées. Elles pensaient être en règle avec les services de l’immigration du pays, mais seront victimes (déjà) d’une forme de trafic d’êtres humains, qui pour certains – en particulier des officiels – devait « payer ». Je détaille dans mon texte cette affaire plutôt compliquée, mais peux vous livrer la conclusion : l’on ne se bousculait pas pour accueillir ces réfugiés, y compris parmi les pays qui seront en guerre avec le IIIe Reich dans les années suivantes, et dont les représentants siégeront aux tribunaux chargés ensuite de condamner les « crimes contre l’Humanité ».

Aspects ignorés des Juifs sous le IIIe Reich, Louis-Christian Gautier, Éditions Dualpha, 172 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

Aspects ignorés des Juifs sous le IIIe Reich, Louis-Christian Gautier, Éditions Dualpha,

Aspects ignorés des Juifs sous le IIIe Reich, Louis-Christian Gautier, Éditions Dualpha,

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :