12 avril 2018

Mitteleuropa

Par Richard Dessens

Honni des bien-pensants de l’Europe libérale, attaqué et menacé par l’Union européenne, Viktor Orban avec le FIDESZ remporte triomphalement ce 8 avril les élections en Hongrie avec près de 49 % des voix et une participation de 70 %. Deux records qui laissent atterrés les commentateurs de la presse officielle européenne qui se répandaient sur une « faible participation », une « victoire difficile pour Orban », et autres désinformations dont ils sont coutumiers pour délégitimer leurs adversaires. La politique anti-immigration, le redressement économique de la Hongrie et un soutien à Poutine ont porté leurs fruits, à contre-courant total de l’idéologie de l’UE et de la presse officielle européenne. Une fois encore, un peuple l’emporte sur l’idéologie dominante magnifiquement portée par des dirigeants comme Emmanuel Macron.

Après la réélection de janvier en Tchéquie du président de la République Milos Zeman, pro-russe et anti-migrants et un rapprochement renforcé avec la Hongrie, la Pologne et l’Autriche, la réélection de Viktor Orban complète le panorama politique d’une Europe centrale au cœur de tous les espoirs, et exemple pour les peuples européens.

Milos Zeman et Vladimir Poutine.

Milos Zeman et Vladimir Poutine.

D’autant que derrière cette élection, ce sont des enjeux beaucoup plus globaux qui se profilent, et des clivages de plus en plus clairs qui se révèlent.

D’un côté, on assiste à une offensive puissante des européistes béats, soutenus par de vieilles puissances d’obédiences financières et idéologiques connues et aux desseins clairs : faire de l’Europe un melting-pot mondialisé, creuset de toutes les migrations dans un reniement des valeurs civilisationnelles de l’Europe. Comme Emmanuel Macron affirmant « il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse », il ne doit pas y avoir de culture ni de traditions européennes, mais une « diversité » de cultures « en Europe », grâce aux mille bienfaits de la mixité et des apports invasifs extra-européens. Voilà les éléments de langage. Voilà le projet.

Projet issu de l’idéologie de la synarchie, dont Jacques Attali, parrain d’Emmanuel Macron, est le chantre.

Projet relancé sans cesse et notamment par George Soros, milliardaire US d’origine hongroise, fondateur de l’Open Society Foundation en 2010, dont l’objectif affiché est de promouvoir le « développement des sociétés démocratiques et ouvertes »*, grand spéculateur sur les devises, chouchou de Bruxelles, adversaire affiché de la Russie, enfin autre parrain de Macron, décidément très bien entouré et conseillé. Soros mise sur l’Ukraine pour les prochaines élections de 2019, qu’il faut soutenir financièrement massivement afin d’entretenir un adversaire farouche face à la Russie.

Ce projet global et bien orchestré a contribué à mettre en selle Emmanuel Macron, à maintenir Angela Merkel, mais a échoué en Italie.

Car d’un autre côté, des pays à forte identité regroupés dans le « Groupe de Visegrad » (Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie), l’Autriche, l’Italie du Nord, dans cette Mitteleuropa dilatée, tentent de conserver ce qui reste d’une civilisation dont d’autres ont juré la perte et la honte au nom à la fois de l’idéologie mondialiste et de leurs objectifs financiers illimités.

Pots de terre contre pots de fer ; que pèsent les petits pays de l’Europe centrale face aux poids lourds franco-allemands, soutenus par des financiers internationaux aux visées politiques claires, tels que George Soros, entre bien d’autres ?

L’ex-Europe de l’Ouest reste encore sous domination US, anti-russe et ultralibérale mondialisée. Allons-nous vers une nouvelle Europe coupée en deux reproduisant l’ancienne césure entre « est » et « ouest », ou bien les forces vives de l’Europe parviendront-elles à rejoindre l’exemple de cette Mitteleuropa, libérée de tous les jougs et prête à remodeler une Europe des peuples, fiers de leurs identités ?

*On notera la formule : il ne s’agit plus de « peuples » ou de « pays », mais de « sociétés », terme globalisant qui supprime toutes racines aux connotations honnies et dépassées. Ces sociétés doivent être en outre « ouvertes », c’est-à-dire sans frontières matérielles ou immatérielles. Sociétés mondialisées en quelque sorte. Les mots ont le sens des intentions de ceux qui les emploient…

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