14 septembre 2018

Derniers combats en Syrie ?

Par Richard Dessens

 

L’offensive sur l’Idleb, au nord-ouest de la Syrie, menée par les troupes syriennes et la Russie fait rage pour achever l’éradication de l’EI en Syrie dans une guerre qui n’en finit pas grâce, ou plutôt à cause, des embûches permanentes de la bien-pensance internationale qui affiche concrètement ses préférences pour l’EI contre Bachar el-Assad et son allié russe. Allié russe qui reste l’« ennemi » de la France si l’on en croit les propos hasardeux tenus par Florence Parly, ministre de la défense d’Emmanuel Macron, sur Europe 1 dimanche.

Offensive sur l’Idleb.

Offensive sur l’Idleb.

Florence Parly qui n’évoque qu’une « catastrophe humanitaire » en Syrie, catastrophe imputable exclusivement au sanguinaire Bachar el-Assad bien sûr, pour asséner que « la France fait tout pour empêcher ce carnage ». La France fait ainsi tout pour que l’EI l’emporte contre El-Assad. Mme Parly semble donc vraiment désolée de la victoire probable de la Syrie sur l’EI et préconise sûrement une guerre en dentelles en Syrie, sans morts, sans bombardements, sans violences… qui permettrait ainsi d’assurer la victoire de l’EI qui, lui, ne s’embarrasse pas des sentiments humanitaires généreux de Mme Parly. Pas un mot de Mme Parly sur les attentats revendiqués par l’EI qui viennent de faire plus de 200 morts dans le sud du pays, dans la province de Souweïda, cible d’attaques kamikazes. Quant à l’argument qui consiste à se reposer sur la prétendue opposition interne à Bachar el-Assad, celle-ci aurait été bien incapable de s’opposer à l’EI qui aurait déjà conquis la Syrie face à cette « opposition » si chère à l’Occident. Hypocrisie toujours…

Ce qui gêne surtout l’Occident démocratique c’est que Bachar el-Assad reste maître de son pays, contrairement à ce qui s’est passé en Libye ou en Irak où on a pu assassiner les dirigeants afin d’y implanter la présence US et organiser ainsi une déstabilisation programmée et meurtrière.

C’est incroyable d’entendre des propos ubuesques dans une guerre qui oppose un État à une organisation terroriste et sanguinaire sans aucun complexe. La haine de l’Occident pour Bachar el-Assad est telle qu’on en arrive presque à plaindre les combattants de l’EI qu’il faudrait semble-t-il combattre sans trop de violences ! C’est d’autant plus étonnant que les bonnes paroles de Mme Parly ne sont pas gênées quand il s’agit de bombarder des centaines de milliers de civils comme en Irak ou en Afghanistan il y a quelques années, par les aviations US et française. Les « bons » morts sont ceux provoqués par les USA ou la France et les « mauvais » morts, bien que moins nombreux, ceux générés par l’odieux el Assad et notre « ennemi » russe. Voilà le message des démocraties bien-pensantes d’un Occident déliquescent et au comble de son hypocrisie dévastatrice. Message très dangereux et porteur des germes d’une guerre qui pourrait un jour nous accabler.

Les faiblesses d’un jour génèrent les malheurs de demain.

Ce genre d’attitude est très inquiétant – et en même temps significatif – sur les moyens que l’Europe, et notamment la France, peut mettre en œuvre pour combattre le terrorisme sur nos territoires. Le respect des droits de l’homme et des codes de procédure pénale, est-il encore admissible face à des puissances destructrices, sans scrupule, dont l’objectif est la conquête de l’Occident par tous les moyens ? Peut-on combattre des terroristes déterminés avec de bonnes paroles généreuses et quelques lance-pierres, mais sous couvert de paroles toujours rassurantes et de coups de menton aux apparences protectrices ?

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