18 juillet 2016

Les électrons libres du Djihâd

Par Bernard Plouvier

L’on comprend fort bien le désarroi de nos dirigeants devant l’attentat niçois de la soirée du 14 juillet 2016.

François Hollande et ses ministres avaient assez donné de gages aux roitelets islamo-pétroliers d’Arabie et du Qatar, aux ulémas du milieu musulman grassement établi en France, au sultan turc (dont le trône est plus mal assuré qu’on ne le croyait), pour espérer le calme intérieur avant les présidentielles de 2017. Des tractations avec l’État islamique établi sur le sol du Kurdistan et avec l’entourage du calife de Mossoul avaient même été commencées.

Nul en effet, chez les stratèges de l’islam conquérant, n’a intérêt à ce que la Nation française, molle et aveulie, ne se réveille subitement et ne mette en selle un Pouvoir populiste qui entreprendrait le grand rembarquement, c’est-à-dire organiserait le retour massif des musulmans en Dâr al-Islam.

Seulement, la réalité est là et bien là ! Les attentats se poursuivent, particulièrement meurtriers : 84 morts et 200 blessés dont une cinquantaine grièvement à Nice dans la soirée du 14 juillet, c’est un score bien supérieur à n’importe quelle explosion de kamikaze musulman ou de voiture piégée pour la plus grande gloire d’Allah. L’inventivité des assassins islamiques de France est d’un rendement bien supérieur à celle des amateurs du Tiers-Monde.

Comme à l’accoutumée, l’entourage nous présente l’honorable assassin comme un parangon de vertu civique, et l’on nous ressort le couplet, devenu ritournelle obligée depuis l’An 201 : il était indifférent à la religion !!! Bref, un Djihadiste qui, comme d’autres, n’aurait même pas lu le Coran. On nous a déjà joué le scénario et on s’en moque totalement.

Tout Français teinté de culture islamique – l’on est bien obligé de se pencher sur cette sous-littérature puisque l’on est envahi par les sectateurs d’un Allah qui se rapproche dangereusement de la notion de Satan – connaît la Taqiya. On savait déjà que le serment d’un Juif n’a de valeur talmudique que s’il est prononcé kippa en tête en se référant à la Torah, étant préférentiellement émis devant un rabbin. La Taqiya, c’est la dissimulation institutionnelle du brave muslim en terre d’infidèles, soit dans le Dâr al-Harb – le Domaine de la Guerre des musulmans contre tous ceux qui ne sont pas musulmans.

On peut donc tenir pour nulles et non avenues toutes les déclarations de musulmans – des proches de l’assassin jusqu’au recteur honoraire de grande mosquée. Un tueur est un tueur, soit, dans l’exemple des attentats commis depuis 2014 en France, un sociopathe voulant assouvir sa joie de nuire en tuant des « infidèles », un raciste se faisant une joie de tuer du Blanc pour punir la France de ne pas l’avoir fait PDG d’une grande société ou haut fonctionnaire.

Comment devient-on un tueur d’Allah ? De deux façons. Soit en se convainquant de la justesse de la notion du Djihâd, ce qui définit le fanatique religieux sincère. Abou Bakr II a simplifié le problème en autorisant tout muslim, quels que soient ses âge et sexe, à participer à la féerie du meurtre pour Allah, en n’hésitant pas à tuer sans discernement, dans le style : « Dieu reconnaîtra les siens. »

Soit en recyclant sa propre joie de nuire aux autres et à la société, sa haine de minus et de rebut de la société. C’est pourquoi l’on voit quantité de délinquants et de criminels de droit commun se lancer dans le Djihâd, histoire de se donner le beau rôle aux yeux des sauvageons de banlieues, des abrutis des cités de non-droit et des pasionarias du voile coranique. Quand on est une nullité sociale, quand on est incapable de faire quoi que ce soit de positif pour la communauté dans laquelle on vit, on devient un criminel pour Allah.

Ça pose un homme (ou une femme) ; ça ne demande guère d’intelligence, seulement quelques contacts dans le milieu de la drogue pour trouver l’argent nécessaire à l’achat d’armes et d’explosifs… les trafiquants d’armes sont aussi nombreux parmi nos merveilleux immigrés musulmans que les trafiquants de haschich.

Et l’on introduit l’électron libre du terrorisme. De même qu’en 1966-68, les gauchistes ont organisé la chienlit occidentale, puis le terrorisme, sans demander l’avis des chefs du Kremlin, les islamistes débiles et ultra-violents de France, de Belgique (en attendant l’action des paumés de Scandinavie ou de Grande-Bretagne) tuent sans être manipulés par les imams djihadistes.

On en est revenu aux joyeux temps de l’anarchie. On ne tue plus pour mettre fin à l’exploitation capitaliste des peuples, mais pour passer du statut de petite frappe de banlieue à celui de héros et martyr de la cause d’Allah le tout-puissant… il y a belle lurette qu’il n’est plus miséricordieux !

On conçoit que Hollande, Valls, Cazeneuve soient désarçonnés. Les contacts diplomatiques même sulfureux, les concessions aux islamistes, le pire laxisme judiciaire ne servent de rien, face aux électrons libres et à leur désir de gloriole.

Il faut revoir la copie ! De même que les « gentils noirs des USA qui sont les victimes des vilains racistes de policiers blancs » représentent 40 % de la population carcérale des USA (alors que leur poids démographique n’est que de 13 %), les « gentils islamistes de France » ne sont peut-être pas nos amis. Peut-être bien que l’immigration-invasion n’est pas réellement une bonne chose et qu’importer des fous furieux venus tout droit du haut Moyen Âge n’est pas vraiment ce qu’il faut à la Nation française.

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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