Une lumière derrière Israël ? (première partie)
par Raymond H. A. Carter
Docteur en droit public, Docteur en Droit pénal international et titulaire d’un Ph. D. in International Relations & Diplomacy, le Colonel (H) Raymond H. A. Carter a effectué sa carrière au sein de la Gendarmerie Nationale ; pionnier en France de la Défense Verbale, il est professeur diplômé d’État en arts martiaux et en sports de combat et pratique également le tir (armes de poing et d’épaule) depuis l’âge de 16 ans. Il est par ailleurs PDG de Cormoran Group SAS (Conseil et Audit sûreté et sécurité & Formation) et l’auteur de plusieurs livres spécialisés.
« Pour Dieu, 1000 ans sont comme un jour » (3 Pierre 3 : 8). Le temps ne nous appartient pas. Nous n’en sommes que les dépositaires ponctuels et locataires de notre temps d’Homme pèlerin sur cette terre. Aujourd’hui la perversion des mots comme des esprits provoque amalgames et confusions qui frappent notre société moderne, et perturbent notre quotidien au point de le déstabiliser ; collectivité au sein de laquelle résonnent des propos immodérés en termes d’idéologies, de religions et de comportements de peuples gangrénés par le mensonge et la désinformation, la violence et l’insécurité et un antisémitisme qui s’accroît, sceau d’une nouvelle époque : un Mal dans toute sa fulgurance non acceptable humainement parlant au temps dit des droits de l’Homme.
Le cas d’Israël est aujourd’hui flagrant sur fond de chéchias radicales et de hauts-de-forme irresponsables et flaccides, surtout lorsque l’on fait abstraction de l’histoire du peuple juif avec sa dimension aussi particulière qu’originale. Et nous nous étonnons personnellement que des hommes d’Églises, quels qu’ils soient, versés dans les Écritures Saintes et avisés, n’en viennent pas à l’évoquer à l’aune de la place que tient ce pays au niveau international en regard de la conjoncture qui tourne de plus en plus autour de lui et du rejet de la juiverie qui s’intensifie parmi les nations. D’où cette initiative de la part du laïc que je suis à m’y engager modestement, car la situation mondiale devrait nous interpeler d’un point de vue prophétique, tout particulièrement vis-à-vis de celle des Saintes Écritures et de certains de ses livres (Daniel, Matthieu, Apocalypse, etc.) qui en gardent mémoire, ainsi que des enseignements de la Bible qui restera boudée par de nombreux scientifiques et intellectuels parce qu’elle ne donne pas de dates, comme le soulignera le comte Pierre Simon Laplace (1749-1827) ; et ce malgré que leur exégèse nous en dévoile quelques-unes comme celle de l’arrestation du pape Pie VI (1717-1799) par le Maréchal de l’Ombre de Napoléon, Louis-Alexandre Berthier 1753-1815) en 1798, permettant à La Bête de reprendre vie (l’Apocalypse13 : 12). Qu’on le veuille ou pas, les signes des temps, notablement ceux de notre temps, se rapprochent et s’accélèrent en s’accomplissant sous nos yeux de manière aussi surprenante que fiévreuse, au milieu d’une Création qui souffre et d’un monde au sein duquel l’angoisse grandit.
« Car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps » (Apocalypse 12 :12). Israël, de plus en plus isolé dans notre monde[1], demeure le pivot de la prophétie biblique, qui s’adapte de façon générationnelle à l’Homme par l’Esprit Saint qui l’éclaire et l’adapte suivant les époques, tout en se tenant au centre des considérations géopolitiques et interrogations de notre temps présent.
Faire renaître Israël puis rassembler son peuple battu en brèche à travers une Alyah qui s’accélère, depuis la Shoah jusqu’à nos jours en passant par le rideau de fer et les évènements du 7 octobre 2024, ramène Israël et leur Dieu sur le devant de la scène internationale. Le Dieu d’Israël et son message sont battus en brèche par l’ultragauche et l’islam en parallèle du culte propre à la Mondialisation tandis que des juifs, de plus en plus victime d’antisémitisme et d’antisionisme, rejoignent le pays de leurs pères.
La diaspora juive, selon des estimations pour 2020, représente 13,8 millions de la population mondiale de Juifs – sachant que la fourchette varie de 14,8 à 23,8 millions, suivant la façon dont on définit le Juif – et sa présence hors d’Israël diminue au fur et à mesure que le temps avance. L’ultra-gauchisme, sur la base des écrits de leurs leaders athées qui luttaient ouvertement contre Dieu, comme Karl Marx (1818-1883) qui perpétuait son vœux d’une vie sans Créateur, et l’islam, dont les croyances se fondent sur les deux sources complémentaires que sont le Coran écrit par Muhammad et la Sunna qui recueillent les traditions attribuées au Prophète, tous 2 antisémites, combattent Israël en œuvrant en parallèle et de manière complémentaire avec le Nouvel Ordre mondial (Finance mondiale) qui croit en un futur de l’homme par l’homme, doté de Moyens financiers et techniques inégalés détenus entre les mains de laïcs, de athées comme de religieux (Le Pape Vicaire du Christ, le Grand Imam d’Al-Azhar). Ces faits nous interpellent sur l’apparition de l’Antichrist prophétiquement préfiguré, qui chemine vers le remplacement du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob par l’Homme au sein d’une société nouvelle mondiale unilatérale, dont l’objectif est de se substituer aux États pour gouverner le monde, avec plusieurs intentions, dont celle à peine voilée – un nouvel holocauste ? – d’en diminuer le nombre d’habitants, tout en le ramenant vers le paganisme, comme peut en témoigner la présentation du culte à Dionysos lors de la cérémonie des Jeux Olympiques de 2024 à Paris. Antichrist qui « espèrera changer les temps et la loi » (Daniel 7 :25) au niveau des 10 commandements notablement, comme le 4ème sur le sabbat de Dieu qui existait dès la Création de notre terre et bien avant l’arrivée des juifs, et qui substitue le samedi au dimanche, affermi par le Pape Pie XII en 1948.
Et que dire des derniers écrits de la Papauté (Encyclique ‘Laudato si’ du 24 mai 2015, document magistériel le plus important depuis le concile Vatican II (1962-1964) selon le Centre de Recherches et d’Actions Sociales – CERAS – qui, à notre connaissance, ne fait pas mention du Christ-Jésus, et ‘Dignitas infinitas’ du 08 avril 2024). Dans la tradition de ces 10 préceptes donnés par Dieu à Moïse sur le Mont Sinaï et de l’exemple apporté par le Christ, « maître du sabbat » (Matthieu 12 :6) dont le message sera déprécié par la Tradition chrétienne, l’Église devait transmettre cette lumière qui sera altérée, selon les prophéties de Daniel, par la papauté, identifiée comme la Bête par les exégèses y relatives. L’intelligence artificielle (I.A.) et les technologies de communication, supports incontournables d’information, surinformation et désinformation, sont cejourd’hui à la disposition des Hommes, notamment au niveau des structures supra internationales et assimilées (lobbyismes …), qui soutiennent des actions d’envergure mondiale (COVID 19, guerres et conflits et d’autres drames) conduites par la politique du Nouvel Ordre Mondial, de ses apôtres et autres marionnettes placées à la têtes de certains États ; corporation désireuse de remplacer Dieu par une religion droit de l’hommiste consistant de plus en plus à défendre l’indéfendable, à tenir le coupable pour innocent et à invertir les tendances, le Bien devenant le Mal et inversement pour un humanisme avili et sali. La conjoncture comme les Saintes Écritures tendent à nous confirmer que la venue du Christ en Israël aura été un premier rendez-vous manqué pour les juifs qui devaient apporter la Lumière du Sauveur du monde au monde en la personne du Christ-Jésus et se son message d’Amour, mission qui n’a pas abouti, à proprement parler, par son rejet et son sacrifice expiatoire à la croix du Calvaire, et face Auquel « ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé » (Jean 19 :37).
Aujourd’hui, l‘espace planétaire se réduit progressivement par la technologie, le temps se raccourcit tandis que les choses s’accélèrent comme nous rend compte notre présent. Le mensonge et l’insécurité deviennent la norme et l’énorme, constituant des armes du Nouvel Ordre Mondial, un ‘organe alternatif’ (évoqué par le général Thierry Burkhard – 1964-) qui amène aussi les juifs à quitter nombreux pays de plus belle, à commencer par la France, tout en asservissant l’Homme insensiblement mais très sensiblement par la suppression de ses libertés, sachant par ailleurs que Dieu ne s’impose pas mais laisse l’Homme libre de l’accepter ou le rejeter avec ses conséquences ; sans oublier que, la nature ayant horreur du vide, le Serpent ancien et Malin le remplit d’horreurs pour y mieux nourrir sa haine funeste contre le Créateur et Sa créature, l’Homme avec les drames qui en découlent. Avec ces évènements, les bruits de guerre (Ukraine, Iran, …) qui augmentent (Matthieu 24 :6), accompagnés de grands tremblements de terre, de pestes (Covid…), de famines et de grands signes dans le ciel (Luc 21 :11), l’apostasie s’épanouit et la parousie avance, tandis que la guerre cosmique entre le Bien et le Mal est en longue finale.
La réalisation de plusieurs prophéties bibliques sur plus de 15 siècles, à commencer par celles des livres de Daniel, de Matthieu 24 et de l’Apocalypse, nous confirme, s’il était besoin, l’existence même d’un Dieu de Vérité et de justice et de la nation d’Israël dont l’existence est éclairée et certifiée par des recherches archéologiques et scientifiques ; pays pour lequel « l’Éternel s’écria : L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération » (Exode 34 :6-7) et dont Les promesses restent valident aujourd’hui.
L’État d’Israël, qui nait de l’alliance de Yahvé avec Abraham, non juif, et sur un territoire qui occupait sa région actuelle du VIème au IIème siècle av. J.C., lui sera offert environ 2100 ans avant la création de la Palestine, et près de 2600 ans avant la naissance de l’Islam. La première mention d’Israël apparait sur la stèle de Mérenptah vers 1200 av. J.-C. El-Elohé dit d’Israël et de manière unique dans la Bible : « Ceci est à moi » (Joël 1 :6 ; Zacharie 2 : 5-7 et Genèse 35 : 10-15). Il se réfère à Israël comme à aucun autre pays sur terre. La revendication des juifs sur cette terre reste légitime. Le développement du paganisme et du satanisme, qui renaissent depuis le XIXème siècle à travers le spiritisme et d’autres sciences occultes qui l’entourent, confirme le combat mené plus que jamais à l’encontre du Dieu Créateur. Le Bien et le Mal se combattent de plus en plus fortement au sein d’une guerre cosmique qui ne dit pas son nom, mais de plus en plus visible au sein d’une angoisse conjoncturelle grandissante. Il nous semble, selon son histoire, que le peuple d’Israël n’a pas été choisi par YWHW parce qu’il était le meilleur, bien loin de là comme la Bible nous en témoigne elle-même, mais pour qu’il serve d’exemple, y ayant préparé la venue de Son Fils Unique, Souverain Sacrificateur et Rédempteur des Juifs et des Gentils, c’est-à- dire de tous les Hommes, qui y naquit, prêcha, mourut et ressuscita ; et pour y revenir in fine, selon ces mêmes Prévisions à qui le temps donne progressivement raison, qu’on le veuille ou pas. Ainsi, 7 points retiennent notre attention en regard d’accomplissements prophétique en cours depuis la Seconde Guerre mondiale, jamais accomplis avant mais durant nos deux dernières générations, qui devraient nous interpeller.
[1] François Servenière, « Israël contre le monde entier », Politique Internationale 51 in Riposte laïque, 27 octobre 2024.
(à suivre)
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