15 juin 2021

Quelqu’un aurait-il l’extrême obligeance de répondre à un lecteur désorienté par la presse nationale ?

Par Jean-Pierre Brun

Le 25 mai, le toujours éclairé Emmanuel Macron dénonçait au Mali un coup d’État inacceptable, condamné uniment par les dirigeants européens. Ils dénonçaient l’arrestation du président de cet État et de son Premier ministre.

Le 5 juin la presse nationale fait état du massacre de 11 Touaregs à proximité de Ménika, au nord-est du Mali, Elle inventorie les violences qui ensanglantent le Sahel : « attaques djihadistes ou crapuleuses, conflits inter-communautaires auxquels s’ajoutent les rivalités entre groupes armés ».

Un panier garni particulièrement roboratif à défaut d’être appétissant.

Le même jour l’Agence France Presse relate une autre tuerie, mais au Burkina Faso : « Dans la nuit de vendredi à samedi des individus armés ont mené une incursion meurtrière à Solkan, dans la province du Yagha. Le bilan, toujours provisoire, est d’une centaine de personnes tuées, des hommes et des femmes. »

Ce raid fait suite à celui intervenu les 17 et 18 mai dans le nord-est du pays et qui a fait au moins 15 victimes parmi les villageois.

Toujours selon l’agence AFP les attaques djihadistes seraient depuis 2015 à l’origine de la mort de plus de 1 400 Burkinabés et du déplacement de plus d’un million de personnes fuyant les zones de violence.

Comment expliquer que parmi les dizaines de spécialistes de l’Afrique, ou prétendant l’être, qui pour débattre se pressent sur les plateaux à l’appellation contrôlée « mainstream », aucun d’eux ne soit capable d’effectuer la moindre comparaison avec ce qu’avaient vécu ces territoires subsahariens dans les décennies précédant le temps béni des indépendances.

L’un d’entre eux pourrait-il expliquer pourquoi cette violence n’existait pour ainsi dire pas sous la férule impitoyable de la IVe République brandie successivement par le croquemitaine Vincent Auriol et le tortionnaire René Coty ?

Tiens, ce même 5 juin la presse annonce à Colombey-les-Deux-Églises l’inauguration du stade « Charles De Gaulle » en présence du Variété Club de France, celui des vieilles gloires du football français, dirigé de main de maître par Jacques Vendroux (comme tante Yvonne), le petit neveu du Général. Il est réconfortant de constater que la dernière chose en ce bas monde à tourner à peu près rond, du moins chez les besogneux de énième division, c’est le ballon de football.

Mais nous nous égarons… Pourquoi subodorer une quelconque relation entre les actuels débordements africains et le général de Gaulle ? Cette apparente incohérence ne pourrait-elle pas devenir l’un de ces sujets loufoques et déstabilisants soumis aux candidats des concours d’entrée à Sciences Po ou à l’École Nationale d’Administration qui vient juste de sauver sa peau… d’âne ?

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

Partager :