Qui se réfère encore aujourd’hui à la sagesse de nos pères affirmant naguère que la barbe ne faisait pas l’homme ? Encore que l’actuelle multiplication des « Barber’s Shop » permette peut-être de rouvrir le débat.
Dans les années cinquante, Pierre Dac et Francis Blanche prudemment planqués sous le pseudonyme de Furax n’avaient-ils pas prophétisé le malheur des barbus. Mais suffirait-il pour autant d’arborer une barbe à la Toulouse-Lautrec pour mériter, à la suite d’un coup de menton malheureux, le titre peu envié de bouc émissaire d’une société française malade de ses discriminations multiples ? Ce serait au poil, pour certains plumitifs sans déontologie, mais pour un honnête chroniqueur ? Certainement pas !
Mais ne prenez pas la mouche à la lecture de cette introduction pour le moins pileuse. Allons, je me dois de reprendre sérieusement le collier pour rester dans la liste de vos favoris en évitant de vous raser.
C’est pourtant une manipulation barbouzarde qui a banni de la basse-cour du coq gaulois pendant cinq ans ce malheureux Karim Benzema dont les qualités footballistiques exceptionnelles ne peuvent que déchaîner la jalousie des beaufs. Ils ne supportent pas le succès d’autrui surtout lorsqu’il concerne un fils d’immigré.
Bien sûr les défenseurs de la France rancie brandiront, tels des étendards, les maillots de l’équipe de France d’idiots utiles comme le polak Kopa, le rital Platini ou l’espingouin Fernandez, la légendaire « Garde Noire » (Jean-Pierre Adams et Marius Trésor) qui chantaient La Marseillaise avec autant de conviction qu’un mainate sifflant La Madelon ou pire encore Lily Marlène, mais cela ne saurait tromper un supporteur de progrès adepte du genou à terre peccamineux.
Ah, cette « Marseillaise » que le pauvre Karim traîne comme un boulet ! Est-ce sa faute si la violence guerrière de son livret, et notamment ce sang qui abreuve les sillons, le révulse ? On lui reproche d’avoir craché sur la pelouse du stade Bernabeu, le 21 novembre 2015, alors que le Réal et le F.C. Barcelone allaient s’affronter. Certes, c’était lors de l’exécution de l’hymne français en mémoire des victimes des attentats survenus à Paris.
Oui, mais s’il a craché et devant des dizaines de caméras qui ont immortalisé l’événement, ce sont les terroristes qu’il visait. Il ne s’agissait là que de la manifestation symbolique du dégoût d’un non-violent blessé, stigmatisant ainsi son aversion pour la bestialité des séides de l’islamisme. Mais lorsqu’on veut tuer son chien… c’est bien connu. Et quand le pedigree de l’animal est berbère, alors… On connaît la détestable réputation du chien kabyle.
Au prétexte que ce footballeur trop sensible éprouve un sentiment filial pour la terre de ses aïeux, la lie de la société française voudrait l’envoyer jouer sous le maillot de l’équipe algérienne. Mais comment supporterait-il la cruauté du texte de « Kassaman », l’hymne national d’un État qui appelle crûment, à la liquidation de la France, ce merveilleux pays dont Lyon où il est né, est un fleuron incontestable.
Lyon, ville bénie par le sang des martyrs Saint Irénée et Sainte Blandine, eux aussi jetés en pâture aux dieux du stade. Lyon, symbole de la douceur de vivre que baignent voluptueusement le Saône le Rhône et le Beaujolais et que parfument un jésus au poivre vigoureux et une tendre rosette à la poitrine prometteuse. La Duchère, Bron, leurs feux d’artifice quotidiens, leur tir au pigeon, leurs circuits automobiles urbains, autant de symboles de ce nouvel art du vivre ensemble. Quel incomparable et enviable sens de la fête, interdit à la jeunesse frustrée des mégapoles algériennes que Karim ne saurait oublier dans ses prières.
Comme l’âne de la fable, Karim serait donc ce pelé (pour un footballeur c’est un compliment, oublions), ce galeux d’où provient tout ce mal. Serait-il raciste comme la chatte à Deschamps, ou adepte forcené d’un roman national à la Thierry Roland. C’est n’importe quoi ! Si la mère de son aînée est native de la Réunion (française depuis 1642), celle de son cadet de la Martinique (française depuis 1635) il ne faut surtout pas en tirer des conclusions hâtives. Ses intimes convictions n’y sont pour rien c’est tout simplement l’amour qui impose sa loi à un cœur débordant de tendresse.
C’est encore par amour, mais celui d’autrui, (quel homme juste pourrait le lui reprocher), qu’il accueille auprès de lui, pour les aider sinon les sauver, des individus douteux, proxénètes, malfrats, maîtres chanteurs. Amour de son prochain qui l’entraîne même dans les prétoires.
Non, ne nous y trompons pas, il y a chez Karim, cette même flamme qui avait poussé naguère Saint Vincent de Paul jusque dans les galères des raïs d’Afrique du Nord pour sauver les plus déshérités, les plus petits et tous les cabossés de la vie.
Il ne faut pas pour autant nous embourber dans l’hagiographie. Karim n’est pas un saint. Il ne prétend d’ailleurs pas l’être. Malgré sa douceur innée, sa soif d’absolu le pousse parfois hors des chemins de la raison (il devrait s’imprégner du texte « Fides et ratio » de Jean-Paul II).
Son horreur de la débauche l’a conduit inconsidérément à dénoncer les agissements condamnables de certains de ses contemporains. C’est ce dégoût inspiré par les images pornographiques concernant l’un de ses collègues qui est à l’origine de la fameuse affaire dite de la « Sexe tape ». Grâce à Dieu il s’est très vite souvenu que tout pêché méritait miséricorde. Souhaitons que cette foi en l’homme, même pécheur, soit partagée par les juges en charge du dossier et que, à la faveur des prochaines rencontres internationales, dans les vestiaires, sous le regard apaisé de Didier Deschamps, agenouillés côte à côte sur un tapis de sortie-de-bain, Karim Benzema et Olivier Giroud puissent remercier le Créateur pour cette rédemption quasi miraculeuse.
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