16 juillet 2018

Au pays du grand délire

Par Bernard Plouvier

Pour tout individu rationnel, le racisme est une stupidité statistique, alors que la répartition des groupes de populations par continent d’origine est une réalité, un fait d’observation.

racisme

Il n’existe pas d’ethnie ou de groupe d’ethnies supérieurs… tant pis pour certain « peuple élu » qui se croit ontologiquement supérieur au reste de l’humanité : nul n’est issu de la cuisse ou de la tête d’une divinité, en laquelle nul n’est obligé de croire, d’autant qu’en matière de « seul vrai dieu », il existe énormément de concurrence. De la même façon, il n’existe pas d’ethnie inférieure.

Un seul surdoué infirme la notion d’ethnie inférieure ; une poignée de crétins s’inscrit en faux contre la notion de peuple supérieur… et dans tous les continents, il y eut au XXe siècle tellement de marxistes de toutes les chapelles que l’on peut abandonner la notion grotesque d’ethnie supérieure.

Pourtant, le racisme existe. Bien des gens en sont quotidiennement les victimes. Or, nos brillantissimes élus du peuple viennent de biffer le mot « race » de leur vocabulaire, déjà assez pauvre, pour raison de « langue de bois ». Que nos démagogues à la Chambre ou au Sénat ne soient pas, en majorité, des surdoués, on le savait déjà. On ignorait qu’ils étaient tous délirants et inconséquents.

Rejeter l’évidence du fait racial (un crâne d’Africain se différencie considérablement d’un crâne de sujet européen ou d’asiatique) est délirer. Si l’on supprime le mot « race », il est logique de supprimer l’accusation de « racisme ».

En outre, la motion de retrait du mot « race » de la Constitution française (celle de la Ve République) a été votée « à l’unanimité »… des présents, soit environ 150 élus surmenés. On ne savait pas que, pour envisager une modification de la Loi fondamentale d’un État, il fallait si peu d’élus. Un populiste (soit un lépreux selon la définition de Grand Président Macron), estimerait qu’il faut prendre l’avis du seul souverain légitime de l’État : l’ensemble des citoyens-électeurs, en un mot la Nation.

Génial Président-Dictateur Général sait ce qu’il fait : il organise à la sauvette, entre Tour de France et Coupe du monde et en période estivale, un escamotage de la réalité pour complaire à ses sponsors qui veulent métisser l’Europe occidentale et la faire envahir par des étrangers avides et brutaux, qui ne demandent qu’à obéir (au moins pour l’instant) à ceux qui leur proposent de mieux vivre en Europe que chez eux, sans trop se tuer au travail.

Les avantages sont évidents pour Grand Président Immigrationniste. Qu’un policier noir tabasse un détenu blanc est d’autant moins du « racisme » que la notion de « race » disparaît de la nouvelle langue franco-macronienne. Qu’une excitée mahométane ait transformé le néologisme « souchiens » – censé désigner les Français de souche européenne – en « sous-chiens » n’est plus du racisme puisque le mot « race » disparaît. Idem, les termes de « cul blanc », de « face de craie » etc. ne sont pas racistes… et pour deux raisons aussi excellentes l’une que l’autre : il n’y a plus de « race » dans le dictionnaire franco-macronien et seul le Blanc est « raciste » (prononcer wouaaaciste, pour respecter le rhotacisme de certaines ethnies exotiques).

Nier l’existence des faits, c’est-à-dire la réalité des races au sein de l’espèce Homo sapiens sapiens, est la définition même du mot « délire » et ce mot-là, non seulement il existe bien dans le dictionnaire, mais on peut affirmer qu’il est d’un usage ultra-courant en France macronienne.

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