Nouvelles hybridations hommes-animaux ?
Xéno Genre ou fictions ? Non, nous sommes en présence de scientifiques japonais qui cherchent à créer des organes humains dans les animaux hybrides pour des transplantations, en particulier ceux qui font défaut, comme le pancréas. Ils autorisent ainsi la création d’embryons contenant des cellules humaines pour pallier le don d’organes.
La technique consiste à modifier génétiquement des embryons animaux pour retirer les gènes liés à la production d’un organe particulier qui peut être le pancréas, mais également le foie et les reins.
Hiromitsu Nakauchi, généticien japonais, spécialiste des cellules souches à l’Université de Tokyo et à Stanford, pense développer des organes humains dans le corps d’animaux. Ce qui intéresse en premier lieu les demandeurs de greffes. Toutefois, est posé un moratoire bioéthique car le mélange biologique homme-animal questionne particulièrement. Le tabou de l’hybride homme-animal est-il pour autant franchi ?
Ces hybrides hommes-animaux ont déjà connu une origine scientifique autour de 1920 avec le Russe Ilya Ivanov, sorte de Frankenstein spécialisé dans l’insémination artificielle et l’hybridation animale, qui tenta de créer un homme-singe, « Humanzee ». Mais Ilya Ivanov n’arriva jamais à ses fins et l’hybride homme-singe ne vit jamais le jour.
La fiction confirme avec le roman Les animaux dénaturés de Vercors (1902-1991) que l’hybridation pourrait être réussie entre un homme et une femelle singe. L’histoire raconte qu’un journaliste cherche le « chaînon manquant » dans l’évolution du singe à l’homme – hypothétique créature intermédiaire entre l’être humain et le singe appelé Tropi. Mais la question reste insoluble : les tropis sont-ils des hommes ? Insoluble, parce que la question « Qu’est-ce que l’homme ? » n’a pas de réponse écrite dans la loi. Le père est un homme, jeune, marié, passionné de littérature, qui tue son rejeton Tropi fécondé par une femelle singe. Mais est-ce un infanticide ou une euthanasie sur un animal commis par le journaliste Douglas Templemore ? Le tropi espèce hybride entre l’homme et le singe a-t-il une particularité propre ? Pourrions-nous l’identifier plutôt comme notre semblable appartenant à la culture ou plutôt comme un être proche par l’instinct de la nature ?
La question est éthique avant tout.
En génétique, l’hybride est issu du croisement entre deux individus de deux variétés, espèces, sous-espèces ou genres différents, présentant les caractéristiques des deux parents.
Certains chercheurs veulent créer des hybrides homme-animal, à des fins expérimentales ou pour répondre à une pénurie d’œufs humains, en isolant des cellules souches embryonnaires. Ils estiment qu’en utilisant des ovules d’animaux, ils pourraient ainsi créer des hybrides humains-animaux.
Le professeur Nakauchi cultive des cellules humaines dans des embryons de souris, de rat, de porc et de mouton pour ensuite les transplanter.
Ces cultures d’organes humains à l’intérieur d’embryons animaux modifiés avec des cellules souches humaines peuvent être reprogrammées pour croître dans un organe comme par exemple le pancréas.
En France, il est interdit de pratiquer des modifications génétiques transmissibles à la descendance. Mais la loi autorise sous certaines conditions la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires. Pour autant la loi est floue, car les autorisations sont très difficiles à obtenir et les pouvoirs publics ne soutiennent pas la recherche sur les embryons, ce qui veut dire que l’Hexagone est loin de pouvoir créer des hybrides hommes-animaux !
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