25 juillet 2018

Le violeur raciste

Par Bernard Plouvier

Les rares études historiques contemporaines consacrées à la notion de viol à travers les âges n’osent généralement pas aborder ce thème. Tout le monde est d’accord pour faire du violeur un sadique, un individu impulsif, voire un psychopathe (encore faut-il constater que les auteurs ne savent en général pas à quel comportement pathologique correspond cette appellation médicale), mais il est exceptionnel qu’on évoque une motivation raciste à ce crime.

Il est pourtant évident que les viols à caractère « ethnique » (ou raciste) ont explosé à toute époque de guerre opposant des nations appartenant à la même race, et plus encore lors des guerres de races.

Il était prévisible que l’immigration de masse d’origine extra-européenne débouche sur un tel comportement. Il eût été logique de réprimer très fermement les premiers cas de viols à caractère raciste. On a préféré adopter la politique de l’autruche qui s’enfouit la tête dans le sable pour sembler ignorer le péril.

En France, on déplore des viols à caractère raciste depuis le début des années 1980. Il en va de même en Scandinavie, en Belgique, en Grande-Bretagne et ailleurs. Les accusés sont en écrasante majorité des immigrés africains noirs et maghrébins, antillais ou proche-orientaux, agissant autrefois en bandes séparées, moins différenciées de nos jours où l’islam a jeté un pont entre noirs et musulmans d’autres origines.

L’Allemagne, où l’on a accueilli 1,1 million d’immigrants-réfugiés politiques en 2015 (selon les statistiques du BAMF, le bureau fédéral des migrants et des réfugiés), a connu sa flambée de viols à la fin de l’année 2015, touchant des femmes mûres et des jeunes filles généralement isolées, parfois aguicheuses, mais aussi des adolescents et de jeunes mâles, avec des âges extrêmes de 13 et 55 ans, du moins officiellement, car les services de la police allemande, même s’ils sont plus coopératifs que les nôtres, ont tendance à minimiser les faits, sur ordre de la Chancelière au psychisme bizarre.

En 2016, les chefs des polices suédoises ont intimé l’ordre de ne plus signaler l’origine raciale des agresseurs sexuels pour ne « pas les stigmatiser » ! La recommandation des hauts fonctionnaires suédois est d’une exceptionnelle stupidité, en plus d’être totalement opposée à la très démocratique honnêteté dans l’information des citoyens contribuables. Car, désormais, le public, qui est moins sot qu’on ne le pense et qui a tendance à braver les interdits absurdes, fait automatiquement (et parfois abusivement) la liaison entre « violeur » et « immigré d’origine extra-européenne », comme, en France, l’on fait, depuis les années 1980, l’amalgame automatique entre « jeunes » et « rejetons pourris de l’immigration », lorsque les médias évoquent des actes odieux et des émeutes.

En notre pays et depuis les années 1980, dans les milieux immigrés honorables, on parle de ces violeurs – qui aggravent souvent leurs actes par des coups, des brûlures de cigarettes incandescentes ou des vols – comme des « requins vicieux ».

Lorsque l’on a fréquenté la sous-littérature raciste africano-arabe, et les textes orduriers de certains rappeurs, l’on comprend que ces intellectuels de haute volée ont réactualisé une vieille théorie, aussi absurde que célèbre. C’est presque une constante de l’humanité : plus une thèse est idiote, plus elle se répand.

En l’occurrence, il s’agit de la docte stupidité d’un universitaire français, qui avait ressuscité la vieille hypothèse lamarckienne de l’hérédité des caractères acquis, l’appliquant à la conception des enfants : Alfred Giard (1846-1908) et sa Télégonie. Si cet universitaire avait eu quelques connaissances historiques, il aurait pu rappeler à ses lecteurs que, dans la Rome archaïque dominée par les rois étrusques, l’enfant né d’une mère violée des années auparavant (donc non issu de ce viol) était réputé « spurcus », soit souillé. En outre, depuis des siècles, des éleveurs de bestiaux propageaient les mêmes âneries, qui pour vanter l’excellence de son taureau de compétition, qui pour prôner son étalon vigoureux, dont les prestations étaient hautement tarifées. Quelques littérateurs vicieux y étaient même allés de leur comparaison entre les reproducteurs humains et ceux d’un monde animal de haute fantaisie.

Alfred Giard.

Alfred Giard.

Giard était à la fois un politicien radical-socialiste et un enseignant à l’École de médecine et à la Faculté des sciences de Lille, demeuré célèbre comme spécialiste de la flore océanique, ce qui lui valut une élection à l’Académie des sciences. En 1904, dans son livre délirant, intitulé Controverses transformistes, il affirmait que le premier homme à féconder une femme la marquait de façon indélébile et que tous les enfants qu’elle aurait par la suite, même issus de géniteurs différents, porteraient la « marque » de ce premier agent fécondant. Cette thèse fut très célèbre au Japon, dans les pays danubiens et en Allemagne, où le livre Péché contre le sang, d’Arthur Dinter, paru en 1917, fut un best-seller jusqu’en 1945.

C’est en se fondant sur la télégonie que furent édictées les lois nazies condamnant à l’internement en camp de concentration (à mort, durant la guerre) des Slaves et des Juifs condamnés pour avoir « souillé à vie une Allemande » en ayant une relation sexuelle avec elle. C’est au nom de la télégonie que les racistes encouragèrent les viols de Chinoises par des Japonais, des viols de femmes bosniaques ou serbes par des Croates (et réciproquement), durant la IIe Guerre mondiale, puis durant les guerres de la fin du XXe siècle qui suivirent la mort du dictateur « Tito »-Broz.

Depuis 1945, la télégonie est toujours diffusée en terres d’islam et, comme le chantent certains rappeurs : « Bourrer un petit cul blanc », c’est propager la nouvelle race supérieure, d’origine africaine, destinée à « remplacer la race des faces de craie », et ce en France, « cette putain », comme partout ailleurs en terres européennes d’immigration-invasion. Il importe tout particulièrement, pour un violeur africain ou proche-oriental, « d’arriver le premier », pour « marquer à vie une meuf à cul blanc. »

Comme l’on voit, le niveau intellectuel de ces « penseurs » est exceptionnellement élevé, mais il ne faudrait pas oublier que la caution pseudo-scientifique de ce délire raciste est estampillée d’origine universitaire et française ! C’est une autre conception du « vivre ensemble ».

L’unique moyen de lutter contre ces viols racistes à finalité de procréation est de soumettre chaque violeur capturé à la castration. Celle-ci n’empêche nullement la récidive des viols (car persistent des androgènes surrénaliens qui permettent une érection plus ou moins stable, et le castrat trouvera toujours une belle âme pour lui fournir de la testostérone de synthèse), mais l’honorable violeur ne pourra plus procréer. Quant à la réelle prévention de la récidive des viols, quelle qu’en soit la motivation, elle ne peut être procurée que par l’amputation du « membre viril » dont la crapule a fait un si mauvais usage. Être contraints de vivre ensemble, ce n’est en aucun cas tout permettre aux immigrants-envahisseurs.

Au cas où certains lecteurs souhaiteraient approfondir le sujet, on peut signaler :

  • de Fersan : Le racisme anti-français, L’Æncre, 1997
  • Giard : Controverses transformistes, Naud, 1904
  • J. Matringhem, P. Randa et Coll. : Vers la société multiraciste, Dualpha, 2002
  • Plouvier : Les Juifs dans le Reich hitlérien, volume I, Dualpha, 2015
  • Rostand : Science fausse et fausses sciences, Gallimard, 1958
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