22 février 2023

« La démocratie est la dictature de l’Ignorance »

Par Jean-Pierre Brun

Mais que fait Pap Ndiaye ? Comment un ministre de l’Éducation nationale, peut-il laisser au programme des cours de philosophie l’auteur d’un pareil propos. Le même qui ose affirmer que l’excès de liberté ne peut tourner qu’en excès de servitude pour un particulier aussi bien que pour un État. »

Et comment laisser nos élites de demain nourrir leur réflexion de ces lignes provocatrices et séditieuses : « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant les élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien et de personne, alors c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, la naissance de la tyrannie. »

Qui osera extirper Diogène de sa jarre pour y enfermer ce fou furieux de Platon avant de l’immerger dans la fosse insondable des Philippiques de Démosthène, son élève qui pour sa part invoquait le concept de devoir, aujourd’hui incompréhensible et celui belliciste d’honneur : « Quand donc, ô Athéniens ! Quand ferez-vous votre devoir ? Qu’attendez-vous ? la nécessité ? Moi je ne connais point de nécessité plus pressante que l’instant du déshonneur. »

Si rien de bon ne peut sortir de Nazareth que dire de la Grèce antique quand Aristote, l’une de ses figures emblématiques soutient qu’« est aussi facteur de sédition l’absence de communauté ethnique tant que les citoyens n’en sont pas arrivés à respirer d’un même souffle. C’est pourquoi parme ceux qui ont, jusqu’à présent, accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux ou pour les agréger à la cité, la plupart ont connu des séditions. »

Il suffit d’inspirer une bouffée de la sulfureuse philosophie morale de leur aîné Socrate, pour exiger un traitement radical de ces écoles hellénistiques. Xénophon ne confiait-il pas ; « Socrate ne voyait pas de fourberie plus grande que de tromper ses concitoyens et de se faire passer, lorsqu’on est sans mérite, pour un homme capable de gouverner l’État ».

Laissons les Péripatéticiens faire le trottoir avec les enfants du Pirée pour embarquer dans une trière qui va nous jeter sur un quai d’Ostie.

S’il est admis que les très pragmatiques Romains ont fait preuve d’un réel talent pour s’inspirer   de leurs conquêtes , ils ont néanmoins laissé  quelques écrits  révélateurs de leur mentalité.

Ainsi ont-ils osé forger quelques proverbes et adages qui ont traversé les siècles pour parvenir jusqu’à nous. Mais comment laisser courir des affirmations comme « Sans morale il n’y a pas de cité. »

Ou encore : « Les hommes font les lois, les femmes font les coutumes. »

Faire ainsi croire que les matrones pouvaient avoir quelque influence dans la vie de la cité, quelle honte ! J’imagine Sandrine Rousseau, mon inaccessible étoile, s’étouffant à la seule lecture de ces lignes.

Comment les Verts, équipés de leur nécessaire à raccommoder la couche d’ozone, interpréteront-ils le discours de Marc Aurèle, l’empereur pseudo-philosophe (en photo) : « Je donne le nom de peste à la corruption de l’intelligence, bien plus sûrement qu’à la corruption de l’air qui nous entoure. »

Il ne faut surtout pas épargner Salvien, intellectuel méconnu mais combien pervers, contemporain de la Rome décadente. Il alimente encore aujourd’hui bien des théories complotistes par ses écrits nauséabonds :  « Les désordres sociaux et politiques de ces populations (Romains et Gaulois) les avaient tellement abruties qu’elles se voyaient sur le point d’être réduites en esclavage, mais ne s’en effrayaient pas.

Les Barbares étaient déjà presque à leur vue sans qu’elles bougeassent, ni songeassent à se fortifier contre eux.

Personne ne voulait périr et personne néanmoins ne cherchait les moyens de ne pas périr.

Tout était dans une inaction, une lâcheté, une négligence, inconcevables, l’on ne songeait qu’à boire, à manger et à dormir. »

Mais Rome n’est pas l’unique objet de mon ressentiment, comme d’autres ont pu l’écrire et même le déclamer. L’antiquité chinoise ne vaut guère mieux avec ses sentences mortifères de genre, « Quand les gros maigrissent, les maigres crèvent. »

Quel sentiment peut susciter aujourd’hui la théorie de l’art de la guerre développée par Sun Tzu : « C’est de vaincre l’ennemi sans combat. Pour ce faire : utiliser des hommes vils, compromettre les chefs, désorganiser l’autorité, ridiculiser les traditions, semer la discorde entre les citoyens, dresser les jeunes contre les vieux, perturber l’économie, répandre l’immoralité et la débauche. »

Vade retro satanas !

Euthanasier un vieux à la retraite est-ce une mesure de salut public ? On peut en discuter. Mais prétendre le faire avec des fantômes de cuistres, morts depuis des millénaires, et qui continuent néanmoins de diffuser leurs messages délétères est-ce bien réaliste ?    

À l’impossible nul n’est tenu, certes, mais on pourrait déjà les bannir des programmes scolaires à défaut de les Chasser des librairies et des bibliothèques, encore que les portes de leurs enfers permettent toujours de les approvisionner.

Des esprits éclairés ne manqueront de souligner qu’une telle mesure est inutile dans la mesure où plus personne ne les consulte.

« C’est pas faux ! » comme le reconnaît mon boucher, commentant une pensée intemporelle : « Mieux vaut être riche et bien portant plutôt que pauvre et malade… et commencer par prendre sa retraite afin d’être plus en forme pour ensuite aller travailler. »

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