Étiquette : Pierre de Laubier

11 avril 2019

Chassez le naturel !

Faire la guerre aux Habsbourg a été, pour la monarchie française et pour la république après elle, un réflexe spasmodique. Mais les gouvernants aiment donner une noble apparence à leurs obsessions et à leurs ambitions. C’est ainsi que Richelieu conçut la théorie des frontières naturelles.

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2 avril 2019

L’important, c’est de participer

  Richelieu avait bien conscience que couper les têtes qui dépassent et pendre les contribuables récalcitrants ne suffit pas à assurer la gloire d’un souverain, qui repose moins sur l’activité des bourreaux que sur celle des soldats. Or, le dernier point de son programme était de « mettre le nom du roi au point où il devrait être parmi les nations étrangères. »

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25 mars 2019

Je ne veux voir qu’une tête

Le second point du programme de Richelieu était de « rabaisser l’orgueil des grands ». Il ne faisait que suivre l’exemple de ses prédécesseurs. Sous les derniers Valois, les princes du sang avaient pris le pas sur les pairs de France. Et Henri IV, en légitimant ses bâtards, leur avait donné, à eux aussi, le pas sur les pairs. Tout pouvoir, toute dignité qui ne procédait pas […]

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15 janvier 2019

Le cardinal botté

Voici un point d’histoire par trop négligé : pourquoi Richelieu portait-il la moustache ? Parce qu’à l’origine, il n’était pas destiné à l’état ecclésiastique. Il ne l’embrassa que parce que son frère aîné se fit capucin, dédaignant le siège épiscopal de Luçon que le roi réservait à sa famille. Plus tard, ce même frère (prénommé Alphonse) refusera la pourpre cardinalice que son frère, qui disposait de quelque […]

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6 janvier 2019

Le rouge est mis

Pendant qu’on passait la serpillière dans la cour du Louvre éclaboussée du sang de Concini, il y en avait un qui était bien embêté, c’était Richelieu.

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26 décembre 2018

Marie de Médicis, une maman sera toujours une maman !

Charles d’Albert, artisan de la chute de Concini, s’en fit attribuer l’immense fortune (rien ne se perd) et devint duc de Luynes. Il fut toutefois loin d’être un nouveau Concini : il n’avait même pas de voix prépondérante au conseil du roi. Au contraire, Louis XIII y rappela les anciens conseillers de son père, qu’on surnommait « les barbons ». Mais son avidité à accaparer les places et […]

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24 décembre 2018

Concini, c’est fini

La monarchie absolue, c’est bien. Quand il y a un roi. Évidemment, si ce roi décide de faire la guerre, et qu’aucune institution ne peut l’empêcher de prélever l’argent nécessaire à des guerres que seul son caprice justifie, la seule solution est de l’assassiner. C’est ce que fit Ravaillac.

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18 décembre 2018

Le sauveur de la France

Henri IV avait passé trente-cinq ans de sa vie à guerroyer, et non sans talent. En 1598, le traité de Vervins mit fin aux guerres extérieures. Toutefois, en 1600, le roi s’offrit une petite guerre qui lui permit de chiper au duc de Savoie ses possessions au-delà du Rhône : la Bresse, le Bugey et le pays de Gex.

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1 décembre 2018

Poule au pot, cocotte à la casserole

L’image posthume du « bon roi Henri » fait oublier que ce roi fut, de son vivant, fort impopulaire, tout comme son ministre le duc de Sully. Celui-ci, qui était protestant, ce qui était normal pour un vieux compagnon du roi de Navarre, est connu pour son fameux adage : « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », qui préfigure un slogan non moins célèbre : « La […]

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12 novembre 2018

Un si bel édit

Avant le retour complet de la paix, Henri IV eut d’abord à combattre les Espagnols, ainsi que le duc de Mercœur, gouverneur de Bretagne et dernier chef ligueur à ne pas s’être soumis. Mais le cœur n’y était plus et, au bout de trois ans d’une guerre sans autre épisode notable que le combat de Fontaine-Française (1595), le traité de Vervins fut signé et le duc […]

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