Le fascisme, une vieille idée neuve ? (II)
D’inspiration plus hitlérienne que mussolinienne[1], leur « fascisme sans chef », comme le souligne Paul Sérant, dépassait pourtant ces deux sources, non pas sous la forme d’une synthèse artificielle et bancale, mais sous les rets vifs d’une révolte incandescente contre la médiocrité crasse de leur époque. Les « cathédrales de lumière » des nuits walpurgiennes de Nuremberg les ont éblouis, leur faisant entrevoir, pour certains, la promesse démiurgique d’une […]
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