30 mai 2020

Victor Schœlcher n’est pas (leur) sauveur

Par Philippe Randa

Notre République est sourcilleuse des droits de l’homme et plus souvent désormais des droits de l’étranger… mais ce n’est pas toujours forcément du goût de tous. Parfois la révolte vient même de militants politiques les plus inattendus ! Exemple en Martinique où l’on ne sait plus très bien à quel héros se vouer ces temps-ci.

Des manifestants n’ont pas hésité à s’en prendre à la sacro-sainte statue de Victor Schœlcher, érigée sur la place du Palais de justice de Fort-de-France… et pas des militants de cette droite dite extrême auxquels les médias toujours bien désinformées auraient pu s’attendre, non ! des manifestants… anti-héritage colonial ! Qui l’êut crû ?

Statue vandalisée de Victor Schœlcher, érigée sur la place du Palais de justice de Fort-de-France.

Statue vandalisée de Victor Schœlcher, érigée sur la place du Palais de justice de Fort-de-France.

Victor Schœlcher, rappelons-le, est ce député de la Martinique (1871-1875), puis sénateur inamovible (1875-1893) resté dans l’Histoire pour son engagement en faveur de l’abolition de l’esclavage. Classé à l’extrême-gauche de l’échiquier politique, il fut également membre du Grand Orient de France dont il sera toutefois exclut pour avoir soutenu un courant interne minoritaire.

On se demande bien alors ce que ces « manifestants anti-héritage colonial » peuvent lui reprocher, pourquoi « Schœlcher n’est pas (leur) sauveur »…

Parce qu’il aurait écrit, au tout début de son engagement contre l’esclavage, que « les nègres, sortis des mains de leurs maîtres avec l’ignorance et tous les vices de l’esclavage, ne seraient bons à rien, ni pour la société ni pour eux-mêmes » et qu’il ne voyait «  pas plus que personne la nécessité d’infecter la société active (déjà assez mauvaise) de plusieurs millions de brutes décorés du titre de citoyens, qui ne seraient en définitive qu’une vaste pépinière de mendiants et de prolétaires » ? (article « Des Noirs », paru en 1830 dans la Revue de Paris).

Pas du tout : une simple « faute de jeunesse », sans doute… Non, son crime impardonnable est d’être… né en Métropole et parce que tous les hommages qui lui sont régulièrement rendus « empêchent la reconnaissance des héros locaux de l’abolition, comme l’esclave Romain. »

Ses détracteurs exigent, d’ailleurs, que la bibliothèque et la ville qui portent son nom soient débaptisés « au profit d’acteurs locaux de l’abolition de l’esclavage et de l’émancipation des Noirs. »

Donc, si on comprend bien ses braves gens : « Les Martiniquais d’abord ! », en quelque sorte.

La préférence nationale, il n’y a, décidément, que cela de vrai !

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