Dans une tribune parue dans Le Monde, l’économiste Thomas Piketty dénonce la « ségrégation scolaire » et propose une solution assez radicale. Nous savions la France bien malade de son immigration, mais Thomas Piketty nous démontre que même son élite est contaminée.
Monsieur Piketty « propose d’imposer au privé, une procédure commune d’affectation des élèves, avec un système qui fasse en sorte que tous les collèges, publics ou privés, comptent entre 10 et 20 % d’élèves « défavorisés ».
Voilà donc un économiste qui nous explique la solution pour faire une bonne sauce vinaigrette patriote : prendre 20 % de vinaigre de banlieues dites « défavorisées » et les mélanger avec 80 % d’huile, issue des « coudes parentaux » et des sacrifices familiaux. Disons-le clairement, mettre à l’index des parents ayant à cœur que leurs enfants aient un bon enseignement pour réussir leur scolarité est tout simplement ignoble. Nous savons tous que l’école publique n’a souvent plus les moyens d’assurer un enseignement de qualité, compte tenu du niveau scolaire des enfants à la sortie du primaire. Et nous savons pourquoi !
Mais Monsieur Piketty joue les Pikependres ! Je lui suggère d’aller plus loin ! Il devrait aussi se pencher sur les réalités sociétales et familiales et faire un état des lieux des familles par région et imposer de fait, 20 % d’enfants « défavorisés » dans les familles dites favorisées. Quelle belle idée n’est-ce pas ! Bien socialiste, bien progressiste, bien soviétique en somme !
Faisons un peu de technocratie, un peu d’énarchie ! Ainsi, dans une famille de quatre enfants, on devrait pouvoir mettre un « défavorisé » qui serait à leur charge. De fait, on viderait un peu les familles « défavorisés » de leur progéniture. Je dis un peu, car vu la démographie, je crains que ce ne soit qu’un peu !
Bien évidemment, il faudra empêcher les responsables de l’éducation ayant quatre enfants de trouver le moyen d’éviter de supporter la juste charge bien-pensante des gamins « défavorisés » !
Dans cette réflexion, il ne faut pas oublier de redéfinir ce qu’est « être défavorisé » car il est clair que parmi les parents dit « favorisés », il doit bien y avoir quelques familles peu argentées qui sacrifient leur confort à la scolarité de leurs enfants et qui vont de fait, se retrouver « défavorisés ». Ah suis-je bête, cela n’est pas possible, puisque les défavorisés sont tous par définition, d’origine étrangère, et donc issues des banlieues « difficiles » où règne chacun le sait, la plus profonde misère ! Jugez-en, braves lecteurs, tous les enfants ne peuvent pas renouveler leur dernier iPhone, voire le dernier Samsung. Obligeant les juges pour enfants à renouveler leur vingtième rappel à la loi si ce n’est plus ! À côté de ça, la misère de la paysannerie française, les suicides des agriculteurs, le désespoir des éleveurs de vaches, c’est du pipi de chat ! Évident mon cher Piketty ?
Je poursuis ma réflexion et je me dis qu’une autre facette n’a pas été étudiée ! Comment faire pour que ces gamins déportés de leurs familles puissent avoir les mêmes droits que leurs frères laissés dans la cité. Comment leur assurer les bienfaits de la religion musulmane, leur assurer une bonne communication avec Allah, etc. ? Car soyons clairs Monsieur Piketty, les fameux « défavorisés » sont dans leur majorité issue des familles musulmanes toutes victimes de la société Française ! Faut-il ajouter à la charge de la famille d’accueil, une obligation de formation à l’islam et s’assurer qu’ils emmènent bien le gamin à la mosquée ? Pourquoi ne pas aussi faire obligation à cette famille de parler l’arabe ou toutes autres langues pour que le gamin-coucou se sente à l’aise !
Certes, je délire mais… lorsque des « économistes » s’autorisent à parler d’égalité, j’ai envie de leur demander ce qu’ils penseraient si leurs enfants devaient se retrouver dans la situation de laisser leur place, leurs chambres, leurs jouets et desserts.
Mais revenons au discours de l’économiste !
Ce que l’économiste pointe du doigt, c’est un problème crucial. Certains établissements sont devenus de véritables ghettos, avec parfois 60 % d’enfants issus des milieux défavorisés.
Quid de l’école laïque et républicaine qui n’assure plus depuis bien longtemps sa mission d’enseignement ?
Qui efface des cours, des pans entiers de l’enseignement au profit du ludique décrété nécessaire.
Quid de l’autorité scolaire, celle des professeurs ?
Quid de cette folie qui consiste à dire que l’enfant est le centre et le système scolaire un satellite au service de l’enfant roi, cet « apprenant » par lui-même, en fonction de sa vitesse de progression sans note, sans contrainte, sans jugement sans l’ajout du travail valorisé ! En clair, qui est responsable de l’échec scolaire des enfants si ce n’est l’état et ses ministres de l’éducation nationale depuis 40 ans ?
Et puis, pour conclure, quid de l’immigration qui déborde, de l’islam qui exige, des enfants des déserteurs qui s’ajouteront ? Pauvre école de France ! Les Hussards noirs de la République y perdraient leur latin pour de bon sans avoir eu besoin de Najat Vallaud-Belkacem.
À cela, cet économiste nous dit : Jusqu’ici rien n’a vraiment marché. À la bonne heure ! C’est comme pour l’économie de la France et l’euro Monsieur l’économiste !
Et si on remettait les bœufs devant la charrue ? Mais il y a mieux car dans le Monde ou Monsieur Piketty s’exprime, il déclare qu’il faudra aussi se demander vraiment pourquoi les parents qui le peuvent sont de plus en plus attirés par le privé pour scolariser leurs enfants : et là on touche à d’autres tabous sensibles, les absences des enseignants, pas toujours remplacés, les grèves parfois à répétition, les moyens mis à disposition. C’est tout ? Quel faux-cul !
Ma question est simple : cet homme se moque-t-il des Français ? Pense-t-il vraiment que les parents n’ont pas comme seul souci, l’éducation de leurs enfants, leur avenir ? Ne voit-il pas que ces parents se sacrifient le plus souvent pour éviter l’échec scolaire quasi assuré dans les écoles de la République où il y a une multitude de nationalités et de langues et que le petit Français de souche se retrouve illico dans la peau du « savant » qui parle le français ou la tête de turc en tant que céfranc, babtou, mécréant, etc. Sans compter les professeurs gauchistes qui enseignent que la France est coupable de fait, et attendent d’emmener (traîner ?) sans autorisation parentale, les élèves à la prochaine manifestation anti-Le Pen, anti Droite, anti France comme en 2002.
Que cet homme comprenne que mettre ses enfants dans une école privée relève de la légitime défense pour leurs enfants, pour notre culture, pour la famille et que bien souvent, ils se privent pour ça tandis que d’autres se plaignent dans les cités d’une misère qui, le plus souvent, trouve sa source dans le manque d’éducation à la société française qu’ils donnent à leurs enfants. À Rome vis comme les Romains !
Non Monsieur Piketty, ce n’est pas une bonne solution d’exiger de mettre 20 % d’enfants « défavorisés » dans des écoles privées. Mais si votre projet se réalisait, n’oubliez pas qu’il faudrait que leurs parents acceptent les règles de ces écoles et participent financièrement à leur bonne tenue. Et que les résultats devront être à la hauteur sous peine d’exclusion du gamin. C’est tout simple mais sans doute trop compliqué pour un économiste !
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Philippe Randa,
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