Ordures de tous bords
La campagne de délation tous azimuts sur le harcèlement, les viols et violences faites aux femmes n’en finit décidément pas… Certains s’en réjouissent sans doute, d’autres le déplorent forcément, mais on ne peut qu’être étonné des poubelles qui sont ainsi ouvertes et déversées sur la place publique : en grande majorité (même si pas que, bien sûr !) ce sont celles des personnalités ou organisations qui avaient jusqu’alors « pignon-sur-moralité politique » !
Après la mise en cause de Denis Baupin, leader écologiste, accusé en 2016 de harcèlement et agressions sexuels, notamment par Sandrine Rousseau, ex-vice-présidente du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais ; après Thierry Marchal-Beck, ancien président des Jeunes Socialistes de 2011 à 2013, mis en cause l’année dernière par 8 victimes – toutes militantes ou cadres du MJS –, pour des agressions sexuelles ; c’est au tour des jeunes communistes du MJCF et de l’UEC d’être à leur tour éclaboussés par des scandales sexuels… Le Monde vient de recueillir quantités de témoignages, non seulement d’harcèlement, d’agression, mais aussi de viol (plainte ayant été déposée en novembre dernier).
Ce n’est certes ni l’idéologie socialiste, communiste ou écologiste – ni d’ailleurs aucune idéologie quelconque – qui prône l’agression ou le harcèlement, sexuel ou autre, envers une femme ou un homme ; il serait stupide de croire que de telles turpides soit réservées à un bord politique davantage qu’à un autre. Mais s’il y a un constat à tirer de ces scandales à répétition, c’est que nul puissant, nul parti ou nul lobby n’est donc invulnérable.
Avis aux auto-persuadés intouchables, tout autant qu’aux éternels désespérés de l’avenir et rappelons encore et toujours, comme nous l’a appris Charles Maurras, que tout désespoir en politique est, effectivement, une sottise absolue !… la preuve !
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