23 mai 2021

Naturalisations : NON ferme au droit du sol, aux effets destructeurs à retardement

Par Uli Windisch

Depuis des décennies la gauche tente par tous les moyens de ridiculiser, de dénigrer, de relativiser, de réduire à néant la naturalisation et par conséquent de s’en prendre, implicitement, à l’identité nationale, au patriotisme, au sentiment national, à l’attachement à la patrie. Cela est évidemment en rapport avec son internationalisme et son idéologie marxiste, vision politique qui implique en elle-même la relativisation du critère national, et qui veut en finir avec l’attachement historique profond et naturel de toutes les populations à leur pays. On cherche donc aussi à combattre l’identification, l’incorporation physique et l’attachement affectif au pays, à la patrie.

Ce rejet prend une tournure obsessionnelle, par sa constance, son omniprésence, voire sa haine viscérale.

En permanence, les acteurs socialistes et gauchistes se relaient pour attaquer la naturalisation sous un angle ou un autre. En ce sens, ils sont à l’opposé du fort attachement des couches populaire à la patrie.

A chaque fois, il s’agit pour ceux qui sont davantage attachés à leur idéologie politique qu’à leur patrie de trouver un nouvel angle d’attaque pour s’en prendre à la naturalisation et à des exigences fortes. On cherche à faciliter constamment la naturalisation, jusqu’à la vider de toute substance ; une fois, on veut faciliter la naturalisation de la deuxième ou troisième génération d’immigrés, une autre fois, il n’y a plus d’exigence du tout, on voudrait même l’accorder de manière quasi automatique, comme un simple document administratif qui arrive par la poste.

A contrario, on peut montrer avec la situation de la France actuelle, par exemple, à quel résultat désastreux peut amener le droit du sol : on peut devenir français par le seul fait d’être né en France, sans aucune attache particulière et ensuite vivre dans un pays et univers social sans aucune référence culturelle locale. On peut se retrouver avec des individus hors sol qui n’ont plus guère d’identité nationale ou qui s’en cherche une dans leur origine lointaine, pour finalement se rendre compte que là non plus ce n’est pas la leur et pire encore on le leur fait sentir lorsqu’ils retournent dans ces lieux devenus mythiques et où ils sont eux-mêmes regardés comme des étrangers. De même qu’il n’y a pas de pays sans frontière, il n’y a pas d’identité culturelle et nationale sans identification patriotique profonde et authentique.

En fait, en voulant constamment faciliter la naturalisation, le socialisme est responsable de l’absence d’identité et d’identification nationale des immigrés pourtant précisément à la recherche d’une identité. Rappelons qu’une identification plurielle, à composante variable, est parfaitement possible et vivable, mais en cherchant à relativiser, voire à nier une telle identification, le socialisme crée finalement la déshérence, le désarroi, un vide culturel et identitaire, un no man’s land qui ne comble en rien ce besoin d’identification nationale, culturelle, sociale, affective, besoin naturel et vital pour la très grande majorité des individus.

Les pires conséquences du droit du sol sont atteintes lorsque des femmes viennent accoucher dans un territoire français uniquement pour obtenir la nationalité du pays. Quel peut être le sentiment d’appartenance et l’identification nationale de telles personnes pour qui seul le passeport compte, avec bien sûr tous les avantages matériels auxquels donne droit ce sésame.

Certaines banlieues françaises montrent ce que peuvent devenir des individus devenus français sans même le vouloir et sans être attachés au pays et s’y identifier réellement. Le sentiment national que suppose la nationalité peut alors devenir, à la limite, haine du pays dont on a obtenu la nationalité sans avoir eu l’obligation de s’y identifier d’une quelconque manière. L’amour de la patrie peut alors, dans certaines circonstances, devenir haine viscérale, voire volonté de détruire ce dont on profite pourtant par ailleurs.

C’est à cela que peut mener la facilitation sans limite de la naturalisation, le fait de se moquer des attachements patriotiques et de les ridiculiser en permanence. Le socialisme est aveugle aux conséquences qu’il produit en voulant empêcher les immigrés de s’identifier réellement et profondément à leur nouveau pays, plutôt que de montrer les formidables possibilités qu’offre le nouveau pays.

Paradoxalement, par leur propre dédain du patriotisme, les socialistes, en prétendant faciliter la vie des immigrés et en les instrumentalisant, peuvent leur ouvrir les portes d’un véritable enfer !

Une identification patriotique, ouverte à tous, possède des vertus qu’un socialisme internationaliste et un marxisme désincarné, ne peuvent même pas imaginer. L’avenir, pas nécessairement radieux, mais un avenir réel, a plus de chance de découler de l’acquisition d’un patriotisme sain plutôt que d’une promesse d’avenir radieux dont on connaît maintenant le glissement aisé et fréquent vers un enfer qui ne dit pas son nom, enfer fait dans le cas présent de haine et de violence destructrice.

Le droit du sol est à bannir absolument

Malgré cette évidence, nos socialistes et autres gauchistes, qui se croient détenteur du Vrai et du Bien continuent à s’acharner sur la naturalisation. Les exemples les plus récents et souvent défendus par des étrangers devenus des « intellectuels » suisses par naturalisation sont même parmi les plus virulents.

De la théorie à la pratique

Il faut illustrer très concrètement cette obsession antinationale et antipatriotique répétée sans cesse par des politiciens socialistes, écolos-socialistes et d’extrême gauche car on n’y prête plus l’attention nécessaire et on ne saisit plus le danger que cela peut représenter pour l’identité nationale et le rôle fondamental des attachements patriotiques si l’on veut éviter la dissolution nationale, des conflits inévitables, voire des guerres interculturelles destructrices. Il faut rappeler que nombre de ces « intellectuels » de gauche sont des enfants de l’immigration devenus marxistes, socialistes, gauchistes et maintenant aussi écolos-gauchistes, l’instrumentalisation de l’écologie visant à récupérer les nouvelles vagues de jeunes et moins jeunes touchés par la grâce environnementale. Ces politiciens issus de l’immigration sont même parmi les plus revendicatifs et radicaux en matière de facilitation de l’obtention de la nationalité, alors même qu’ils doivent tout au pays qu’ils n’aiment que dans la mesure où ils peuvent lui imposer leur idéologie fortement déconnectée du réel, pays qui leur a pourtant permis de sortir du milieu de leurs parents qui « ont travaillé très dur ». Ce qui est vrai mais ils ne sont pas les seuls !

Il est connu que dans le monde de l’idéologie le réel doit se plier aux promesses d’avenir radieux : pour le fanatisme religieux ou idéologique le réel est tout à fait secondaire et cela explique depuis longtemps les délires politiques effrayants auxquels peuvent mener ces univers idéologiques hors sol. Faut-il rappeler le rôle de l’Université et plus précisément des sciences dites humaines et sociales dans ce passage au marxisme et au gauchisme et à ses nombreux dérivés actuels qui font dire à certains que de nombreuses facultés sont devenues « des asiles de fous », par leur sectarisme, manichéisme et ségrégationnisme, selon la couleur de peau, le genre, l’orientation sexuelle, etc. A ce propos je rappelle une nouvelle fois le cas de ce professeur d’Université qui a une image si négative de la Suisse qu’il s’est fait stériliser, ne pouvant imaginer mettre au monde des enfants dans un pays comme la Suisse.

J’ose sans problème un parallèle entre le saucissonnage dans le temps des revendications musulmanes sur toute une série de thèmes propres à leur religion et les revendications multiples, particulières, constantes et de plus en plus exigeantes au sujet de la facilitation et de la banalisation de la naturalisation. Les agents de cette politique le disent d’ailleurs ouvertement : à force d’insister on y arrivera et les adversaires, tétanisés et culpabilisés, finiront par céder.

À l’acharnement contre la naturalisation doit être opposée une défense traditionnelle forte et exigeante de cette même naturalisation, malgré ceux qui doutent, cèdent et renoncent par peur d’être « stigmatisés », et par lâcheté.

C’est la base même du fanatisme idéologique : se rendre acceptable à la longue en saucissonnant les facettes d’un même thème mais en ayant clairement en tête l’objectif final.

On peut parfaitement accepter certaines facilitations en matière d’acquisition de la nationalité en lien avec les changements sociaux mais on ne perçoit pas, même du côté des opposants, les effets à moyen et long terme d’une totale banalisation de la nationalité. Un minimum de cohésion nationale est absolument indispensable et vital si l’on admet la permanence des nations, des  pays et que l’on connaît le profond attachement de très larges couches de la population à leur pays. Mais vider la substance même de la nationalité ne peut qu’engendrer des conflits d’une intensité encore inimaginable.

Oui, il y a une grande irresponsabilité chez ceux qui méprisent et ridiculisent en permanence la nationalité et même le patriotisme, tout de même assez soft en Suisse et nullement menaçant. Pas de risques non plus de revoir « les heures les plus sombres de l’histoire ».  A travers la nationalité et surtout le patriotisme passe encore et toujours les fondements politico-culturels d’un pays.

Il suffit donc de regarder concrètement ce que produit l’absence de culture commune due entre autres au droit du sol en matière de naturalisation en France par exemple. On parle maintenant de territoires hostiles, hors de contrôle, voire de partition du pays et même de guerre civile. Comparaison n’est pas toujours raison mais il est certain que les œillères idéologiques des fanatiques ne peuvent réaliser que l’enfer est pavé de bonnes intentions.

Comme il est certain que les fanatiques ne renonceront en rien à leur idée fixe, à l’idéologie marxiste internationaliste et donc antinationale, c’est au camp de ceux qui sont davantage conscients des effets pervers de certaines promesses radieuses, de continuer à se battre et de ne point se laisser intimider et culpabiliser par les charmeurs et surtout les charmeuses, certaines sont d’ailleurs insupportables par leur arrogance bruyante et leur fanatisme.

Sans patriotisme, même soft, c’est la guerre, tôt ou tard. Surtout aujourd’hui où la diversité est telle qu’un minimum d’unité n’existe plus guère. Unité dans la diversité, oui, mais la diversité ne suffit pas. Il n’est donc pas étonnant que le terme d’assimilation revienne de plus en plus au moment où même l’intégration ne fonctionne plus dans bien des endroits.

Un patriotisme sain comme remède à l’assimilation pure et dure, même si les idéologues de gauche et autres fanatiques ne veulent ni de l’un ni de l’autre. Un patriotisme sain suppose cependant une bonne et vraie connaissance du pays, sa valorisation, son incorporation et un attachement non pas abstrait mais affectif profond, toutes choses que détestent une nouvelle fois les ayatollahs de l’abolition pure et simple de la nationalité ; oui cela va jusque-là. Plus on ignore son pays moins on l’aime. L’amour du pays vient en premier lieu de sa connaissance approfondie, ressentie, expérimentée et partagée et non d’idéologies abstraites coupées du Réel et dont les tenants veulent nous imposer leur fanatisme.

Voici ce que cela donne concrètement. Quelques exemples récents :

La pasionaria obstinée de la facilitation de la naturalisation à tout-va est bien sûr Ada Marra, fille d’immigrés, Conseillère nationale socialiste virulente.

Le socialiste Paul Rechsteiner et la Verte pastèque Lisa Mazzone,  s’allient pour faire avancer « les droits des étrangers ». Ces deux conseillers aux Etats « viennent de déposer chacun une motion sur la naturalisation ».

« La sénatrice Verte demande de faciliter celle de la deuxième génération. Le socialiste veut accorder le passeport aux personnes nées en Suisse. «C’est le début d’une grande offensive à laquelle nous contribuons», souligne Paul Rechsteiner. (…)

Article paru sur le site helvétique LesObservateurs.ch.

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