La « liturgie sanguinaire de l’Aïd el Kebir »
L’Aïd el-Kébir 2017 (également appelé Aïd el Adha) débutera le 31 août au soir et durera jusqu’au lundi 4 septembre en soirée. Il s’agit de « la grande fête » des musulmans dans le monde, une fête qui, en France, n’est pas sans provoquer de nombreuses polémiques, notamment en ce qui concerne les abattages massifs de moutons à cette occasion, pas toujours dans la légalité et le respect des normes sanitaires.
C’est d’ailleurs pour cela que l’association Vigilance Halal – qui entend « protéger les animaux et défendre le consommateur » lance un appel à la mobilisation contre ce qu’elle nomme « la liturgie sanguinaire de l’Aïd el Kebir ».
« Du 2 au 4 septembre, 250 000 moutons seront sauvagement égorgés par des sacrificateurs islamiques pour assouvir une pratique obscurantiste tout à fait contraire à nos valeurs. » explique l’association qui poursuit :
« Cette hécatombe se tiendra dans des conditions sanitaires déplorables, au mépris de la sécurité des Français, avec l’aide de l’État et de ses relais locaux toujours prompts à courber l’échine devant l’islam rétrograde. Allons-nous rester les bras croisés en nous lamentant devant ce carnage ? Ce serait se rendre complice du sort inacceptable que vont subir ces animaux, autant que du reniement de nos traditions et de nos valeurs millénaires, sans parler des risques sanitaires. Si nous ne voulons pas de la charia sur notre sol, mobilisons-nous ! Soyons des « reporters » de ce scandale que représente l’Aïd-el-Kébir sur notre terre chrétienne. »
L’association appelle notamment à signaler « toute pratique douteuse (mouton dans le jardin ou sur le balcon…) » à la gendarmerie ou au commissariat, aux services vétérinaires de sa région (DDPP : direction départementale de la protection des populations).
L’Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir (OABA) estime en effet que chaque année, lors de l’Aïd, 60 000 mutons sont égorgés dans les baignoires de particuliers.
Mais Vigilance Halal appelle également sur son site Internet les citoyens à visiter les abattoirs temporaires que l’État a mis en place, à prendre des photos, des vidéos. « Nous disposerons ainsi de preuves irréfutables que cette célébration de l’immonde est un supplice atroce pour les animaux. Nous diffuserons ces preuves en images non seulement aux politiques et aux journalistes, mais aussi au grand public via les réseaux sociaux et les médias de réinformation.»
7 abattoirs (à priori) concernés en Bretagne
Le ministère de l’Intérieur et celui de l’Agriculture ont édité un guide contenant les « modalités d’encadrement et d’organisation de l’abattage », disponible sur internet. Les deux ministères évoquent eux 123 000 moutons abattus chaque année, et explique que ces abattages doivent être réalisés « dans des abattoirs agréés par l’État, dans le respect des réglementations relatives à la sécurité sanitaire des aliments, à la santé, à la protection animale et à la protection de l’environnement : l’abattage des animaux en dehors des abattoirs est interdit et constitue un délit.»
Selon ce guide, 150 abattoirs seront mis en place dans toute la France. Pour rappel, l’abattage d’un animal en dehors d’un abattoir agréé constitue un délit pénal passible de six mois d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende (article L. 237-2 du CRPM). Dans les faits, très peu de condamnation interviennent.
En Bretagne sont concernés cette année les abattoirs du Faou, de Quimper, Lannion, Quintin, Vannes et Vitré. Pour la Loire-Atlantique, il n’y a toujours pas d’abattoir agréé.
Le journal Cnews matin écrit que « dans la tradition musulmane, l’aïd el-Kébir commémore la soumission d’Ibrahim à Dieu. Dans le Coran, il est indiqué que ce prophète (Abraham dans la Bible) a reçu dans ses rêves l’ordre divin de sacrifier son fils, Ismaël. Celui-ci, élevé dans la foi, accepte d’être immolé par son père. Mais au moment où il tentait d’égorger son fils, l’archange Jibril (Gabriel) envoyé par Dieu, lui substituait au dernier moment l’enfant par un bélier. En souvenir de cet épisode, les musulmans sacrifient un animal (mouton, chèvre, bovin), selon les règles en vigueur.»
Article paru sur le site Breizh Info.
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