Lien entre délinquance et immigration : Une cécité française ?

Je le répète souvent dans mes articles sur les faits de société, il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre et pire aveugle que celui qui ne veut voir. Cela vaut aussi bien pour les individus que pour les gouvernants, surtout d’ailleurs pour eux, car gouverner c’est prévoir, maxime que l’on prête à bon nombre d’hommes politiques comme Adolphe Thiers ou Émile de Gérardin et qui devrait être inscrite en lettres de feu sur le carnet de bord, la feuille de route de tout dirigeant digne de ce nom.

Gouverner c’est d’autant plus prévoir, que la première des missions, la plus impérieuse de toutes d’un Chef d’État ou de gouvernement, c’est de protéger son peuple, de tout faire pour que ses compatriotes soient en sécurité sur le sol de la mère Patrie, et que les lois se montrent impitoyables avec les transgresseurs en tout genre. Sinon c’est la loi du loup dans la bergerie.

Or, comment faire une bonne politique sécuritaire et efficace sans outils statistiques fiables et surtout conformes à la réalité.

Un exemple sidérant de notre impéritie française, nous est donné par Monsieur Laurent Nuñez, notre Préfet de police de Paris, ce qui n’est pas une moindre chose. Ce Monsieur, qui fut déjà en 2012 Directeur de Cabinet du préfet de Police de Paris, puis préfet de police des Bouches du Rhône, département au combien criminogène, puis Directeur Général de la Sécurité intérieure, puis Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’intérieur, puis Coordonnateur du renseignement et de la lutte contre le terrorisme a été depuis des décennies aux premières loges dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme dans notre pays.

Cet homme de tout premier plan, connaît beaucoup de choses que le commun des mortels n’appréhende pas toujours, sauf à se tenir informé, notamment dans les bons médias, bien souvent hors du système.

Or que dit-il dans un entretien donné au Parisien, le 8 novembre dernier et que relate Valeurs Actuelles le 9 novembre. Après avoir précisé que 48 % des mis en cause à Paris sont des étrangers et que ce chiffre bondirait à 70 % pour les vols avec violence et 75 % pour les vols simples, et même à 80 % dans certains endroits comme sur le Champ-de-Mars et au Trocadéro, il assène tout uniment : « Nous ne faisons pas le lien entre étrangers, immigration et délinquance », mais cette phrase, ce propos sidérant est immédiatement suivi par l’expression suivante : « Mais il y a quand même une réalité que l’on ne peut pas nier… ». Fermez le ban, circulez il n’y a rien à voir du côté de l’immigration et de la délinquance.

Certes, le même Laurent Nuñez indique : « Les étrangers délinquants sont désormais traités en priorité dans le processus de reconduite à la frontière ». On voudrait pouvoir le croire. Il prétend en outre que seulement 19 % des étrangers seraient des délinquants en France entière. On aimerait avoir surtout les statistiques des plus grandes villes françaises, car une moyenne en soi ne veut pas dire grand-chose si on la noie dans un magma qui fait chuter bien à propos les paramètres les plus parlants.

Voilà pour les données chiffrées, affirmées par le Préfet de Police de Paris, un des acteurs majeurs de la lutte contre la délinquance et la criminalité. Néanmoins, refuser idéologiquement de ne pas faire le lien entre délinquance et criminalité avec des chiffres pareils, cela veut dire quoi ? Je pense que Monsieur Nuñez est un homme compétent dans son domaine et qu’il connaît son métier parfaitement.

Dès lors on est bien obligé de constater que lui aussi, haut fonctionnaire du Sarkozysme et du Macronisme, est happé, enserré, enlacé dans le politiquement correct, et ce refus caractéristique de nos élites françaises de ne pas nommer les choses, de nier le réel, de préférer, en un mot, casser le thermomètre pour ne pas affoler les malades que sont la France, les Français, vous, moi, tout un chacun, qui peuvent à chaque instant se faire trucider dans un coin de rue de nos villes et de nos villages.

Pour confirmation de ce lien évident, Le Figaro dans un article du 17 novembre dernier annonce que : « En France, un détenu sur quatre est de nationalité étrangère ». C’est considérable d’autant qu’il serait intéressant de connaître l’origine précise des détenus. En tout cas cela représente un poids considérable pour les finances publiques, puisque la France compte 60 709 places de prison, et qu’il y a actuellement, 72 020 prisonniers, toutes catégories confondues, détentions provisoires et condamnés.

Ce sont les détenus d’Afrique du Nord qui sont le plus représentés parmi les nationalités diverses, et le journaliste d’affirmer : « Si l’on rapporte ces données à l’ensemble de la communauté algérienne en France… leur délinquance est plus de 5 fois supérieure à celle de la communauté portugaise, quasiment aussi nombreuse… »

Comme l’écrivit Albert Camus, qui fut en son temps vilipendé par les gauchistes tendance Jean Paul Sartre qui dominaient alors la France, comme aujourd’hui dominent les écolos-gauchistes tendance Mélenchon : « L’idée de Parain est une idée d’honnêteté. La critique du langage ne peut éluder ce fait que nos paroles nous engagent et que nous devons leur être fidèles. Mal nommer un objet c’est ajouter au malheur de ce monde. Et justement la grande misère humaine qui a longtemps poursuivi Parain et qui lui a inspiré des accents si émouvants, c’est le mensonge » (In Sur une Philosophie de l’expression publiée en 1944, paru dans Poésie 44 et concernant les travaux de Brice Parain un philosophe ami de Camus).

Camus avait aussi écrit dans l’homme révolté : « La logique du révolté est… de s’efforcer au langage clair pour ne pas épaissir le mensonge universel. »

Si l’on reprend ces formulations Camusiennes, et qu’on les rapporte à nos hommes politiques ou de pouvoir d’aujourd’hui on peut aisément en tirer la conclusion suivante : L’honnêteté consiste à adopter un langage qui se doit d’être fidèle à la réalité des choses, faute de quoi le malheur ne peut que continuer et s’abattre plus fort sur la cité, et que l’on peut avoir tous les accents émouvants, cela est encore pire si l’on reste volontairement dans le mensonge.

Car pour combattre un ennemi, un délinquant par exemple, il faut parfaitement le connaître dans toutes ses réalités et ne pas nier l’évidence.

Le jour où nos hommes de pouvoir préféreront avoir raison avec Camus plutôt que tort avec Sartre ou Mélenchon, les Français ne s’en porteront que mieux. À eux aussi de bien veiller à leur choix politique au moment des élections.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99