29 novembre 2022

Le jeûne intermittent serait-il le nouveau régime miracle ?

Par Jill-Manon Bordellay

Pourquoi avoir recours à des régimes pour maigrir ? L’une des raisons est la plupart du temps une raison d’ordre esthétique, pourtant ce qui devrait motiver davantage est celle qui concerne la santé. Le surplus de poids entraîne une nouvelle vague de cancers. Selon les estimations actuelles, l’obésité représente 9,5 % de la charge du cancer chez les femmes aux États-Unis et 3,5 % chez les hommes et respectivement 8,2 % et 4,4 % en Europe. La malnutrition et le surpoids seraient la cause de certains cancers.

Alors doit-on recourir à des régimes pour endiguer en partie le problème ?

Le jeûne intermittent est le nom d’une nouvelle tendance diététique dont on dit qu’elle est très facile à utiliser pour perdre du poids. Il consiste à réduire l’apport calorique, le poids, la masse grasse et à améliorer la sensibilité à l’insuline. Ce jeûne est-il meilleur que le régime normal ?

Perdre du poids n’est pas facile. C’est pourquoi de nombreuses recherches ont mis en place d’autres méthodes alternatives qui semblent moins contraignantes que les régimes draconiens.

Les régimes intermittents ou alternatifs semblent être les préférés.

Mais sont-ils aussi efficaces que les régimes normaux ?

Alors que le jeûne strict consiste à ne pas s’alimenter pendant un certain nombre de jours en se contentant d’eau et de tisanes, il n’est pas évident à mettre en place d’autant plus qu’il doit être bien encadré médicalement ; le jeûne partiel ou intermittent, plus souple, permet à chacun de l’intégrer selon ses habitudes. Il diminue la production d’insuline et le stockage des graisses et du sucre dans l’organisme, favorise la régénération cellulaire, diminue l’oxydation cellulaire et le vieillissement prématuré des cellules et prévient le surpoids.

On distingue plusieurs types de jeûne intermittent, ce qui veut dire qu’il y a plusieurs formules modulables. Il peut être complet ou hybride : C’est-à-dire choisir de manger normalement durant 8 heures et de faire la diète durant 16 heures.

Une autre formule serait de manger normalement pendant 5 jours et consommer un peu moins de 500 kilocalories pendant 2 jours. Par ces privations alimentaires régulières, le métabolisme est censé vivre sur ses réserves.

Des recherches ont été effectuées sur des patients en surpoids atteints de cancers pour savoir si ces régimes intermittents étaient plus efficaces que les régimes stricts ?

Avec les régimes intermittents, les patients perdent du poids, mais ils ne sont pas meilleurs que les régimes stricts. Il n’a pas encore été démontré la supériorité d’un régime sur un autre pour ces effets.

Des chercheurs de l’Université de Caroline du Nord constatent que le cancer du sein agressif se développe plus rapidement dans un micro-environnement typique de l’obésité. Ainsi les femmes obèses qui perdent du poids réduisent de manière significative les niveaux de protéines dans le sang qui contribuent au développement des tumeurs. Faire baisser le niveau de protéines peut favoriser l’angiogenèse liée aux tumeurs, soit la formation de vaisseaux sanguins qui les alimentent et leur permettent de se développer.

À côté des cancers, une perte de poids réduit également le risque des maladies cardiovasculaires, des maladies métaboliques, des diabètes de type II.

Ce n’est pas la première fois que la surcharge pondérale est présentée comme un facteur de risque lié au cancer. À ce sujet, l’International Agency of Research of Cancer affirmait dans une étude publiée en 2014 que près d’un demi-million de nouveaux cas de cancer par an peuvent être attribués à un indice de masse corporelle élevé. Cet institut estime que « chez les personnes en surpoids et/ou obèses, on observe une augmentation des taux de plusieurs hormones. Ces facteurs sont impliqués dans la prolifération de cellules cancéreuses. »

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