L’humour helvétique

Oui, après l’humour juif, l’humour belge, il y a l’humour helvète !

Un humour qui a défrayé la chronique le 13 avril dernier !

En effet, les policiers de la ville de Könzig près de Berne ont été stupéfaits par la découverte des images que les radars présentaient… Un contrevenant a été repéré à une vitesse de 52 kilomètres à l’heure alors que la zone parcourue se limite à 30 km/heure. Mais, en plus, l’individu était récidiviste, car 7 ans plus tôt, exactement à la même date et au même endroit, l’individu parcourait ce même parcours à la même vitesse.

Toutefois la police enquête, mais elle n’est pas certaine que ce soit pour autant le même individu.

Par un travail acharné, les policiers ont voulu identifier le contrevenant.

Mais quelle n’a pas été leur surprise en constatant que c’était un canard colvert. Comment était-ce possible ? S’agissait-il alors d’un canular ou d’une image manipulée ?

En effet, les images révèlent un canard volant à une vitesse excessive flashé par un radar dans le centre de la Suisse !  Des images qui font d’autant plus scandale qu’elles révèlent qu’il pourrait bien s’agir d’un récidiviste… !

Ce fait divers est presque devenu un fait de société pour les Helvètes, car l’affaire a été rapportée par le journal Berner Zeitung, et tous les « canards » à la suite ont rédigé des articles sur le canard volant… et même les réseaux sociaux ont été en effervescence.

On ne peut pas dire que « ça glisse comme sur les plumes d’un canard » !

La police a assuré que nul ne pouvait manipuler les photos ou le système radar, car les systèmes informatiques sont calibrés et testés chaque année par l’Institut fédéral suisse de métrologie et les photographies sont scellées.

Mais comment appréhender le contrevenant puisqu’il reste à ce sujet toujours non identifié ?

Faute de plaque d’immatriculation, le colvert aurait pu être bagué ; cependant, même si cela avait été le cas, les radars n’auraient pas eu la possibilité de relever le numéro d’identification individuel du chauffard notoire ! Car le volatile a plus d’un tour dans son sac puisqu’il récidivait sans vergogne !

Pourtant le baguage est la principale méthode pour suivre les oiseaux dans leur environnement naturel, mais ici, les radars ne sont pas suffisamment performants pour relever le marquage de la bague !

La Suisse a encore beaucoup à faire pour améliorer son système de détecteur de vitesses qui n’est pas infaillible puisqu’il n’a pas réussi à distinguer les chauffards ordinaires des chauffards volants !

Mais « il n’y a pas à casser trois pattes à un canard » ! Le chauffard n’a pas fait d’accident, il laisse sur son passage couler beaucoup d’encre, mais n’en a pas perdu ses plumes pour autant !

C’est pourquoi les lecteurs s’amuseront de ce canard facétieux dans un monde qui ne fait plus rêver  !

« Il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages ! »

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