L’animal de compagnie n’est pas un cadeau de Noël

Les animaux de compagnie ne sont pas des peluches que l’on peut offrir à des enfants à Noël.

Les frimousses adorables des chatons et les chiots espiègles  ne doivent pas nous faire oublier que l’adoptant doit être responsable.

Les animaux de compagnie ne sont pas des jouets, ce sont des êtres vivants, sensibles qui ont de réels besoins.. Le propriétaire s’engage tout au long de la vie de l’animal et doit lui apporter les soins ainsi qu’une alimentation appropriée et une sécurité dont il a besoin.

Ce qui veut dire qu’en moyenne, un animal de compagnie coûte entre 600 et 1000 euros par an. Cela varie évidemment en fonction de l’âge et de la taille de l’animal. Certes, ce compagnon à 4 pattes aura un coût mais sera également une source de joie inégalable.

Qui ne craque pas devant les Scottish Fold, ces chats dont le minois est bien rond, joufflu  ? !

Seulement ces petits félins sont victimes de leur succès.
Comme  tout phénomène de mode, le destin de ces animaux achetés compulsivement est bien souvent triste. Ces animaux sont le résultat de mutations génétiques qui ont des répercussions sur l’ensemble de leur squelette qui entraînent des problèmes de santé, dont l’arthrite. Ce qui veut dire que le propriétaire devra très certainement aller bien souvent consulter le vétérinaire.

Sans parler des races, les animaux de compagnie peuvent enthousiasmer parce qu’ils sont mignons.

Toutefois , face à l’augmentation exponentielle des cessions d’animaux à la période des fêtes, il est important de rappeler qu’un animal de compagnie n’est pas un cadeau de Noël et qu’il engage son détenteur.

La SPA à l’approche des fêtes relance sa campagne “Stop Animal Object”. L’objectif est de lutter contre la multiplication des abandons après Noël.

Si la tentation d’adopter un animal de compagnie est grande quand il s’agit de faire plaisir en fin d’année, cette pratique peut conduire à des abandons ultérieurs.

L’animal est ensuite perçu comme une entrave à la liberté, notamment il  lui faut trouver un accueil lors des départs en vacances.

Ce qui veut dire qu’adopter un animal de compagnie est une décision sérieuse qui ne doit pas être impulsée uniquement par le désir de faire plaisir.

Pour rappel, l’abandon d’un animal est puni de 3 ans de prison et de 45 000 euros d’amende.
Chaque année, entre 750 000 et un millions d’animaux sont adoptés mais la France détient aussi le triste record du nombre d’abandons.

Mais le nombre d’animaux (chiens et chats) abandonnés en 2021 est établi par le CNR BEA à 206 907 abandons.

Donc à Noël pour les enfants, il vaut mieux offrir une peluche qu’un animal.

Les avantages de ce choix est que premièrement, qu’ une peluche nécessite moins de soins et de responsabilités. Pas besoin de la nourrir, de la sortir, de la faire vacciner ou de s’inquiéter lorsqu’on part en vacances. Deuxièmement, elle offre une alternative pour ceux qui sont allergiques aux poils d’animaux.

Enfin, une peluche peut aider à combler le vide laissé par la perte d’un animal. Les peluches sont des jouets et peuvent devenir un compagnon de jeu important pour l’enfant.

Alors pour éviter les abandons une fois passée l’euphorie des fêtes, il est préférable d’offrir aux enfants des peluches qui peuvent être des bouées de sauvetage émotionnelles. Leur toucher doux et rassurant peut apaiser les enfants anxieux. Les enfants peuvent partager leurs secrets et leurs peurs avec la peluche.

Les peluches peuvent servir de personnages centraux pour des aventures imaginaires. En les intégrant dans des jeux de rôle, les enfants peuvent développer des compétences sociales et linguistiques en laissant libre cours à leur créativité.

Même pour les adultes, le choix d’une peluche peut être un objet transitionnel comme le montre

le comique Mr Bean qui  dort avec son ourson en peluche et lui fait partager toutes ses activités!

Il y a plus d’adultes qu’on ne le pense qui ont un doudou. C’est un moyen de réconfort lorsqu’on ne va pas bien, un lien thérapeutique pour les personnes Alzheimer qui peut stimuler les souvenirs, favorisant l’interaction sociale.

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