23 juin 2017

Entretien avec François de Chassey

Par Rémi Tremblay

Président et fondateur de l’Association Saint-Jacques, une organisation venant en aide aux pays défavorisés, notamment le Vietnam, François de Chassey a publié Les politiques doivent sauver la France aux Éditions des Cimes, un livre choc que nous abordons dans notre chronique Lectures dissidentes. L’Occident fonce droit dans le mur avec des politiques démographiques suicidaires et les politiciens doivent agir avant qu’il ne soit trop tard.

Aider les autres, certainement ! M. de Chassey y voue sa vie ! Mais être plus forts ici pour mieux les aider là-bas est son motto.

Question de clarifier certains points de son livre, M. de Chassey avait accepté il y a quelque temps de répondre aux questions de la revue québécoise Le Harfang.

 

Après 50 ans d’inaction, croyez-vous réellement que les politiciens adopteront certaines des mesures que vous proposez ?

Pour l’instant je ne crois rien ! D’autant plus qu’on aurait pu croire les politiciens de la fausse droite en France sur la bonne voie (voir les déclarations, dans le florilège récapitulatif, des années 1990-1991-1992). Ils ont été au pouvoir depuis ces années et n’ont strictement rien fait. A priori, on peut supposer qu’ils feront de même (c’est-à-dire rien) s’ils reviennent au pouvoir.

Votre ouvrage s’adresse-t-il aux politiciens ou à vos concitoyens ?

Aux deux catégories, en espérant qu’il y ait une interaction pour qu’il y ait une stimulation réciproque ! Le titre est volontairement un peu provocateur, mais, en réalité, il reste à l’état de vœu pieu. Ce qui est certain c’est que la solution ne peut passer que par les politiques (donc les politiciens) : j’ai donné un exemple avec la candidature extra-politicienne de Renaud Camus contre le Grand Remplacement qui a fait 0,05 %.

Le modèle que vous préconisez pour le futur est celui de notre programme de Travailleurs temporaires étrangers, un programme qui s’il n’a pas d’impact démographique, donne le beau jeu au capital qui peut profiter du cheap labour étranger plutôt que de payer une main-d’œuvre locale plus dispendieuse. Comment éviter un tel problème ?

Comment éviter ? Comme les Africains (je les cite parce que ce sont ceux, les Africains francophones, que je connais) : un contrat n’est accepté par les autorités que si la place ne peut pas être prise par un autochtone. Aussi, comme je l’ai écrit, l’expatrié reviendra un peu plus cher (je ne sais pas s’il y a un salaire minimum garanti au Canada) parce qu’il faudra ajouter le prix du voyage aller-retour.

Les politiques doivent sauver la France… et le Canada !

Les politiques doivent sauver la France de François de Chassey, éditions des Cimes, 55 pages, 5 euros.

Pour commander le livre, cliquez ici.

François de Chassey, invité de l'émission ""Synthèse"

François de Chassey, invité de l’émission «  »Synthèse »

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