L’Europe entière est apparemment prise de frénésie, non pas dans le strict domaine politique, mais plutôt dans celui des fondements sociologiques sur lesquels elle repose. Les initiateurs de ce dérèglement, bien évidemment masqués, usent d’une arme sans cesse réactualisée, le relativisme.
Ainsi, par une manipulation programmée, est-il devenu compassionnel. Ainsi l’individu lambda subit-il une altération progressive de sa spontanéité et de sa sensibilité. Le principal vecteur de ce désintégrateur social est aujourd’hui la tolérance qui, détournée de sa vertu originelle, devient tératogène, voire mortelle. En son nom le voleur est transformé en victime, le prédateur en gibier, l’agresseur en agressé, l’honnête homme en monstre égocentrique, le dépravé en parangon. Il s’agit de saper tous les murs porteurs, toutes les poutres maîtresses de la société européenne : la famille, l’éducation, la culture, le civisme, le patriotisme… Non pas pour construire une Europe nouvelle, mais un monde nouveau. Et des résultats, on ne peut plus tangibles, sont déjà là.
En France, alors que le niveau des connaissances des écoliers ne cesse de baisser selon le classement international des évaluations « Pirls », nos chers petits bénéficient d’une information sur les droits des enfants. À une gamine de cours préparatoire à qui on demandait ce qu’elle en avait retenu, elle a répondu ingénument : « J’ai le droit d’être amoureuse. »
Il est vrai qu’il est question de fixer à 13 ans l’âge d’avoir des relations sexuelles si elles sont librement consenties, mais tout de même ! J’imagine volontiers le soulagement des parents. Quand bien même je me reconnais un gâtisme déjà préoccupant, j’ose rappeler que lorsque j’étais en ce qu’était alors la 10e, j’avais le droit de me taire et le devoir de bien faire les miens.
Certes, cela n’est pas grave objecte-t-on : le recours « ludique » aux médias pédagogiques informatiques va très bientôt pallier les carences enregistrées aujourd’hui dans le domaine du « savoir ». D’ailleurs la distribution aux jeunes élèves de ces tablettes providentielles est déjà entreprise. Elle devrait être généralisée, quoi qu’ait pu en penser ce vieux birbe d’Einstein dont hélas, l’ombre plane encore sur le monde scientifique. N’est-ce pas lui qui prophétisait ainsi : « Je crains le jour où la technologie surpassera les échanges humains. Le monde aura alors une génération d’idiots. »
À voir nos ministres martyriser leurs smartphones comme nous naguère les flippers, doit-on pour autant concéder à ce bougon d’Albert la moindre clairvoyance ?
Question d’évolution des mœurs, il n’y a vraiment pas matière à se plaindre. Désormais sont donnés en exemple à grand renfort de « scoops » les « coming-out » des célébrités, qu’elles gravitent dans le monde du sport ou dans celui du spectacle. Si j’étais un acteur en perte de notoriété ou un athlète en manque de sponsor, je me précipiterais sur tous les plateaux de télévision pour annoncer que je suis homosexuel et que j’ai vécu une idylle inoubliable avec Charles Trénet dans sa garçonnière des bords de Marne ou avec Ian Thorpe dans les eaux chlorées des bassins olympiques de la planète pollués par les vapeurs méphitiques des bigots.
Brigitte Bardot continue à défendre la cause des animaux alors que dans l’Europe entière ce sont des centaines de milliers de fœtus qui disparaissent dans les incinérateurs et que l’on envisage déjà de supprimer les enfants « non conformes » et de « cafuter » des lots de vieillards usés ou obsolètes.
J’ai lu naguère les ouvrages de vulgarisation de Christian Bernadac sur les « médecins maudits nazis » et leurs tripatouillages d’eugénistes. Ils ont eu le châtiment suprême. Aujourd’hui, ils deviendraient des pionniers, bienfaiteurs de l’humanité. Étonnez-vous que les Polonais, par exemple, ne soient pas chauds pour la généralisation de pareilles pratiques.
Et dans le domaine de ce que les calotins s’entêtent à qualifier de bioéthique, quel bond en avant. C’est fabuleux ! Telle actrice allemande, maîtresse farouche de son corps et qui le prouve encore fièrement (elle se vante d’avoir avorté une dizaine de fois) annonce, des sanglots dans la voix, la quarantaine largement entamée, que son désir le plus cher est d’avoir un enfant et que la GPA sera pour elle un don du ciel. Comme c’est touchant !
Évidemment, si le bon sens est la chose la moins bien partagée, on est en droit d’affirmer que les extravagances sociétales ne sont pas à la veille de leur remise en cause. Les entrelacs tarabiscotés des courroies de transmission des organes de démolition, le détricotage effectué consciencieusement par les idiots utiles comme la LGBT, devraient se poursuivre jusqu’au saut qualitatif ultime donc irréversible.
Vous vous souvenez, cette figure imaginée naguère par les marxistes dans la logique d’un providentiel sens de l’histoire. Il est aujourd’hui reconditionné par les mondialistes. Encore faut-il souligner que ce saut fameux espéré par les premiers n’est jamais survenu. Pourquoi donc ? J’en connais de mieux placés que d’autres pour apporter une réponse pertinente. Suivez mon regard vers l’est.
Et c’est peut-être bien ce qui m’incline à penser que, au sein de notre Europe cacochyme, l’influence du Groupe de Visegrad est loin d’être confinée dans son « ghetto » originel. C’est aussi ce qui me permet de garder le moral alors que s’ouvre cette nouvelle année et que la prudence devrait une fois encore m’inciter à privilégier les hospices de Beaune aux auspices bruxellois. À votre bonne santé !
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