9 août 2016

Une approche clinique de la criminalité

Par Jean-Pierre Brun

 

Depuis quelque temps déjà, lorsque la presse européenne, écrite ou parlée, évoque des faits divers ayant entraîné la mort ou les blessures de passants anonymes, si ces agressions sont imputables à des musulmans, elle dépeint ces derniers comme des individus souffrant de troubles psychiatriques.

Cette situation devrait inquiéter les instances européennes et, plus particulièrement en France, les directions ministérielles en charge de la lutte contre le racisme et les discriminations.

Pourquoi ? Inconsciemment certes, ces informations jettent le discrédit sur les musulmans dans leur ensemble. En effet des esprits frustes, de plus en plus nombreux dans nos populations de vieille souche, peuvent, de ce fait, imaginer que les ressortissants de ces communautés, fraîchement intégrées, sont davantage affectés par les maladies mentales que les membres des sociétés improprement qualifiées de judéo-chrétiennes. C’est fou, n’est-ce pas ?

Des esprits « malfaisants » auront tôt fait de quantifier ces actes, heureusement isolés, pour mieux les triturer et leur attribuer des significations fallacieuses.

Pour ce qui nous concerne, souvenons-nous de cette rumeur – elle court encore – qui prétend que les musulmans composeraient 60 % de la population carcérale nationale. Car, comme aimait à le souligner John Steinbeck, ce qu’il y a de réconfortant dans les statistiques, c’est qu’elles ne saignent pas.

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Philippe Randa,
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