Substances chimiques éternelles : le poison caché
Les substances perfluoroalkyles (PFAS) forment une grande famille de plusieurs milliers de produits chimiques synthétiques qui sont couramment utilisés dans l’ensemble de la société et que l’on retrouve dans l’environnement.
Que ce soit dans la boîte à pizza ou dans la poêle à frire, dans certains produits d’entretien, peintures, vernis, enduits, ces PFAS sont partout. Ils s’accumulent dans la nature – ils peuvent se retrouver dans des poissons provenant d’eaux contaminées ou des produits laitiers, à cause de l’exposition du bétail à ces produits sur certains terrains – et donc par voie de conséquence dans l’organisme. Ils ne sont pas biodégradables, mais surtout ils sont nocifs pour la santé.
On peut les trouver dans nos imperméables mais également dans les avions, mais surtout tout le monde en a « sur et dans son corps ». Ces produits peuvent attaquer le foie et les reins, nuire à la fertilité des hommes, provoquer des retards de développement chez les enfants, des risques d’obésité, mais surtout augmenter les risques de cancer, également favoriser une augmentation du taux de cholestérol ou encore une diminution de la réponse immunitaire face à certaines infections ou après un vaccin.
L’un des premiers PFAS était dans le développement de la bombe atomique. Ensuite, les fabricants ont vendu ce même produit chimique sous le nom de « téflon » pour poêles à frire.
Il existe aujourd’hui plus de 4 500 PFAS ; ce sont des produits intéressants pour l’industrie ayant des propriétés hydrofuges, anti-graisse et antisalissures. Ils sont également utilisés dans la production d’emballages alimentaires, mais aussi pour la confection. Leur stabilité est un problème puisque les PFAS sont non dégradables et encore dégradables sur le long terme. C’est la raison pour laquelle on les appelle également « des produits chimiques éternels » car ces produits ont une vie extrêmement longue dans l’environnement (le Forever : pour toujours, de l’expression « Forever Chemicals »), nom couramment utilisé dans les médias.
On a fréquemment observé une contamination des eaux souterraines, des eaux de surface et du sol par les PFAS. Le nettoyage des sites pollués est techniquement difficile et coûteux. Si ces substances continuent à être rejetées, elles ne cesseront de s’accumuler dans l’environnement, dans l’eau potable et les aliments.
Comme elles contiennent toutes des liaisons carbone-fluor, qui comptent parmi les liaisons chimiques les plus fortes de la chimie organique, elles ne se dégradent pas après utilisation et la plupart des PFAS sont facilement transportées dans l’environnement sur de longues distances, loin de leur source d’émission.
Dans certains pays, des réglementations efficaces visant à inciter les entreprises à renoncer aux PFAS ont été mises en place. Ainsi au Danemark, leur utilisation dans les emballages alimentaires en papier et en carton est interdite depuis juillet 2020.
Les conséquences sur la santé qui ont été mises à jour ont fait que de plus en plus de pays veulent les interdire. L’industrie a fortement réagi. Certains fabricants de mode produisent désormais des vêtements sans produits chimiques éternels. Un grand magasin international a également promis de ne plus les utiliser. Certains pays de l’Union européenne ont promis de ne plus les utiliser dans les prochaines années.
En France, seules 7 substances sont reconnues officiellement comme perturbateurs endocriniens. L’Allemagne arrêtera l’utilisation des PFAS en 2030 !
Ces lenteurs dans les prises de décisions gouvernementales indiquent que l’économie est prise bien plus en compte que la santé des consommateurs.
Jill-Manon Bordellay est l’auteur de trois livres aux éditions Dualpha :
Souffrance animale & responsabilité humaine, préface de Christian d’Andlau-Hombourg
Animaux : halte à l’hécatombe !, préface de Christian d’Andlau-Hombourg
L’enrôlement des animaux durant les guerres, préface de Michel Quinton, postface de Jocelyne Donsanti
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