La nicotine serait-elle un remède sérieux contre la maladie de Parkinson ?
Cette découverte ne devrait toutefois pas encourager les personnes à fumer, car les dangers de la cigarette sont bien plus importants que ceux que pourrait apporter la nicotine aux patients atteints de la maladie de Parkinson.
On constate que le nombre de patients atteints de la maladie de Parkinson a fortement augmenté au cours des 30 dernières années ; il y aurait deux fois plus de cas en 30 ans. On compte environ 272 500 malades en France et 25 000 nouveaux cas se déclarent chaque année. Des scientifiques ont découvert qu’une substance pouvait protéger contre la maladie de Parkinson : c’est la nicotine.
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative lentement évolutive, avec un ralentissement important sur la qualité de vie, l’activité professionnelle et les liens sociaux, répandue dans les pays industrialisés. Les scientifiques ont constaté que cette maladie est plus fréquente dans certaines régions, ce qui veut dire que l’environnement joue un rôle déterminant, mais à cela s’ajoutent également des facteurs génétiques.
Il a été démontré que certains produits phytosanitaires contiennent des toxines qui pourraient déclencher également la maladie selon certaines études.
Au cours de leurs travaux, des scientifiques ont cherché le rapport qui pouvait exister entre la nicotine et la maladie de Parkinson. Des études épidémiologiques ont suggéré un lien inverse entre la cigarette et la maladie de Parkinson. L’incidence de cette maladie serait plus faible chez les fumeurs.
La neurologue Daniela Berg explique : « Le fait est que les personnes qui fument, sont moins susceptibles de développer la maladie de Parkinson. Mais je ne peux, bien sûr, pas conseiller aux patients de fumer, car les effets de la nicotine sont dangereux sur d’autres points de la santé. »
À côté de la nicotine, certaines substances moins nocives peuvent également aider à prévenir la maladie comme le thé vert, le café, les fruits rouges qui contiennent des substances qui protègent de cette maladie.
Toutefois, en 2016, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) indique des études toxicologiques qui démontrent que l’administration de nicotine est responsable d’une amélioration des symptômes moteurs dans certains cas, mais dans d’autres cas, il peut exister une absence d’efficacité voire une aggravation. Le rôle protecteur du tabac reposerait également sur l’interaction avec certains gènes, mais les études sont encore en cours de validation.
Toutefois, on part du principe que les patients parkinsoniens ont moins fumé que les autres en termes de probabilité, néanmoins pour l’instant, les études qui visent à prouver l’intérêt de la nicotine sont assez décevantes. Donc, à ce jour on peut affirmer que la nicotine n’est pas encore recommandée.
D’autres études sont en cours et ouvrent sur une autre voie. La maladie de Parkinson s’expliquerait par la disparition progressive de neurones à dopamine situés initialement dans une partie du cerveau – région du mésencéphale – correspondant à la substance noire (substantia nigra en latin) riche en fer. Elle n’est pas la cause, mais l’une des conséquences de la maladie de Parkinson. Si l’on enlève cet excès de fer, on pourrait avoir une action à la fois symptomatique, mais aussi sur le cours évolutif de la maladie. Mais aucune conclusion n’est encore affirmée.
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