1 mars 2021

Arrêter de vivre par peur de mourir !

Par Jill-Manon Bordellay

La pandémie covid 19 nous incite à réfléchir sur les mesures prises par les Pouvoirs Publics. Tout est quasiment à l’arrêt depuis un an dans le monde : les commerces, les universités, les lieux de culture, les musées, les théâtres, les cinémas, les cafés, les restaurants, les lieux de culte.

Les masques cachent la moitié du visage (et pas la moindre puisque la bouche libère habituellement la parole), nous sommes bâillonnés et restons à distance les uns des autres par les gestes barrières.

La peur diffusée chaque jour par les médias à contribuer à générer des comportements déviants : phobies, attitudes paranoïaques, évitements, dépressions et suicides.

Le confinement inquiète à cause de l’augmentation d’autres problèmes de santé mentale. Selon une étude de la Fondation Jean Jaurès publiée vendredi 6 novembre 2020, la crise sanitaire a fait craindre une augmentation des cas de suicides et de pensées suicidaires. Ainsi, 25 % des artisans et commerçants ont envisagé sérieusement de se suicider et 27 % des chômeurs et dirigeants d’entreprise. 16 % des chômeurs ont pris des antidépresseurs au cours des douze derniers mois, contre 10 % de la totalité des Français.

La covid serait responsable de 2,4 millions de décès dans le monde, nombre à déplorer bien évidemment, toutefois nous sommes presque 8 milliards d’habitants sur la planète, ce qui correspond environ à 2 % à ce jour de personnes décédées.

Nous avons toujours vécu avec des virus et nous vivrons toujours avec eux, même si certains sont mortels. La mort est un phénomène naturel, nous devrions l’apprivoiser comme Montaigne pouvait le préconiser.

Il semblerait que nous n’acceptions plus désormais de mourir. Il est fréquent d’entendre dire que nos sociétés escamotent la mort, cachent la vieillesse, en un mot se refusent à reconnaître la finitude et la fragilité de l’humain, ce qui se traduit par une espèce de règne terroriste de la santé et de la jeunesse.

Dès la plus haute Antiquité, les civilisations ont dû faire face à diverses épidémies qui ont souvent duré plusieurs années. Les plus tristement célèbres pour l’Europe sont la peste, le choléra, la variole et le typhus.

Certains virus ont décimé des populations entières, la pandémie de grippe espagnole de 1918-1919 aurait décimé près de 10 % des personnes infectées, de 20 à 50 millions de personnes selon le site de l’Institut Pasteur, voire jusqu’à 100 millions selon certaines réévaluations récentes en périrent.

À l’époque, on était choqué qu’un virus décime tant de personnes, mais paradoxalement la guerre a tué des hommes jeunes et en pleine santé, qui voulaient vivre en paix. En effet, l’Europe a dû compter 18,6 millions de pertes humaines durant la Ire Guerre mondiale, soit 9,7 millions de morts pour les militaires et 8,9 millions de civils.

Mais encore en 2018, la tuberculose était responsable de 1,5 million de décès dans le monde.

Alors pour dissiper la peur, doit-on se tourner vers la vaccination ?

Serait-elle la solution pour sortir de cette période entravée par ces mesures draconiennes ? Serait-elle enfin une véritable source d’espoir ?

Pourtant, on sait que le vaccin a été préparé en à peine un an et on ne sait pas précisément si celui-ci peut protéger totalement de la contamination. Alors doit-on encore attendre les effets secondaires du vaccin pour revivre pleinement ou doit-on s’abstenir de vivre par peur de mourir ?

De l’État qui envoyait des jeunes gens à la guerre sans souci pour leur vie à l’État-providence qui confine désormais de façon autoritaire la population la privant de liberté, il faudrait sans doute envisager un moyen terme entre ces deux extrêmes.

Éviter de voir ses petits-enfants, d’embrasser ses parents, de sortir à certaines heures, vivre avec un masque, parler à distance, se retrouver au chômage, voir l’avenir bouché pour les étudiants, est-ce cela l’avenir ?

Pourquoi alors laisser les manifestants chaque semaine s’attrouper dans les grandes villes alors qu’un restaurateur ne peut pas ouvrir son commerce pour le remplir ne serait-ce qu’à un quart de la surface ? Pourquoi fermer tous les musées qui ne drainent pas des foules ? Pourquoi ne pas ouvrir les universités alors que les lycées reçoivent les élèves ?

De même, le couvre-feu à 18 heures occasionne des embouteillages qui polluent, mais surtout entasse des personnes revenant de leur travail dans les métros, les bus et les transports en commun, particulièrement à Paris, qui ne peuvent pas respecter la distanciation.

D’autre part, comment l’État peut-il distribuer des milliards chaque mois alors qu’il aurait pu avant tout installer des hôpitaux de fortune afin de soigner des maladies graves ?

Toutes ces questions sans aucune réponse précise nous taraudent. Cette période sanitaire dont on ne voit pas la fin nous a au moins permis de réfléchir. Si cette réflexion est salutaire en pouvant nous aider à ne plus subir de contraintes, mais à être responsables en acceptant le bien-fondé des obligations, cela serait finalement une transition féconde pour l’avenir.

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