8 décembre 2023

Ultra droite et psychiatrie

Par Richard Dessens

Les crises politiques, sécuritaires et immigrationnistes que connait la France avec le reste de l’Europe, entre autres crises, hospitalières, sociales, de l’éducation, etc., commencent à voir poindre depuis peu des solutions inespérées dont on ne comprend pas pourquoi nos dirigeants ne les avaient pas déjà isolées. La psychiatrie et le coup d’Etat permanent des hordes de l’ultra droite expliquent tout.

Meurtre d’une vieille dame d’origine juive par un musulman sous l’emprise de haschich qui se vantait de son antisémitisme : il s’agit d’un cas psychiatrique qui met fin à un procès qui aurait dérangé. Cet individu savait parfaitement ce qu’il faisait et la prise de drogue est en outre une circonstance aggravante en droit français. Du moins théoriquement…

Égorgement d’un prêtre par un islamiste et l’hypothèse d’un déséquilibré est aussitôt mise en avant.

Décapitation de deux enseignants : mais qu’avaient-ils bien pu faire (on s’est posé la question et leurs collègues ont plutôt désapprouvé la conduite de leur collège décapité) pour qu’on puisse en arriver là ? La vengeance de musulmans outragés ne peut-elle pas être envisagée comme un peu légitime ? Bien sûr on ne dit pas cela ; mais une fois l’orage passé, les bougies éteintes et les fleurs blanche fanées, on étouffe, on minimise, on oublie…

En revanche lorsqu’il s’agit du meurtre d’un couple de policier rentrant chez eux, plus d’analyse psychiatrique politico-médiatique. C’est vrai que tuer des policiers est pour une partie de notre classe politico-médiatique un acte relativement bénin qui ne fait que répondre aux violences d’une police qui par ailleurs tue elle-même… Mais on garde les apparences outragées et indignées officielles et convenables.

À chaque meurtre odieux ou attentat (toujours islamiste) que nous constatons à longueur d’années, l’argument d’un « déséquilibré » ou d’un malade psychiatrique mal soigné est régulièrement mis en avant. Encore hier, lorsque le « français » iranien au nom imprononçable (mais on ne donne pas les noms des agresseurs de Crépol, pourquoi ?) qui poignarde et martèle un touriste et deux autres passants au cri d’Allah Akbar, M. Darmanin invoque dans l’heure les causes « psychiatriques » de l’agression d’un « loup solitaire » ; loup solitaire en relation par ailleurs avec les plus beaux fleurons des terroristes islamistes et qui fait allégeance à Daesh. Psychiatrie, psychiatrie quand tu nous tiens !

Voilà de quoi minimiser un danger politique en le transformant en enjeu de santé publique.

Le seul point positif qu’on pourrait retirer de ce retour au tout-psychiatrique c’est celui de confirmer le fait que massacrer des individus ressort probablement d’un déséquilibre mental. À ce compte il faudrait exempter tous les criminels de sang auteurs d’assassinats en France. Mais notre droit pénal précise que pour être exempté de condamnation il faut démontrer que l’auteur ne savait pas ce qu’il faisait au moment des faits ; et là on élude largement la question et la réponse de circonstance s’impose pour exonérer le criminel. Le doute profite à l’accusé.

Finalement la France rejoint avec bonheur le regretté droit soviétique qui considérait qu’un délinquant attentait à l’ordre social et à ce titre était un être a-social relevant des hôpitaux psychiatriques où l’URSS les envoyait largement plutôt, en effet, qu’en prison (pas tous toutefois…). Le raisonnement redeviendrait-il efficient aujourd’hui dans le principe de raisonner de nos élites politico-médiatiques ? Ne faut-il pas en effet être « fou » pour ne pas respecter l’ordre soviétique grâce auquel le bonheur du peuple est assuré ? Comme en France non ?

La question des criminels terroristes en partie réglée en minimisant leur action volontaire pour rassurer le peuple, reste le deuxième argument clé adaptable, lui à toutes les situations : le couteau suisse de la classe politico-médiatique c’est l’ultra droite.

L’affaire de Crépol en est emblématique. Suite à une descente de voyous dans un bal de campagne qui s’est soldée par un mort et neuf blessés parmi les participants du bal, avec des poignards et au cri de « on va se faire des Blancs », la majorité du monde politico-médiatique dénie la phrase citée parce que seuls neuf personnes sur plus de cent l’ont attestée. Probablement neuf déséquilibrés à écarter donc.

Il ne s’agit que d’une dizaine de jeunes venus s’amuser affirment plusieurs spécialistes des médias dans un bal qui a mal tourné à cause de probables provocations…des membres du bal : des rugbymen dont on connait la violence bien sûr. C’est ce qui est induit en filigrane sans le dire ainsi bien entendu. Mais c’est ce qu’on cherche à faire comprendre pour minimiser l’évènement. Mais lorsque 80 jeunes viennent manifester près du quartier dont sont sortis les agresseurs, l’un d’eux est tabassé, laissé pour mort et sa voiture brulée. Bien sûr aucun des auteurs n’est arrêté. Bien plus on  dit les jeunes du quartier en légitime défense face à une horde de l’ « ultra droite » qui n’a elle commis aucun acte de délinquance, mais grâce à une police particulièrement efficace dont la main n’a pas tremblé pour mater préventivement la horde sauvage. Plus en tout cas que pour arrêter les auteurs d’actes graves commis sur un des manifestants.

Manifestations de soutien au jeune homme assassiné à Crépol interdites ou circonscrites par des cordons policiers impressionnants ; slogans « justice pour Thomas » ou « on est chez nous » traduits comme des slogans « odieux » (cf. M. Darmanin), nauséabonds, indignes, etc… Quand la mauvaise foi va si loin que peut-on encore dire ?

Mais ce n’est pas tout : le monde politico-médiatique se répand sur le danger des hordes de l’ultra droite (probablement des dizaines de milliers) dont on a démantelé des dizaines d’attentats terroristes et dont on dissout tous les jours les officines squelettiques. Après la dissolution de Génération identitaire pour ne pas avoir commis de délits ni de violence, tout est possible. Le vrai risque que court la France c’est une prise de pouvoir par la violence de l’ultra droite qui terrorise et agresse les populations. Combien de groupuscules d’extrême gauche appelant à la violence, l’insurrection et l’antisémitisme dissous ? Aucun !

La Macronie en est réduite à des expédients atterrants qui ne font que démontrer la peur qui tenaille nos dirigeants prêts à se coucher devant ceux qui sont en passe de devenir les nouveaux maîtres de nos heures prochaines.

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