5 septembre 2024

Pleurs inutiles et inadaptés

Par Bernard Plouvier

Depuis la veste électorale des populistes, jugés trop fanfarons et pas assez mordants par les critiques, on multiplie les doctes analyses pour expliquer la défaite et bien sûr injurier les responsables… du style : si on avait accepté d’intégrer mon groupuscule ou ma personne inestimable, le Mouvement National aurait gagné !

Eh bien non ! Dans le système franchouillard, il ne le peut pas.  Tout le fatras accumulé sur les blogs à ce propos revient à écrire beaucoup, et beaucoup trop, pour ne rien dire ! Les problèmes sont à la fois institutionnel et intellectuel.

Si l’on veut respecter la volonté populaire – ce qui est l’essence même de la démocratie –, il faut que chaque voix compte et inciter tous les citoyens non-déments à voter. Pourquoi pas instaurer, comme c’est le cas en quelques pays, le principe d’une amende aux abstentionnistes ou celui de leur radiation des droits civiques ?

En clair, les élections législatives et municipales doivent – comme les présidentielles et les européennes – se faire sur scrutin de liste, à un seul tour, avec attribution d’un nombre de sièges directement lié au nombre de voix : le régime de la proportionnelle intégrale.

En temps ordinaire, il y a pléthore de partis, parce qu’il y a pléthore d’ambitieux qui rêvent de jouer un rôle dans une assemblée ou une confrérie quelconques et cela ne change qu’à l’occasion d’un raz-de-marée lié à des conditions exceptionnelles, où la population se regroupe derrière un chef charismatique – sacrifié, bien sûr, après usage !

Quoi qu’il en soit, la logique veut qu’un parti qui obtient le tiers des voix obtienne un tiers des sièges et devienne le centre d’une coalition de gouvernement. La Ve République pêche par son scrutin d’arrondissement et son manque de clarté, lié à une méconnaissance totale de la psychologie collective.

Depuis la Révolution de 1789, on connaît 3 groupes : Conservateurs (prudents et autosatisfaits), Gauchistes (qui ne comprendront jamais rien à l’économie ni au besoin de stabilité de la société) et Libéraux (soit le marécage des individus sans opinion tranchée).

La nouveauté apportée par le XXe siècle est celle du populisme qui renouvelle la donne et redistribue les cartes entre partisans du capitalisme sans frein (d’où des bulles spéculatives et des trafics en tous genres), partisans d’un socialisme théorique et étatique (l’économie crétine qui débouche sur un sectarisme gros de persécutions et de disparitions de la liberté d’expression de la pensée), enfin les partisans d’une redistribution équitable des profits de l’économie (obligatoirement privée, si l’on veut qu’elle fonctionne bien) sous la forme d’un certain confort de vie, mais surtout de l’accès de l’ensemble du peuple à l’instruction humaniste, scientifique et technique, entièrement dépolitisée – avec pour seules limites celles imposées par les facultés intellectuelles et morales de chacun.

Malheureusement, les politiciens actuellement en piste ont tous été formatés par diverses écoles où l’on théorise en ne connaissant absolument rien à l’histoire des faits réels et en continuant à ressasser des légendes absurdes.

Pleurer sur la diabolisation du Front National et avatars, c’est méconnaître toutes les sottises (délicat euphémisme) qu’on a écrites sur les origines de la Grande Guerre (qui remontent aux années 1890-1910 : l’un des vrais responsables – Edward VII de Grande-Bretagne – est mort en 1910) ou du second épisode de guerre civile européenne.

Tant que l’histoire narrée au public et aux individus en cours de formation-déformation sera frelatée, on continuera la diabolisation si utile aux vrais vainqueurs : capitalistes, marxistes, maçons, internationalistes-antinationaux.

Autrement dit, le problème est double : à la fois institutionnel et intellectuel.

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