5 avril 2021

L’Europe en mutation

Par Richard Dessens

Est-ce un effet pervers du coronavirus, d’un éloignement renforcé des Européens de la politique, d’une résignation ou d’un sentiment d’impuissance ? Le fait est que les résultats des dernières élections en Europe (Portugal, Pays-Bas et Allemagne) ont été décevants pour les partis du sursaut européen qui marquent le pas, voire qui régressent.

En janvier, les élections présidentielles ont maintenu le parti Chega (CH) à 11,9 % des voix, le plaçant en troisième position dans une élection triomphale pour le parti PSD-PP (sociaux-démocrates et parti populaire) qui réalise 60 % des voix dès le premier tour. Il faut noter une participation de moins de 40 % qui montre l’état inquiétant de l’adhésion démocratique dans ce pays.

Les élections législatives aux Pays-Bas en mars, marquent un recul du PPV (Parti de la liberté), mais une progression du FvD (Forum pour la démocratie) qui, ensemble, conservent une deuxième place en faisant jeu égal avec les élections de 2017.

En Allemagne, les élections dans le Bade-Wurtemberg et en Rhénanie, en plus d’enregistrer une chute de la CDU, montrent un recul de l’AfD qui tombe sous les 10 % dans les deux Landers.

Les élections de l’année 2021 vont être intéressantes à suivre afin de vérifier cette tendance qui semble se manifester en Europe au travers de ces trois scrutins du début de l’année.

On ne peut être que partagé sur l’analyse. Réflexe légaliste provoqué par une paralysie « covidienne », perte accélérée de sens politique, dépit ? Peut-être.

Mais il y a aussi la chute de Donald Trump qui, pour ne pas être plébiscité par les mouvements nationaux-européens, n’en n’était pas moins un symbole ; l’attitude de Boris Johnson qui après son Brexit réussi, ne suit pas les propositions de sa ministre de l’intérieur sur ses propositions très fermes en matière d’immigration, montrant ainsi sa volonté de se rendre « présentable » aux yeux du politiquement correct.

Ainsi, le contexte international est moins favorable et ne présente plus de références, même de loin, pour un réflexe civilisationnel occidental ou européen.

Si l’Europe technocratique de l’UE continue à présenter un visage lamentable dans sa gestion des vaccins et de la Covid, comme dans tout le reste d’ailleurs, ses défenseurs idéologiques restent les maîtres du jeu et imposent leur vision à des peuples qui semblent anesthésiés par la situation sanitaire. Aucune réaction, aucune révolte, en tout cas décelable dans les résultats des élections, qui auraient pu constituer une manifestation de désapprobation vis-à-vis des gouvernants européens et de leurs affidés nationaux, dont Emmanuel Macron est le champion.

L’idée relayée largement que « personne n’aurait fait mieux » en matière de pandémie en Europe, a réussi à convaincre suffisamment de citoyens fatalistes. Nouvelle victoire des élites et des médias européistes. Malheureusement encore une fois.

Peut-on espérer un nouveau sursaut ? En France, Macron a toutes les chances d’être réélu, sa morgue provocatrice et ses entêtements puérils ne semblant pas lui porter tort. Quant à Marine le Pen, sa chiraquisation manifeste ne laisse plus aucun espoir à tout changement fondamental de politique. En Allemagne, le départ d’Angela Merkel ne laissera-t-il pas la place aux Verts et au SPD ? La Hongrie est de plus en plus isolée dans une Europe désabusée et moutonnière.

Ou assiste-t-on à un calme et à une apathie apparente qui annonceraient une tempête inattendue ?

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