L’Europe en mutation
Est-ce un effet pervers du coronavirus, d’un éloignement renforcé des Européens de la politique, d’une résignation ou d’un sentiment d’impuissance ? Le fait est que les résultats des dernières élections en Europe (Portugal, Pays-Bas et Allemagne) ont été décevants pour les partis du sursaut européen qui marquent le pas, voire qui régressent.
En janvier, les élections présidentielles ont maintenu le parti Chega (CH) à 11,9 % des voix, le plaçant en troisième position dans une élection triomphale pour le parti PSD-PP (sociaux-démocrates et parti populaire) qui réalise 60 % des voix dès le premier tour. Il faut noter une participation de moins de 40 % qui montre l’état inquiétant de l’adhésion démocratique dans ce pays.
Les élections législatives aux Pays-Bas en mars, marquent un recul du PPV (Parti de la liberté), mais une progression du FvD (Forum pour la démocratie) qui, ensemble, conservent une deuxième place en faisant jeu égal avec les élections de 2017.
En Allemagne, les élections dans le Bade-Wurtemberg et en Rhénanie, en plus d’enregistrer une chute de la CDU, montrent un recul de l’AfD qui tombe sous les 10 % dans les deux Landers.
Les élections de l’année 2021 vont être intéressantes à suivre afin de vérifier cette tendance qui semble se manifester en Europe au travers de ces trois scrutins du début de l’année.
On ne peut être que partagé sur l’analyse. Réflexe légaliste provoqué par une paralysie « covidienne », perte accélérée de sens politique, dépit ? Peut-être.
Mais il y a aussi la chute de Donald Trump qui, pour ne pas être plébiscité par les mouvements nationaux-européens, n’en n’était pas moins un symbole ; l’attitude de Boris Johnson qui après son Brexit réussi, ne suit pas les propositions de sa ministre de l’intérieur sur ses propositions très fermes en matière d’immigration, montrant ainsi sa volonté de se rendre « présentable » aux yeux du politiquement correct.
Ainsi, le contexte international est moins favorable et ne présente plus de références, même de loin, pour un réflexe civilisationnel occidental ou européen.
Si l’Europe technocratique de l’UE continue à présenter un visage lamentable dans sa gestion des vaccins et de la Covid, comme dans tout le reste d’ailleurs, ses défenseurs idéologiques restent les maîtres du jeu et imposent leur vision à des peuples qui semblent anesthésiés par la situation sanitaire. Aucune réaction, aucune révolte, en tout cas décelable dans les résultats des élections, qui auraient pu constituer une manifestation de désapprobation vis-à-vis des gouvernants européens et de leurs affidés nationaux, dont Emmanuel Macron est le champion.
L’idée relayée largement que « personne n’aurait fait mieux » en matière de pandémie en Europe, a réussi à convaincre suffisamment de citoyens fatalistes. Nouvelle victoire des élites et des médias européistes. Malheureusement encore une fois.
Peut-on espérer un nouveau sursaut ? En France, Macron a toutes les chances d’être réélu, sa morgue provocatrice et ses entêtements puérils ne semblant pas lui porter tort. Quant à Marine le Pen, sa chiraquisation manifeste ne laisse plus aucun espoir à tout changement fondamental de politique. En Allemagne, le départ d’Angela Merkel ne laissera-t-il pas la place aux Verts et au SPD ? La Hongrie est de plus en plus isolée dans une Europe désabusée et moutonnière.
Ou assiste-t-on à un calme et à une apathie apparente qui annonceraient une tempête inattendue ?
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24 99