20 septembre 2016

Lettre ouverte à François Hollande

Par admin

 

Monsieur le Président.

Je suis un de ces combattants volontaires qui ont tenté de s’appliquer cette citation de Saint Exupéry : « Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. »

Cela m’a permis en Indochine de remplir quelques missions dont personne ne voulait. Cela m’a valu quelques trous dans le corps. Mais ce n’est pas important.

Cela m’a permis dans le drame algérien de prendre parti pour les harkis contre leurs assassins gaullistes. Ce qui m’a fait passer quelque temps derrière les barreaux. Mais ce n’est pas important.

Cela m’a permis, avec quelques autres paysans, de m’élever contre la soviétisation de l’agriculture entreprise par Chirac. Ce qui m’a valu de nouvelles prisons. Mais ce n’est pas important, car quelque temps après, les tribunaux européens nous donnèrent raison, et plus que cela, j’en ai reçu une parole qui m’a payée de ma peine : alors que sorti des geôles républicaines, je dînais avec quelques amis dans un restaurant palois, le patron, que pourtant je ne connaissais guère, refusa de me présenter l’addition avec ces mots : « Non ! Monsieur Arette, la liberté n’a pas de prix… »

C’est dire que les valeurs laïcistes n’avaient pas encore tout à fait remplacé, dans notre peuple, les valeurs traditionnelles. Je crois qu’il en est toujours ainsi, bien que votre officialité ait fait son idéal de leur effacement. La litanie des « valeurs républicaines » que nous sert et nous ressert avec une constance terriblement monotone votre Premier ministre, fait ce qu’elle peut pour effacer le Décalogue. Mais les faits ne cessent de les démentir. Pour qu’en France, plus on se targue des « valeurs républicaines », il y ait plus de disparités, plus de vols, plus de racisme anti-blanc, plus de voitures brûlées, plus d’élus crapuleux, il doit y avoir quelque part comme un défaut.

En tout cas, tout se passe comme si, prévoyant que la chute de votre popularité se traduirait dans les urnes, le gouvernement prenait en compte la fameuse assertion de Bertold Brecht : « Si le peuple vote mal, il faut dissoudre le peuple et en élire un autre » (La solution). D’où l’invasion encouragée par divers avantages, que la République prétendit pacifique.

Déjà quantité de banlieues, ou l’on ne parlait pas auparavant de « tournantes », ni guère de drogues, ni de femmes empaquetées, appartiennent aux « Français de papier ». Tous les rapports de police sont accablants. Il semble que lui soit donné l’ordre impératif de ne pas intervenir face aux monstrueuses provocations des islamistes, et de fuir devant l’émeute ! Et si l’information officielle censure les images épouvantables des saccages publics, celles qui nous parviennent par internet suffisent à notre édification. Pour la « Chienlit » coranique, le saccage qui n’est jamais réprimé, est une stratégie. Elle vise à faire fuir les citoyens français de certains quartiers, afin que la « Charia » puisse s’y appliquer. Et ce grignotage du territoire par un Islam qui ne rêve que d’empire, reste tellement impuni, que l’on se demande si ce qui paraît ressortir de la lâcheté, n’est pas en fait une complicité active avec l’ennemi !

Certes, vous n’êtes qu’un héritier d’autres présidences méprisables, qui toutes furent au service de l’immense combinat mondialiste, lequel ne peut s’établir qu’en cassant les nations, et surtout la particularité de l’Occident. Votre éducation familiale, à ce qu’on dit, aurait dû vous permettre de réagir. Mais le fait que vous ayez concubiné avec Madame Royal, qui, elle aussi, avait eu une famille patriote, montre que vous vous êtes fortifiés à deux, pour participer à ce que Freud appelle : « La mort du Père. »

Or, cela conduit logiquement à la mort de la patrie. Ce n’est donc pas par maladresse que vous livrez le pays à l’anarchie. C’est par conviction. Et toutes les convictions ne se valent pas.

De sorte que vous et votre gouvernement semblez avoir pris en compte cette disposition de l’islam qui permet de mentir pour parvenir à ses fins, que l’on nomme la « Taqiya », c’est-à-dire la dissimulation. C’est ainsi que vous prétendez combattre l’islamisme tout en affirmant que l’islam est compatible avec la République, comme si l’islamisme n’était point le produit de l’islam.

Votre ex-Ministre du Budget, Cahuzac, est sanctionné pour avoir menti, mais le mensonge gouvernemental est infiniment pire. Cahuzac volait aux impôts. Votre Socialisme vole la Nation aux citoyens. Et vous vous êtes entouré pour cela des héritiers directs de la Chienlit de 1968, qui « interdisaient d’interdire » la chiennerie laïciste, et de ceux qui ont porté les valises des fellaghas, afin de tuer nos soldats du contingent par personne interposée.

Vous avez ainsi constitué une nouvelle « Cour des miracles » avec les truands modernes de la grande truanderie. Si les quelques rares personnalités éminentes que comptait le socialisme, comme Monsieur Allègre, ont quitté le parti, c’est que l’air de la basse combine y était devenu irrespirable.

Monsieur le procureur de la République de Paris, en traitant du « durcissement » de la politique « sécuritaire », dont vous avez fait un effet d’annonce qui sera aussi vain que tous les autres, n’a pas manqué d’en souligner l’irréalisme : la loi de la République décadente, ne permet pas que les Coraniques fichés comme dangereux, soient poursuivis avant de passer à l’acte. Il faut donc qu’ils tuent avant qu’on ne riposte.

J’ajoute qu’il est pratiquement devenu impossible d’appliquer les sanctions ordonnées, parfois, par les tribunaux, car déjà les prisonniers sont en surnombre dans les cellules au point de ne pouvoir recevoir de nouveaux délinquants.

La citoyenne Taubira avait résolu la chose en n’emprisonnant point certains condamnés, ce qui leur permettait de récidiver plus vite.

En sus, tous les économistes s’accordent à penser que l’Algérie qui importe déjà 80 % de ses besoins alimentaires, grâce au pétrole d’un Sahara qui ne fut jamais sien, mais que la République lui a livré, court à grands pas vers la faillite. Quel sera l’objectif de sa jeunesse à qui on a appris que nous étions des exploiteurs, et que nous devions payer pour ? Marseille ! Marseille tête de pont de l’islamisme et de la maffia. Ce qui n’est pas contradictoire… Mais à l’autre extrémité de la France, Calais démontre aussi le savoir-faire de Monsieur Cazeneuve.

Bien sûr, Madame Hidalgo qui ne sait rien vous refuser, est venue à l’aide de votre ministre de l’Intérieur dont la fêlure cérébrale devient redoutable, en proposant de caser 2000 allogènes calaisiens dans le nord de Paris ; et bien sûr, pour ne pas être désavouée, elle n’a pas consulté les populations concernées. J’ai ouï dire que ces populations ne comprennent pas très bien que ce soit la police française qui retienne de force sur notre sol des gens qui voulaient à tout prix aller en Angleterre ; votre Europe, n’assurait-elle pas la libre circulation des personnes et des biens ?

Cette entorse aux principes des droits de l’homme est d’autant plus curieuse que le maire coranique de Londres ne demanderait pas mieux que de recevoir quelques renforts pour purifier le pays de son passé colonialiste. Personnellement, mon égoïsme national préférerait que les conséquences inévitables de l’invasion éclatassent ailleurs qu’en France, ce qui permettrait peut-être à nos concitoyens de réagir, aux limites de la « vingt-cinquième heure ».

« Dans un mois, dans un an » : c’était le titre d’un roman à sensation, et si l’invasion a déjà commencé à établir ses bases sur notre territoire, nous ne savons pas quand l’ordre de l’insurrection sera donné, avec la destruction du réseau électrique, l’empoisonnement des adductions d’eau, les incendies aux garrigues et aux immeubles, et autres joyeusetés du genre. Nous sommes à l’extrême limite de nos possibilités de réagir avec quelque assurance de succès. On vous pardonnerait de ce que vous avez laissé faire si vous retrouviez quelque virilité. Mais ce n’est point celle que peut montrer un chef de l’État dans ses galipettes que nous attendons.

Il semble certes que, chez les riches natures, l’une et l’autre soient compatibles, et Henry IV, entre deux pitoyables aventures, savait « aussi », charger à la tête de ses escadrons ! La France ne vous demande même pas de prendre ce risque. Mais de prendre la mesure de la nécessité.

Lorsque, décrétant la loi martiale, vous aurez donné l’ordre d’abattre sur place la chienlit qui brûle les voitures et brise les vitrines, et celui de traiter au fusil-mitrailleur les manifs de protestation qui pourraient s’ensuivre, ce jour-là, vous serez crédible dans votre rôle.

Il y aurait des bavures ? Cela n’a aucune importance quand il s’agit de sauver la Nation de la tutelle islamiste, mais je suis persuadé qu’après une seule manifestation qui laisserait des morts sur le terrain, la ferveur coranique s’éteindrait assez vite. Il resterait des fanatiques bien sûr ! Mais au moins si ceux que l’on arrêtait étaient immédiatement guillotinés, on soulagerait d’autant le budget pénitencier, tout en évitant les récidives.

Sans doute, Monsieur Badinter protesterait. Mais il n’a aucune importance.

Ma voix sur le sujet n’est pas isolée. Ainsi Madame Ibn Arabi, professeur de Français à Arcachon, qui nous vient du Maghreb, vous donne des conseils plus éclairés que les miens étant donné ses origines : « Continuez à allumer des bougies, à faire des dessins, à sous-câliner, à fanfaronner avec des « Je suis Charlie ! », « Je suis Paris ! », « Je suis Bruxelles » ! ». Non, je ne suis pas une ville, je suis une guerre ! Et quand on est en guerre on ne fait pas des bisous et des câlins devant la caméra de BFM-TV, mais une guerre de réaction aux attentats ! Quand je vois le chef de la diplomatie européenne, Frédérica Moghérini, pleurnicher, lors d’une conférence de presse, j’ai envie de hurler : « Virez la moi, et mettez-moi une Margareth Thatcher ou une Golda Meir ! Quant allez-vous cesser d’être dans le pathos dégoulinant, pour réagir en véritables guerriers impitoyables ? Continuiez à chouiner en attendant que les islamistes creusent vos tombes ! »

Bien sûr, il faudrait aussi purger le pays de ses repus, car les privilèges que l’on croyait avoir supprimés une certaine nuit du 4 août, ont été reconduits par la République de telle façon que ce sont 50 000 « Hauts Fonctionnaires », dont les émoluments outrageants doivent être réduits d’urgence de 80 % ! Ce sont les députés absents de l’Hémicycle qui doivent être destitués. C’est un Sénat qu’il faut autrement missionner avec des indemnités réduites de moitié. Ce sont les « préfets honoraires » que vous avez nommés, et qui touchent salaire pour une activité qu’ils n’ont jamais exercée, qui doivent rendre gorge. Ce sont les délinquants qui doivent être déclarés « Indignes nationaux ». Et c’est peut-être aussi le salaire de votre perruquier qui doit être remis en question…

Ce sera cela ou la guerre civile qui ferait beaucoup plus de victimes. Le Pape Pie XII qui avait d’autres antennes que ses successeurs, a prédit qu’après la déchéance où la Ve République aura plongé le pays, il y aurait « une réaction sans douceur », qui restaurerait la nation. Il n’a pas dit quel camp choisirait le président de la République. À vous de voir, Monsieur le Président !

Certes, n’est pas Henry IV qui veut. Et votre entourage ne vous prédispose pas à l’héroïsme. Mais vous pouvez aussi déclarer forfait, et laisser déjà la place à un des imbéciles qui briguent le pouvoir pour en tirer profit. Avec eux la France n’éviterait certainement pas l’épreuve. Mais vous éviteriez au moins le sort d’Allende, c’est-à-dire de mourir dans le ridicule, pour rien !

Mais cela n’a peut-être pas d’importance non plus…

N’imaginez surtout pas, Monsieur le Président, que ma retraite Agricole qui s’élève (le terme est plaisant !) à 809 euros par mois, soit pour quelque chose, dans le souhait que j’ai de voir les choses changer quel qu’en soit le prix. Mais quand je vois, à certain dîner mémorial, honoré par votre ministre de la Culture, la place de la table dite « carré or » à 10 000 euros par convive, il me semble que l’« égalité » républicaine devrait être révisée. Et je dois reconnaître que cela a émoussé un peu ma sensibilité, de sorte que si les « Chances pour la France » faisaient sauter le palais Bourbon et l’Élysée avec leur contenu, je n’aurais pas à me forcer pour retenir mes larmes…

Je n’ai que mes sentiments nationalistes à vous offrir, Monsieur le Président, et s’ils ne peuvent vous agréer, cela non plus n’a aucune importance, car la suite me paraît remise, hélas ! À la prochaine insurrection populaire. Ce sera « dans un mois ou dans un an… »

Je vous salue avec le souci que j’ai du bien public, ce que j’ai tenté de prouver en mettant toujours ma liberté et ma vie au bout de mes idées.

Arette Alexis est Invalide de Guerre. Ancien chef de section dans les Commandos du Nord Vietnam. Ancien président National de la Fédération Française de l’Agriculture.

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