26 avril 2022

Le grand liquidateur

Par Rémi Tremblay

Dans un ouvrage sans concession, Alain Le Bihan dresse un bilan de la présidence Macron.

Voici un livre qu’on aimerait voir quitter la section « politique/affaires courantes » pour aller dans les rayons « histoire ». Cela ne dépend que des électeurs français lors de ce second tour.

Alain Le Bihan dresse dans ce bilan de la macronie un constat affligeant du quinquennat de celui qui se donne des proportions jupitériennes. Macron est conscient de son bilan calamiteux, ce qui explique son empressement à s’occuper des affaires ukrainiennes plutôt que de défendre son actif en campagne électorale. Plus facile de parler de paix à l’autre bout de l’Europe que de justifier ses décisions passées.

C’est qu’il est difficile en démocratie de défendre une approche dictatoriale du pouvoir. Depuis son accession à la présidence, il a tout fait pour éliminer les corps intermédiaires, centraliser les pouvoirs, personnifier l’État, tout en bafouant les libertés. À ce sujet, il convient de citer l’analyse de Le Bihan in extenso :

« L’autoritarisme constaté se trouve renforcé avec un glissement vers un totalitarisme. La neutralisation voire la suppression des contrepouvoirs ; la multiplication des instruments de contrôle de la population et des structures de contraintes de la vie sociale : la censure sur les réseaux sociaux et les organes d’expression collective ; les atteintes aux libertés fondamentales ; liberté d’expression bafouée ; répression féroce des manifestations ; emprisonnement d’opposants ; non-respect du suffrage universel ; utilisation de la pandémie comme accélérateur de la limitation des libertés publiques. La pandémie a apporté un lot supplémentaire de contraintes par exemple pour tous les exploitants accueillant du public. Devrons nous présenter un passe sanitaire pour nous rendre à l’hôpital nous faire soigner ou au commissariat pour aller déposer plainte ?

À l’insécurité qui règne dans beaucoup de nos grandes villes, s’ajoute une insécurité juridique permanente. A-t-on le droit de… devient la formule la plus employée par les Français.

Certes, on peut penser à la covid, période exceptionnelle, mais il convient de se souvenir qu’un an et demi après son élection, le mouvement pacifique des Gilets jaunes était réprimé avec une telle violence qu’Amnesty International intervint. Son caractère mégalomaniaque, alors que cet adjectif était médiatiquement réservé à Trump et jamais à Macron ou à Trudeau, crève les yeux. Méprisant le peuple et sa culture, son histoire et sa nation, le financier froid n’a jamais tenu compte des désirs ou besoins de la population, ayant ses propres objectifs pour l’établissement de sa start-up nation”. »

En fait, est-ce que ce sont vraiment ses objectifs ?

« Transformé en monarque, le président représente les intérêts de l’oligarchie au sein de l’État. Tout le reste des institutions ne constitue que les oripeaux d’une France qu’il faut noyer dans la mondialisation d’une fédération européenne mieux adaptée aux désirs oligarchiques cosmopolites. »

L’homme de la Goldman Sachs n’a jamais été un idéaliste.

Bien que selon moi Le Bihan mette trop d’emphase sur la gestion de la pandémie et sur les traitements alternatifs pour la covid, ce qui rejoint une minorité de l’électorat seulement, il ne s’y cantonne pas, fort heureusement, et porte un regard d’ensemble sur le quinquennat et même sur les tendances lourdes entamées bien avant lui, mais exacerbées durant les cinq dernières années.

Il convient donc de le faire lire immédiatement à tous ces indécis, à ceux qui pour mille et une raisons ne savent pas encore pour qui voter en ce second tour.

En 2017, lorsqu’il fut élu, ce fut une « machination », un « coup d’État », puisqu’on nous le vendait comme un changement. Mais aujourd’hui on ne peut plus se leurrer, Macron n’est pas un changement, c’est la politique de ses prédécesseurs, en puissance accélérée. Plus de mondialisme, plus de précarisation, plus d’atteintes aux libertés… « Emmanuel Macron issu du mélange incestueux d’une partie de la haute administration et de la finance mondialisée ne pouvait véritablement assumer la Révolution évoquée dans son livre », explique Le Bihan.

Il est plus que temps de le réaliser et de le bouter hors de l’Élysée.

Alain Le Bihan, Le grand liquidateur, Éditions des Cimes, 2022, 385 p. Pour commander ce live, cliquez ici.

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