27 avril 2022

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. La guerre en Ukraine est si dangereuse et cruelle que la présidente de la Commission européenne, Ursula van der Leyen s’est rendue à Kiev où elle a rencontré Zelensky après une visite à Boutcha ! A priori, on se promène sans problème en Ukraine, malgré les troupes russes.

Face à l’inflation, la Banque centrale européenne ne désarme pas. Sa présidente, Christine Lagarde, a confirmé que l’institution allait très probablement arrêter cet été son programme d’achat d’actifs qui soutient le marché obligataire depuis 2015. Ce qui ouvrirait la porte à une, voire deux hausses de taux cette année.

Angleterre. La santé de la reine Elizabeth II, 95 ans, ne cesse d’inquiéter les Anglais. La souveraine est dans l’incapacité d’assister au service religieux traditionnel du Jeudi saint de Pâques. C’est son fils Charles qui la représentera. Le bruit court également qu’elle ne pourrait plus se déplacer qu’en chaise roulante.

Sous pression, le gouvernement britannique va adopter une nouvelle politique reposant sur le transfert des migrants en situation irrégulière dans des centres offshore et notamment le Rwanda comme l’a confirmé le Premier ministre Boris Johnson. Londres a signé un accord avec Kigali.

Allemagne. Plusieurs rassemblements pro-russes controversés se sont tenus le week-end dernier en Allemagne, à l’initiative de l’importante communauté russophone du pays – 1,2 million de personnes – qui s’estime victime de discriminations depuis l’invasion de l’Ukraine. Ces rassemblements provoquent un vif débat en Allemagne.

Les six principaux instituts allemands de prévisions économiques affirment qu’en cas d’arrêt immédiat des approvisionnements en gaz russe, l’Allemagne plongerait dans la récession dès l’an prochain. Soit – 2 % de son PIB et une perte du revenu national de 220 Mds€.

La diplomatie militaro-industrielle américaine se mobilise pour tirer parti de la volonté des autorités allemandes de moderniser leurs forces armées.

Autriche. Le chancelier autrichien Karl Nehammer (ÖVP, droite) est le premier à faire le déplacement à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine. Il n’a pas de mandat européen. L’Autriche, en tant que pays neutre, « fera tout pour la paix », a-t-il justifié.

Danemark. Le gouvernement danois a décidé de lancer un programme expérimental d’aide aux hommes battus. Selon les statistiques ils seraient environ 19 000 contre 38 000 femmes victimes de violences conjugales.

Espagne. Scandale à Madrid. Six millions d’euros de commissions sur des contrats d’achat de masques FFP2, de tests PCR et de gants hygiéniques facturés 16 millions. Les masques étaient payés trois fois leur prix, les tests n’étaient pas fiables aux deux tiers, et les gants qui devaient couvrir jusqu’au coude n’atteignaient pas le poignet. Deux escrocs étaient à la manœuvre, Luis Medina, un aristocrate très pipole qui a palpé 1 M€ et son comparse, Alberto Luceno, entrepreneur douteux qui a raflé quant à lui, 5 M€.

Finlande. Impensable il y a encore deux mois, la Finlande entre dans la phase décisive sur son éventuelle candidature à l’OTAN, avec un choix final attendu d’ici à fin juin.

Italie. Mario Draghi est prêt à faire l’embargo sur le gaz russe. Depuis le 24 février, il poursuit une active diplomatie du gaz dans les pays producteurs. Il s’est ainsi rendu à Alger avec le président du groupe pétrolier ENI, Claudio Descalzi, véritable ambassadeur sur les questions énergétiques.

Draghi devrait aussi se rendre au Congo, au Mozambique et en Angola, pays qui, avec le Nigeria, le Qatar, l’Égypte, l’Indonésie et l’Azerbaïdjan, devraient lui permettre à terme d’affranchir l’Italie de la Russie.

Pologne. À la mi-avril, ce sont 2,5 millions d’Ukrainiens qui sont arrivés en Pologne et 1,5 million qui y sont restés. Un demi-million d’entre eux sont néanmoins retournés dans leur pays à raison de 20 000 par jour.

Petit dommage collatéral de cette arrivée de migrants, il va falloir scolariser 165 000 enfants ukrainiens dans un pays qui souffre d’une pénurie d’enseignants.

Russie. Décès à Moscou du vétéran ultranationaliste de la vie politique russe, Vladimir Jirinovski, né Eidelstein, à l’âge de 75 ans. Poutine a déposé une gerbe au pied du cercueil exposé à la maison des Unions. Il faut dire que Jirinovski lui a servi de marche pied dans sa conquête du pouvoir.

Vladimir Poutine en visite au cosmodrome Vostotchny a déclaré : « L’heure est à l’hystérie antirusse, mais le temps fera son œuvre. Quand les gens seront confrontés à la hausse des prix de l’essence, de la nourriture, à une augmentation de l’inflation, cela se reflétera dans les processus politiques nationaux. »

Et il a ajouté, « Les États-Unis sont prêts à combattre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien ».

La Russie promet de déployer son arsenal nucléaire en mer Baltique si la Suède et la Finlande rejoignent l’OTAN.

La flotte russe du Pacifique a procédé le 14 avril, à quelques encablures des bâtiments nippons et américains, à des tirs de missiles de croisière Kalibr – utilisés en Ukraine – par deux sous-marins à propulsion diesel, le Petropavlo vskKamchatski et le Volkhov.

Ukraine. De nombreux pans de l’économie ukrainienne se sont effondrés : les recettes publiques ont pratiquement disparu ; la moitié des entreprises ont fermé ; le commerce des marchandises s’est brutalement arrêté et l’activité économique est devenue impossible dans plusieurs régions du pays.

Environ 20 % de la population va vivre avec moins de 5,50 dollars par jour (tranche supérieure du seuil de pauvreté) cette année selon la Banque mondiale. C’était 1,8 % l’année dernière.

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