Quand les forces de police deviennent porteuses de tolérance
Par les temps qui courent, il est de bon ton de faire des commissariats, hôtels de police et autres gendarmeries, des réserves naturelles de réactionnaires, voire de fachos plus sexistes et racistes qu’un clan du KKK de la Louisiane profonde. Cela se justifie-t-il ?
Alors que l’actualité déborde de phobies les plus diverses comme les plus inattendues, les écrans de télévision ont l’immense mérite de nous présenter dans sa farandole de « séries » une brochette d’officiers de police, parfaitement sains, particulièrement détendus dans leur mission, et, si j’ose dire, bien dans leurs baskets (seul le personnel subalterne porte encore l’uniforme).
Un détail ne manque pas de souligner leur parfaite harmonie avec la société : ils n’hésitent pas à arborer quelque tatouage pour mieux mettre en relief, biceps et deltoïdes harmonieusement développés pour les messieurs, finesse des chevilles ou arrondi de l’épaule pour les dames (nous ne nous étendrons pas sur les détails anatomiques des autres).
Et que dire de l’ambiance chaleureuse et décontractée qui baigne des locaux traditionnellement austères.
Symboles d’une intégration multiculturelle parfaitement réussie, les équipes réunissent de pittoresques personnalités aux origines les plus chatoyantes.
Intégration sociétale non moins réussie quand on détaille la situation familiale de chacun. Si les liens du mariage ont pu en entraver quelques-uns, le divorce leur a redonné cette liberté indispensable à l’épanouissement personnel (mais ce type d’union n’est-il pas déjà dépassé sinon résiduel ?)…
Unions libres, familles recomposées, couples lesbiens adeptes de la PMA, témoignent de cette largeur de vue sans laquelle il ne peut y avoir aujourd’hui une police adaptée à son époque. Son efficacité ne peut d’ailleurs être qu’à la mesure de sa compréhension et de sa bienveillance à l’endroit d’une délinquance née d’un environnement impitoyable et, pour certains, d’un arrachement brutal à la nonchalante douceur de vivre de leur pays d’origine.
Comment nos forces de l’ordre pourraient-elles être sexistes alors que la plupart d’entre elles sont placées sous les ordres de femmes dynamiques, décomplexées (parfois même aussi dragueuses que leurs collègues mâles) ?
Comment nos forces de l’ordre pourraient-elles être homophobes quand nombreux sont parmi leurs cadres, homosexuels et lesbiennes affichés, voire prosélytes. Nous n’avons pas relevé dans notre étude, d’officier transsexuel, lesbienne ou homosexuelle, mais il faut parfois laisser du temps au temps.
Il n’est d’ailleurs pas impossible que défilent lors d’une prochaine Gay Pride des chars de la police nationale et de la gendarmerie (voilà qui permettrait un recyclage intelligent de ces engins blindés anti-émeute tant décriés par ailleurs).
Comment peut-on aujourd’hui regretter par exemple le commissaire Maigret, Louise son épouse et sa blanquette de veau, ses adjoints plus cravatés que des clercs de notaire, ses agents de police aussi coincés que serviles et les sombres couloirs du Quai des Orfèvres encore plus tristes que les corridors de l’Institut médico-légal du Quai de la Râpée.
On comprend mieux, devant des réalisations aussi édifiantes, le sourire satisfait de Christophe Castaner qui s’épanouit sur des lèvres aux commissures de peau lisse inimitables (j’ai hésité longuement avant de vous le livrer, mais à mon âge on ne se refuse rien).
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