Crise politique en Italie
Luigi Di Maio, le chef de file du M5S, a déclaré vouloir la destitution du président. Celui-ci avait bloqué la nomination d’un ministre eurosceptique, empêchant ainsi la formation du gouvernement. Le Premier ministre désigné a, lui, renoncé.
Le leader du Mouvement 5 étoiles (M5S) a annoncé le 27 mai vouloir la destitution du président italien Sergio Mattarella. En effet, Luigi Di Maio a déclaré, au cours d’un entretien téléphonique pour la télévision publique Rai, qu’il comptait invoquer l’article 90 de la Constitution italienne, permettant de mettre en accusation le chef de l’Etat pour «haute trahison» ou «atteinte à la Constitution».
Luigi Di Maio cherche donc à obtenir du Parlement la destitution du président Sergio Mattarella, après le refus de ce dernier de nommer un ministre proposé par le président du Conseil désigné Giuseppe Conte. «Nous étions à deux doigts de former un gouvernement mais nous avons été stoppés parce que, dans notre équipe, il y avait un ministre qui critiquait l’Union européenne», a déclaré Luigi Di Maio dans cette interview, en faisant référence à Paolo Savona, ouvertement eurocritique, que la coalition populiste M5S-Lega souhaitait voir à la tête du ministère des Finances. Mais, le président italien Sergio Mattarella a refusé de valider le nom de Paolo Savona.
Le chef du gouvernement italien désigné, Giuseppe Conte, a quant à lui jeté l’éponge le 27 mai face à l’intransigeance de Sergio Mattarella. Cette action du président ouvre la voie à de possibles nouvelles élections et replonge l’Italie dans une crise politique.
Article paru sur le site LesObservateurs.ch.
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24 99