1 novembre 2023

Qu’est-ce au fait, la théorie du genre, pourquoi fait-elle débat ?

Par Jill-Manon Bordellay

Aux États-Unis durant les années 1960/1970, « gender studies », des études sur le genre ont alimenté des débats en tous sens.

Des travaux ont alors consisté à étudier les rôles de chacun des deux sexes, à savoir pourquoi les filles jouent à la poupée, pendant que les garçons préfèrent se battre avec une épée.

La recherche tend à démontrer que le « genre » se distingue du sexe biologique et qu’il est construit culturellement.

C’est en 2014 que la théorie du genre a le plus occupé l’espace médiatique en France. Dès lors, le Ministère des Solidarités et de la Santé estime en 2022 qu’il y aurait entre 20 000 et 60 000 de personnes transgenres en France. Parmi ces personnes, certaines sont engagées dans des parcours de soin qui s’avèrent être longs, difficiles et jalonnées d’entraves.

Les études de genre naissent sous la plume  d’un sexologue et psychologue John Money qui définit en 1955 le genre comme la conduite sexuelle  qu’on choisira d’habiter, hors de notre réalité corporelle. Spécialiste de l’hermaphrodisme, il y étudie les enfants naissant intersexués et s’interroge sur le sexe auquel ils pourraient appartenir.

Un couple confie à John Money le cas d’un de leurs jumeaux âgé de 8 mois qui, à la suite de sa circoncision, a eu la verge carbonisée. Money voit dans cette mésaventure l’occasion de démontrer que le sexe biologique est un leurre. Il convainc les parents d’élever David comme une fille, de ne jamais lui dire qu’il est né garçon. L’enfant reçoit un traitement hormonal, puis on lui ôte les testicules. Les parents de David l’habillent en robe, lui offrent des poupées. Mais les choses se compliquent à l’adolescence. La voix de David (appelé désormais Brenda) est grave et l’adolescent(e) est attiré(e) par les filles. Petit à petit, Brenda rejette son traitement au profit d’un autre à la testostérone. Elle se sent davantage garçon que fille. Brenda redevient un homme et s’appelle à nouveau David.  On crée chirurgicalement un pénis et on lui  retire les seins. Il se mariera à une femme à l’âge de 24 ans. Mais cette expérience identitaire a laissé des dégâts irréparables chez les jumeaux. Les deux frères se suicident.

De même, Anne Fausto-Sterling, professeur de biologie et d’études de genre à l’Université Brown aux États-Unis a publié en 2000 le livre Corps en tous genres où elle  explique que la biologie de la sexuation a des infinies variations, montrant qu’il n’existe pas deux sexes, mais un continuum sexuel.

Dans le même ordre d’idées, Judith Butler, philosophe américaine et professeure à l’Université Berkeley travaille sur le genre, l’homosexualité et la théorie queer.  Dans son livre Trouble dans le genre, Butler questionne les natures du « sexe » et du « genre » dont l’évidence masque des enjeux aussi cruciaux qu’impensés. Le genre, loin d’être binaire, relève de l’imitation toujours inaccomplie, bien plus qu’un destin biologique ou culturel.

Le genre est pour ces chercheurs devenu déclaratif. Il est possible désormais de surfer d’un genre à l’autre et de dire : « Je suis non binaire, je suis dégenré ». On peut dire alors que les limites s’effacent, s’évaporent et que le corps n’existe plus.

Pour conclure, les consultations pour « dysphorie de genre » et les demandes de changement de sexe sont en forte augmentation chez les mineurs.

Faut-il y voir une libération de la parole ou assiste-t-on à un phénomène de « contagion sociale », influencé par le discours des militants trans ? Les psychanalystes dénoncent un « embrigadement idéologique » et l’influence des réseaux sociaux. Peut-on s’inquiéter d’une véritable fabrique d’enfants transgenres ?

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