14 mai 2023

L’université française soumise aux Frères musulmans et aux islamo-gauchistes ?

Par Michel Festivi

Florence Bergeaud-Blackler, (FBB), universitaire chercheuse au CNRS, auteur d’une enquête sur les ramifications françaises et européennes des Frères musulmans, publiée chez Odile Jacob, le Frérisme et ses réseaux, vient de voir suspendue puis reportée, la conférence qu’elle devait tenir en Sorbonne le 12 mai, qui finalement après une levée de boucliers aura lieu le 2 juin.

La doyenne de la faculté des lettres, sans la prévenir aucunement, et sans que de quelconques manifestants potentiels se soient fait connaître, en a ainsi décidé sous le prétexte « de raisons de sécurité ». L’université française est devenue une machine wokiste et de surcroît soumise aux islamistes et à la gauche la plus radicale.

Cette conférence organisée par un professeur, maître de conférences, en vue de l’obtention d’un diplôme d’université (D.U.), dans le cadre d’une formation continue sur la gestion du fait religieux, avait invité depuis février FBB suite à la parution de son livre en janvier.

Ce professeur organise tous les mois une conférence, il a déjà invité par exemple Luc Ferry, ou le rabbin Haïm Korsia. Le 12 mai Madame FBB aurait dû plancher à son tour.

À la toute dernière minute, le 5 mai, la doyenne, « afin de ne pas jeter de l’huile sur le feu » a demandé aux organisateurs de surseoir. Le premier surpris en a été le professeur organisateur de cette conférence qui n’avait reçu aucun message injurieux ou diffamant.

L’administration de la Sorbonne se contentant pour sa part de préciser laconiquement et sans autre explication que « les conditions d’organisation n’étaient pas remplies ». Devant la vague d’indignation relayée notamment par Marianne, Causeur, Valeurs Actuelles, et Le Figaro, finalement une date de report a été trouvée. Bruno Retailleau et François Xavier Bellamy sont aussi montés au créneau. En revanche les médias traditionnels ont été silencieux une fois de plus.

Comme l’a très bien exprimé Élisabeth Lévy, la directrice de Causeur, dans un tweet : « Quand une élue RN attente à la liberté de l’art, Macron joue les grandes orgues de la liberté sacrée. Quand une conférence de FBB est annulée parce que l’extrême gauche universitaire se vautre dans la soumission, silence radio de l’Élysée. »

Depuis la sortie de son livre, FBB est confrontée à des menaces de mort, et à une cabale universitaire pour l’empêcher de s’exprimer et de parler de son livre. Le CNRS après bien des atermoiements, lui a d’ailleurs consenti une protection fonctionnelle pour qu’elle puisse attaquer en justice ses diffamateurs et insulteurs.

Une protection policière a dû lui être octroyée. FBB a confié au journal Marianne son indignation, Valeurs Actuelles vient de relayer cette information. FBB dénonce aussi un certain nombre de ses collègues qui par tract l’accusent de racisme. C’est bien connu quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage. C’est classique, dans ce genre d’affaires, il y a toujours une meute d’universitaires gauchistes qui s’en prennent au collègue qui a le tort d’exprimer des opinions divergentes de la vulgate marxiste ou islamiste.

Pourtant la ministre de l’Enseignement dit supérieur, avait soutenu (du bout des lèvres ?) cette anthropologue, était-ce une simple posture ? FBB vient de demander à être reçue par cette dernière.

Ce n’est pas la première fois que FBB est confrontée à de telles censures. En 2019, l’université d’Aix-Marseille, très courageusement avait refusé de garantir sa sécurité pour l’une de ses interventions, l’obligeant à recourir aux services d’une société privée. Une autre université en 2014, lui avait aussi très courageusement indiqué de ne pas annoncer la tenue de sa conférence pour ne pas susciter de troubles.

D’autres universitaires ont déjà subi les foudres du gauchisme violent ambiant, sur lequel Monsieur Darmanin garde singulièrement le silence lui aussi, réservant tous ses coups aux fantasmes de l’ultra droite. Ainsi en 2019, Sylviane Agacinski, connue pour son opposition à la GPA, avait vu sa conférence à l’université de Bordeaux Montaigne annulée, pour soi-disant des risques de « menaces violentes ». La philosophe n’avait pu que déplorer : « une forme de terreur intellectuelle qui affecte gravement l’état du débat public ». On peut multiplier par cent ou mille les exemples comme celui-là . Sauf à souligner que la terreur et les menaces viennent toujours de l’ultra gauche ou de l’islamo-gauchisme.

Jusqu’où sombrera l’université française ?

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