15 mai 2023

Dis-moi comment tu t’appelles, je te dirai qui tu es

Par Jean-Pierre Brun

Quel dénominateur commun peut-on discerner dans les souhaits formulés par nos concitoyens, ces dernières semaines : la recomposition d’un tissu social authentique indispensable à toute vie communautaire. Il est vrai qu’évoquer une recomposition sous-entend souvent une décomposition préalable rendant l’ambiance irrespirable.

Pour certains, cette recomposition doit s’appliquer sur un échiquier politique classique et faire en sorte que ses pièces puissent glisser au mieux pour favoriser des manœuvres les plus subtiles comme les plus discrètes : « Passe-moi la rhubarbe, je te passerai le séné. »

Pour d’autres, adeptes du « avec du vieux on fait du neuf », on se doit de faire table rase pour y replacer des pièces de récupération regroupées sous de nouvelles appellations.

À ce sujet, un original ami, adepte de sciences ésotériques, affirme qu’il existe une relation entre la nature profonde d’un individu et le prénom qu’il porte. En serait-il de même pour les formations politiques ?

Le parti ? Ce relent de sectarisme qu’il exhale tient vraisemblablement au fait que des décennies longuettes le Parti communiste qui se prétendait français n’était qu’un tentacule de l’internationale moscoutaire.

Le mouvement ? Ce terme même évoque, allez savoir pourquoi, un récipient de laboratoire plein d’un liquide dans lequel vibrionnent des milliers de protozoaires difficilement identifiables : « Je flagelle donc je suis ». On pourrait aussi évoquer le mouvement perpétuel.

La Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale ? Une nouvelle recette du gloubi-boulga salmigondesque. Comment se prévaloir d’une union nouvelle alors que, jusqu’à présent, la version ancienne n’a jamais existé. Dans un fond de sauce populiste suffit-il de rajouter un bouquet d’aromates légèrement hallucinogènes et une pincée d’ersatz social pour masquer le goût puissant d’un boucan bien faisandé. Si le fonds de commerce a été revendu, les recettes utilisées remontent à la création du bortsch anarcho trotskiste.

Horizon ? Ce choix patronymique a le mérite de ne pas tricher s’il est admis que l’horizon est une ligne imaginaire qui, en la circonstance, offre le justificatif de reculer quand on avance.

Renaissance ? La pleine acception du terme révèle une réalité significative. Le nouveau-né se retrouve heureux d’être au monde et d’y voir clair, sans le moindre effort de sa part. Les douleurs de l’enfantement n’ont été ressenties que par la parturiente appelées à disparaître des suites de l’accouchement. Effacer le passé proche et ses difficultés pour offrir une rassurante virginité au benjamin, quoi de plus réconfortant !

Les Républicains ? Encore une raison sociale douteuse s’il est incontestable que des adeptes de la chose publique occupent la totalité des bancs de l’Assemblée nationale et du Sénat. À réduire sans cesse ce qui devrait leur servir d’emblème de ralliement les héritiers affichés du gaullisme ont inventé le string politicien : s’il ne cache rien, il n’en dit hélas pas davantage. Dans le fouillis programmatique qui est le leur, tel Diogène cherchant un homme honnête, une lampe à la main, ils courent après, la personnalité providentielle (mais pas trop) qui leur rendra l’éclat du neuf.

Rassemblement ? Il induit un regroupement ponctuel destiné à faire face à une situation préoccupante. La logique veut que cette situation étant dépassée, s’ensuive une dispersion des éléments le constituant. Un rassemblement ne saurait, donc constituer une structure pérenne.

Front ? À quoi servirait un front s’il n’évoquait une menace devant laquelle une défense organisée, structurée, s’impose. Le danger est tel qu’il doit être combattu avec force détermination et conviction. Celui-ci définitivement écarté, le front se disloque

Reconquête ? Dans l’histoire de l’Europe elle évoque le très long raccompagnement des Arabo-berbères au-delà du détroit de Gibraltar. Commencée symboliquement à Poitiers (732), elle s’achève par la chute de Grenade en 1492 et l’exercice du pouvoir par Isabelle la Catholique. Aujourd’hui, l’analogie semble évidente. Ses fondateurs prétendent rétablir une civilisation millénaire, mise à mal par les entreprises islamiste et wokiste, lesquelles visent à substituer à la culture française la Charia ou la cancel culture.

Cher lecteur, si d’aventure devant le bourbier dans lequel nous nous enfonçons, vous décidiez d’entrer en résistance, quel cri de ralliement choisiriez-vous pour mobiliser le pays ? « Montjoie ! Saint Denis ! », « La Patrie en danger ! », « Aux armes citoyens ! » ?

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