Italie : les coupeurs de têtes s’en prennent aux journalistes indépendants
par Salvatore Dell’Olio.
En Italie, être journaliste, indépendant du pouvoir politique, et exercer librement son droit d’expression, est aujourd’hui un métier à risque.
Francesca Totolo (pigiste d’Il Primato Nazionale – journal souverainiste et de droite nationale – et auteur de Inferno SPA (Ed. Altaforte) – une enquête sourcée et cinglante sur les dérives de l’immigrationnisme institutionnel) en sait désormais quelque chose. En effet, mardi 11 mai au petit matin, une unité antiterroriste en uniforme a frappé à sa porte, perquisitionné son appartement et embarqué son ordinateur et ses disques durs. L’accusation ? « Offense à l’honneur et au prestige du président de la République ». Les pièces à conviction ? Des articles de presse et des tweets dans lesquels elle accuse le président Mattarella de vouloir empêcher la tenue de nouvelles élections législatives, compte tenu de l’impasse politique et d’une majorité relative qui est maintenue en vie de manière artificielle par la crise sanitaire.
La gauche, grande dépositaire de l’exclusivité morale sur les droits de l’homme et de la presse, s’est bien évidemment réjouie de cette opération de police digne d’une république bananière. La lutte finale contre les prétendus haters des réseaux sociaux semblant avoir pris la place du combat libertaire.
Contre le vin coupé à l’eau
Autre cas, celui d’Antonio Rapisarda (qui a signé pendant deux mois dans Présent une chronique régulière). Antonio sévit dans la presse italienne depuis des années, au Secolo d’Italia – l’organe de presse qui fut du MSI –, puis au Tempo et à Libero – quotidiens classés à droite –, il a écrit une des premières biographies de Matteo Salvini et a gagné grâce à sa plume une place d’éditorialiste dans la chaîne de télévision publique italienne Rai 2. Il signe désormais une rubrique d’humour politique appelée « Contrappunto » à l’intérieur de l’émission grand public « Anni 20 », mais le fait d’entrer dans la cour des grands de l’information n’a pas changé d’un iota son engagement politique. Il a osé se fendre d’une critique tous azimuts des directives européennes, avec le prétexte du feu vert donné par l’EU à la commercialisation d’insectes alimentaires, du vin coupé à l’eau produit en Roumanie et d’un calibre standard imposé aux fruits de mer ; ce qui constitue une attaque en règle, orchestrée par les partis verts et écologistes, contre les intérêts économiques et agroalimentaires des pays les plus « gastronomiques » d’Europe : l’Italie et… la France.
Rapisarda en profite pour dénoncer comme également délirant un décret « anti-homophobie » orwellien en passe d’être adopté par Bruxelles.
La réaction n’a pas tardé : le commissaire européen Paolo Gentiloni a fait rédiger un courrier officiel pour demander à la télévision publique italienne une censure et exiger que « ces dérapages ne se reproduisent pas ». L’émission même est menacée d’être rayée de la programmation.
En Italie, comme en France, la liberté d’expression recule, la presse libre et les lanceurs d’alerte sont dénoncés et conspués par un système qui craint pour sa survie, c’est cette même crainte qui les pousse à devenir des coupeurs de têtes.
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