2 février 2017

Clefs de langage de certains journalistes

Par admin

Le Figaro n’est plus un journal de droite. Ce n’est pas d’hier d’ailleurs. Il y a belle lurette que sa rédaction a été contaminée par la bien-pensance. Serge Dassault, son propriétaire, laisse faire.

Comme d’autres patrons de médias. Comme Rothschild pour Libération, comme Bolloré pour ses télévisions, C8, iTélé, et Alain Weill pour RMC, BFMTV, cette dernière télévision a viré de son plateau une journaliste pro-Trump qui avait déplu par son soutien au nouveau Président !

Tous ces patrons sont au minimum corsetés par le CSA (Conseil Supérieur de l’Audivisuel), le censeur du politiquement correct ou par les intérêts de la finance. Quand on dit finance, on n’est pas loin de l’Arabie Saoudite et du Qatar. Quand on dit Arabie Saoudite et Qatar, on touche du doigt l’OCI (Organisation de la Coopération islamique), cette très puissante ONU de l’islam qui a passé des accords avec l’Union Européenne pour favoriser l’Islam, sa culture et la langue arabe. La fameuse Eurabia.

« Nous sommes cernés », diront les rieurs ! Ce n’est pas faux et les médias sont les filets journaliers qui prennent à la gorge et aux pattes tous les auditeurs et téléspectateurs sans leur laisser le temps d’analyser et de comprendre, à l’aide d’infos tronquées, de mots-clefs, de certitudes fausses, etc.

Pour revenir au Figaro, il suffit de voir le traitement inique de ses correspondants à Washington comme Pierre-Yves Dugua (@pdugua) qui, dans les colonnes de ce quotidien, a tenu des propos lamentables et manipulateurs de la pensée. Loin d’être un observateur, ses propos dénotent son parti pris anti-Trump comme la plupart des journalistes français.

Lisez en quelques lignes la condamnation de Donald Trump : « Le populisme de Donald Trump »… « Canaliser les instincts protectionnistes »… « de l’insouciance de Trump »… « les initiatives trop dispendieuses en matière d’infrastructures », etc. Ce journaliste se veut moralisateur et explique son opinion par des mots significatifs.

Nous savons tous ce que veut dire « populisme » pour les bien-pensants. Un mot antichambre de l’extrême droite, du nationalisme et bien sûr du fascisme. Avec ce mot de populisme, nous ne sommes pas loin du point Godwin qui résume à lui seul la tendance des militants populistes à être des nazis en puissance.

Que veut dire « canaliser les instincts » ? Donald Trump serait-il une bête, un monstre d’ignorance qui ne ferait que vivre sous son cerveau reptilien pour assurer ses bas instincts ?

Que veut dire insouciance ? Est-ce que ce journaliste a fait une comparaison entre lui et Donald Trump ? Entre sa puissance intellectuelle de journaliste et la carrière du nouveau président américain qui, durant toute sa vie, a pour le moins peu montré son insouciance ! Comment ce journaliste peut-il affirmer qu’un homme de sa trempe serait un insouciant ? N’est-ce pas plutôt ce triste journaliste à la pensée courte qui serait « insouciant » ?

Que dire des dépenses dispendieuses en matière d’infrastructure (routes, ponts, écoles, hôpitaux, etc) alors même que les USA ont dépensé des milliards de dollars en guerres, en bombes, en coups montés au Moyen-Orient ! Ce ne sont pas les mêmes budgets, les mêmes priorités sans doute. L’un est onéreux, l’autre est normal ! Pauvre journaliste ! Il y aurait pourtant tellement à dire en faveur de Donald Trump, mais ces gens-là ne trouvent rien !

On peut ne pas aimer untel ou tel autre, mais réduire quelqu’un à ce qu’il n’est pas, est indigne d’un journaliste, censé examiner et retraduire en toute objectivité ce qu’il voit.

Que dire de cet autre journaliste – Philippe Gélie (@geliefig) –, lui aussi correspondant à Washington, qui se permet de déformer le programme de Trump sur l’immigration en utilisant un mot chargé d’un sens si lourd qu’il n’est pas innocent. Donald Trump voudrait « déporter » les immigrés illégaux. Déporter est un mot écœurant, une vraie saloperie qui signifie bien autre chose que d’appliquer une loi envers des clandestins. Là aussi, on est proche du point Godwin.

Ces clefs de langage servent à discréditer tout ce qui n’est pas dans la droite ligne de la bien-pensance. La boue, le nauséabond, les heures les plus sombres et autres propos, faisant de ceux qui pensent que le nationalisme et la préférence faite aux nationaux ont des sentiments vulgaires et extrémistes !

Tous ces « braves gens » n’ont qu’une seule idée ; interdire la libre expression. Interdire que des citoyens puissent penser par eux-mêmes.

Prenez un simple exemple : Bill Clinton s’envoie une stagiaire, s’étale sur sa jupe, et frise la mort politique. Pour autant, aucune manifestation de femmes, avec des bonnets roses sur la tête, n’a dénoncé le sexisme de l’ancien président yankee.

Pour des mots imbéciles, que souvent les hommes prononcent entre eux lorsqu’ils voient un physique féminin avantageux, enregistrés à l’insu de Donald Trump, les féministes ont immédiatement dénoncé le sexisme de Trump !

Mais alors, pourquoi ne protestent-elles pas contre le sexisme de l’islam considérant la femme comme un « champ de labour » ? Ou l’autorisation donnée par l’islam de battre sa femme quand elle est désobéissante ! Ah oui, ce n’est pas pareil ! C’est raciste, c’est islamophobe !

Une actrice américaine, Whoopi Goldberg, a affirmé sans réaliser l’énormité de ses propos : « C’est lui, le Président, il a divisé le monde et doit faire des excuses le premier aux minorités et aux femmes »… Rien que ça !

En quoi a-t-il divisé le monde ? Pourquoi devrait-il présenter des excuses ? Surtout aux minorités et aux femmes ? Si on posait la question à Whoopi Goldberg, on serait étonné qu’au-delà des éléments de langage, elle n’ait plus rien à dire.

Enfin, un troisième correspondant du Figaro à Washington – il ne manque décidément pas de moyens ! – Laure Mandeville (@lauremandeville) affirme un propos encore clivant qui est de signaler la « guerre de tranchées » aux USA. Les morts de 1914-1918 ont dû se retourner dans leur tombe.

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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