3 juillet 2021

Espagne – la « loi trans », liberticide et discriminatoire

Par article conseillé par EuroLibertés

par Olivier Bault.

Tandis que l’UE a les yeux tournés vers la Hongrie et sa loi interdisant la propagande homosexualiste et du genre auprès des mineurs (voir notamment à ce sujet notre entretien avec le journaliste franco-hongrois Ferenc Almássy dans le journal Présent d’hier), d’autres pays européens adoptent des lois qui imposent ce que la Hongrie interdit, avec des effets désastreux et sans que personne à Bruxelles ne réagisse contre les atteintes aux libertés. C’est le cas en Italie avec la loi contre « l’homotransphobie » (voir « Projet de loi “anti-homotransphobie” » dans Présent du 25 juin), mais c’est aussi le cas en Espagne avec la « Loi Trans » aujourd’hui proposée par la coalition des socialistes et de l’extrême gauche au pouvoir. Une loi qui a toutes les chances d’être adoptée avec le soutien des fractions indépendantistes régionales qui soutiennent le gouvernement Sánchez et qui professent comme lui un progressisme totalitaire teinté de marxisme.

Une innovation de la « Loi Trans » espagnole consistera à autoriser les mineurs à « changer de sexe » à l’état civil sans aucune procédure médicale préalable. A partir de 16 ans, ils n’auront même pas besoin de l’accord de leurs parents. L’accord des parents ne sera requis qu’entre 14 et 16 ans et un juge devra se prononcer pour les enfants de 12 à 14 ans qui « souhaiteraient » être identifiés avec l’autre sexe. Les moins de 12 ans ne pourront pas changer de sexe à l’état civil mais pourront changer de prénom et exiger d’être traités comme des enfants du sexe opposé, y compris en ce qui concerne l’utilisation des toilettes et des vestiaires.

Car pour les enfants comme pour les adultes, le fait de s’identifier à une personne du sexe opposé donnera automatiquement accès aux toilettes et aux vestiaires de l’autre sexe, en milieu scolaire, sportif ou ailleurs. Sans surprise, les associations féministes espagnoles protestent contre le recul des droits des femmes et les discriminations qui accompagnent ce remplacement du concept de sexe par un concept de « genre » et dont on voit déjà les conséquences dans le domaine du sport mais aussi dans les prisons, où les violeurs « transgenres » peuvent continuer leurs méfaits une fois enfermés dans une prison pour femmes. En vertu de la « Loi Trans », pour être considéré comme une femme, un homme s’auto-identifiant comme « femme transgenre » n’aura même pas à prendre un traitement aux hormones pour féminiser un peu son aspect physique.

Seule concession au bon sens, les « femmes transgenre » qui maltraiteraient une vraie femme seront jugées en tant qu’hommes.

Parmi les discriminations les plus criantes contre les personnes hétérosexuelles qui accompagnent la « Loi Trans » espagnole, il y a l’inversion de la charge de la preuve lorsqu’un propriétaire de logement sera accusé d’avoir refusé de louer son bien à cause de l’orientation sexuelle de type LGBTIQXXXX (non hétérosexuelle) du ou des locataires. Autrement dit, ce sera désormais au propriétaire de prouver que son refus n’était pas motivé par le fait que ceux ou celles qui voulaient louer son bien ne sont pas des personnes hétérosexuelles, faute de quoi il aura à payer une lourde amende pouvant atteindre jusqu’à 150 000 euros ! Autrement dit, si des clients homosexuels et hétérosexuels se présentent, un propriétaire aura tout intérêt à louer son logement aux homosexuels pour ne pas courir le risque d’avoir à vendre son bien pour payer l’amende.

Des lois discriminantes de ce type existent déjà en Espagne, mais elles avaient jusqu’ici été adoptées dans certaines communautés autonomes uniquement, y compris par le Parti populaire (PP) de centre-droit. C’est le cas dans la région madrilène, gouvernée par le PP, où en vertu de la loi LGBTI un professeur de biologie et de géologie d’un lycée d’Alcalá de Henares écope en ce moment d’une suspension de six mois pour avoir dit en classe à ses élèves qu’il n’existait que deux sexes et que le sexe d’une personne dépend de ses chromosomes XX ou XY.

Que fait l’Europe ? Rien, car ces discriminations-là et ces atteintes aux libertés sont apparemment conformes aux nouvelles « valeurs européennes ».

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

Partager :