Antonio de Oliveira-Salazar est né huit jours après Adolf Hitler, dans un milieu pauvre. Il a brillamment réussi dans ses études universitaires grâce à une bourse de l’Église catholique. Appelé au pouvoir pour redresser les finances publiques, il crée un régime nationaliste, opposé au marxisme, au capitalisme illimité et à son allié, la franc-maçonnerie.
Sa police politique traque les agitateurs et les saboteurs marxistes. Son régime y gagne une réputation plutôt imméritée de férocité : les dictatures communistes ont fait infiniment pire.
Il réorganise l’économie nationale sur un mode corporatiste, faisant arbitrer par l’État les conflits qu’employeurs et salariés ne peuvent ou ne veulent résoudre à l’amiable, mais il refuse toute autre intervention de l’État dans l’économie.
Authentique populiste, il impose la création d’assurances sociales (maladie, invalidité, chômage), institue une retraite pour tous les travailleurs, se lance dans une politique de création de logements sociaux, qui résout une grande partie du chômage et fait des maçons, électriciens et plombiers portugais des professionnels qui seront très appréciés en Europe occidentale dans les années 1960-1980. Enfin, il démocratise l’accès à la culture intellectuelle.
En contrepartie, cet homme discret, austère et d’une honnêteté scrupuleuse, est un adepte des réformes imposées par le haut – ce qui définit le despotisme éclairé. Il a donc créé un État fort et centralisé, qu’il a dirigé très fermement de 1932 à 1968, étant neutre, mais favorable aux Alliés occidentaux, durant la IIe Guerre mondiale.
À sa mort, seuls grognent les bons à rien, les mauvais à tout, qui veulent faire une carrière dans la politique. En 1974, des marxistes se lancent dans une révolution qui, en moins de cinq années, obère les finances publiques et fait perdre l’Empire colonial que Salazar avait préservé.
Au cours de la décennie 2010, il reste l’homme historique le plus apprécié des Portugais, dépassant même la cote de popularité de Vasco de Gama.
Pour en savoir, lire Salazar, le regretté, de Jean-Claude Rolinat, Les Bouquins de Synthèse nationale, Préfacé par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale ; Postfacé par Duarte Branquinho, directeur de l’hebdomadaire nationaliste portugais O Diablo (164 pages, 18,00 €).
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Ancien chef de service hospitalier, spécialisé en Médecine interne.Il est auteur de nombreux livres historiques (L’énigme Roosevelt, faux naïf et vrai machiavel ; La ténébreuse affaire Dreyfus ; Hitler, une biographie médicale et politique ; Dictionnaire de la Révolution française,…) et d'essais (Réflexions sur le Pouvoir. De Nietzsche à la Mondialisation ; Le XXIe siècle ou la tentation cosmopolite ; Le devoir d’insurrection,…). Il a été élu membre de l’Académie des Sciences de New York en mai 1980.