26 octobre 2021

L’Histoire du Ku Klux Klan : entre fantasmes, mensonges… et vérités politiquement incorrectes

Par Fabrice Dutilleul

Entretien avec Paul-Louis Beaujour, auteur d’Histoire du Ku Klux Klan (1865-1973) aux éditions Déterna.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul, publiés sur le site de la réinformation européenne Eurolibertés).

« Dès la fin des années quatre-vingt-dix, le ministère de la Justice américaine
révélait des statistiques qui montraient sans contestation
que 89 % des agressions interraciales étaient commises par des Noirs
contre des Blancs et qu’un Noir était 55 fois plus susceptible
d’attaquer un Blanc que le contraire !
Même chose pour les viols : en
1991,
toujours aux USA, 20 204 femmes blanches avaient été violées
par un (ou des) Noir(s) et… 100 femmes noires par des Blancs…

Des statistiques qui depuis, n’ont guère évolué dans le bon sens,
tant s’en faut… 
»

Tout le monde a entendu parler du Ku Klux Klan, mais la vision que le grand public en a est-elle si juste que cela ? N’est-il vraiment qu’un mouvement de Blancs racistes méprisant et haïssant les Noirs ?

« Haïssant les Noirs » ? C’est curieux, car d’après l’observation attentive des évènements récents aux USA (Black Lives Matter, Cancel Culture, dénonciation du « Privilège (sic) blanc », etc.), et dans notre pays (Traoré, Ligue de Défense Noire), j’aurais plutôt pensé que c’était les Noirs qui n’aimaient pas trop les Blancs… Mais il est vrai que le racisme anti-blanc n’existe pas… Pas plus que les races, d’ailleurs. Plus sérieusement, dès la fin des années quatre-vingt-dix, le ministère de la Justice américaine révélait des statistiques qui montraient sans contestation que 89 % des agressions interraciales étaient commises par des Noirs contre des Blancs et qu’un Noir était 55 fois plus susceptible d’attaquer un Blanc que le contraire ! Même chose pour les viols : en 1991, toujours aux USA, 20 204 femmes blanches avaient été violées par un (ou des) Noir(s) et… 100 femmes noires par des Blancs… Des statistiques qui depuis, n’ont guère évolué dans le bon sens, tant s’en faut… Rappelons au passage qu’aujourd’hui, aux États-Unis, si les Noirs ne constituent que 13,6 % de la population, ils sont les auteurs de 44 % des actes criminels…[1]

C’est plutôt contre cette réalité et cette « disproportion » que s’élevèrent, et s’élèvent toujours les Klansmen ou ce qu’il en reste. Le Klan, ce n’est pas donc tant haïr les Noirs que défendre les Blancs (ou ce qu’il en reste également…)

À l’origine, le Klan n’était-il pas un mouvement de résistance des Sudistes vaincus face aux exactions des Nordistes vainqueurs ?

En Europe, on peine à imaginer ce que fut la « Reconstruction » yankee des États du Sud vaincus : une occupation violente et injuste par des individus corrompus, haineux, et revanchards, qui fut ressentie par les anciens « Rebelles » comme une humiliation permanente et insupportable (il faut voir, au moins une fois dans sa vie le film Birth of a Nation de D.W. Griffith pour s’en faire une petite idée). La naissance du « premier » Klan (à Pulaski, Tennessee, Noël 1865), qui ne fut au départ qu’une blague de potaches, a constitué incontestablement le premier acte d’une résistance extrêmement efficace à cette « colonisation », malgré les inévitables « bavures » (souvent commises par des éléments isolés) qui lui ont valu son « autodissolution » par le premier Grand Wizard Nathan Bedford Forrest en 1869.

Si le Ku Klux Klan ne porte guère les Noirs dans son cœur, n’en va-t-il pas de même des Juifs, des Francs-maçons et… des Catholiques ?

Le premier Klan (1861-1869) était essentiellement une riposte active aux méthodes de « rééducation » des organisations pro-Noirs et un moyen de freiner l’« émancipation » (par l’éducation et le droit de vote) de ces mêmes Noirs, que les Sudistes avaient tout de même du mal à concevoir comme leurs nouveaux « égaux ».

Une fois la ségrégation instaurée légalement (1877), le deuxième Klan (1915-1944) dut changer d’adversaires et réorienter son combat vers tout ce qu’il considérait alors comme étant anti-Américain : Immigrés, Communistes, Syndicats, Juifs, Asiatiques, Musulmans, et aussi Catholiques (car « inféodés » au Pape). Pas tant contre les Francs-maçons, car tout le monde aux États-Unis est plus ou moins Franc-maçon… Ce n’est qu’après la IIe Guerre mondiale que les Catholiques vont être acceptés et ils vont d’ailleurs aussitôt adhérer en masse (surtout parmi les forces de police d’origine irlandaise).

Le troisième Klan (1945-1964) retournera à ses « fondamentaux » racialistes suite aux décisions successives des présidents américains et de la Cour suprême pour mettre fin à la ségrégation et le « combat » pour les droits civiques qui s’ensuivit.

Aujourd’hui, que représente le K.K.K. ?

Pas grand-chose à vrai dire : une constellation de Klavern (cellules) disséminées et concurrencées par d’autres organisations « suprémacistes » groupusculaires, combattues avec acharnement et infiltrées consciencieusement par les « agences de surveillance » (« watchdog agency ») du type Anti-Defamation League. Rappelons pour l’anecdote qu’en 1924, le Klan avait 4 millions de membres officiels…

Vous allez bientôt publier chez le même éditeur une biographie de David Duke qui fut Grand Sorcier des Knights of the Ku Klux Klan et… un élu de la Chambre des représentants de Louisiane ! Étonnant, non ?

C’est l’un des exploits de ce personnage exceptionnel qu’est le « Chevalier de l’Amérique Blanche », comme j’aime à surnommer David Duke (allusion très fine aux… Knights of the K.K.K…) : avoir réussi à conquérir électoralement un siège à la Chambre des représentants de Louisiane (en 1989 avec 50,7 % des voix et un taux de participation de 78 % !) en faisant campagne sur ses idées (il fut Grand Wizard des K.K.K.K. de 1973 à 1980) et, chose rarissime en politique, sans jamais renier ses convictions : « Nous avons bravé le froid ce soir parce que nous avons une vision pour l’Amérique, la vision de pouvoir marcher dans nos propres rues sans avoir peur, de pouvoir avoir nos propres écoles, d’avoir des droits égaux pour tous en Amérique et non pas des privilèges pour quelques-uns […] Nous voulons une Amérique basée sur le mérite. Nous voulons nous consacrer à nos enfants qui doivent s’efforcer d’exceller en se fondant sur notre héritage. Et, mes amis, nous ne laisserons pas notre héritage se voir sacrifié sur les autels du multiculturalisme. »[2]

Notes

[1] https://www.breizh-info.com/2021/09/29/171533/usa-44-des-auteurs-de-crimes-en-2020-etaient-noirs-ou-afro-americains-134-de-la-population/

2 Discours de David Duke à Métairie, Louisiane, devant ses électeurs le 28 février 1989.

Histoire du Ku Klux Klan (1865-1973) de Paul-Louis Beaujour, éditions Déterna, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 146 pages, 21 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

Après les premières biographies en français de Nathan Bedford Forrest et de George Lincoln Rockwell, Paul-Louis Beaujour poursuit son étude de l’histoire du nationalisme blanc américain, largement ignorée de ce côté-ci de l’Atlantique.

Du même auteur
chez le même éditeur

Jean Boissel et Le Front Franc ou La vraie vie du « Neuneuil » de Céline, préface de Philippe Randa

Nathan Bedford Forrest

Johann Rattenhuber, l’Ange gardien du Führer

White Power ! George Lincoln Rockwell, le Führer américain

Ian Stuart. La voix du rock anticommuniste

Histoire du Ku-Klux-Klan (1865-1973)

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