Franco, les Pieds-noirs peuvent lui dire merci !
Il y a 63 ans, les Français d’Algérie, devaient abandonner séance tenante leurs terres, leurs biens, leurs maisons, leurs entreprises, leurs commerces, et se hâter dare-dare d’embarquer pour regagner la métropole, bien souvent sans un sou, pour éviter d’être massacrés par les égorgeurs du FLN, dans l’indifférence voire la complicité du pouvoir gaulliste.
Faisant fi de toutes les règles d’humanité et de compassion, Charles De Gaulle avait même donné des ordres stricts pour qu’on les laissa tomber, à l’image des harkis qui s’étaient battus pour la France, et que l’on sacrifiait désormais. Des milliers d’entre eux périront. Les plus anciens se souviennent des insultes de ce grand humaniste de Gaston Deferre, qui refusa l’arrivée de nos compatriotes à Marseille, aidé en cela par les dockers CGT du port.
Certains historiens pensent, que Charles De Gaulle se vengeait ainsi de la population française d’Algérie, qui longtemps, lui avait préféré le Maréchal Pétain, Maxime Weygand, le général Giraud et tous les chefs militaires, comme Alphonse Juin, qui avaient contribué à la formation de l’armée d’Afrique, qui fit des merveilles en Tunisie, en Corse, en Italie et jusqu’à Berchtesgaden, redorant le blason de la France.
Et bien au même moment, à la toute fin juin 1962, un Chef d’État espagnol, Francisco Franco pour ne pas le nommer, eut, à l’égard de malheureuses familles qui erraient sur les pontons du port d’Oran, un geste des plus humains et des plus magnanimes.
Il faut rappeler l’Histoire et savoir s’en souvenir. La France et les Français paient aujourd’hui les ignominies d’un pouvoir, qui chose rare dans l’Histoire, abandonna ses propres ressortissants. La grandeur gaulliste a côtoyé les pires des trahisons, 53 ans après, l’Algérie nous insulte et nous nargue, l’Histoire n’oublie rien.
Alors que des milliers de Français, avec femmes, enfants, bébés, vieillards, s’agglutinaient le long des quais d’Oran, menacés à chaque instant d’être trucidés, Franco imposa à de Gaulle, qui le lui avait un temps refusé, d’envoyer deux bateaux, Le Victoria, et le Virgen de Africa, pour transborder vers Alicante « cette misère humaine ». Cela s’est passé les 29 et 30 juin 1962. Franco avait ordonné à sa marine de guerre et à son aviation, d’accompagner les Ferrys, pour le cas où.
2200 passagers furent ainsi embarqués et arrivèrent à Alicante, sous les « Viva Franco » et « Viva España ». Ils avaient, eux, échappé aux sbires du FLN, qui quelques jours plus tard assassinèrent plusieurs centaines de nos compatriotes. L’ironie de l’Histoire, beaucoup de parents de ces malheureux pieds-noirs qui furent sauvés par l’Espagne, avaient combattu dans les rangs révolutionnaires durant la guerre civile, contre les armées nationales. On mesure ici toute la grandeur d’un homme d’État.
Lors de l’embarquement, les militaires espagnols s’opposèrent à la police de de Gaulle, qui, munie de listes, entendait arrêter des membres de l’OAS qui pouvaient se trouver parmi les secourus. Franco ne le permit pas. Des milliers de Français, qui s’étaient opposés au pouvoir gaulliste trouvèrent aussi refuge en Espagne en ces années-là. Sachons retenir les leçons de l’Histoire.
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Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939), Michel Festivi, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », 272 pages, 33 €.
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