Les fondements essentiels de l’Europe
L’Europe, en terme protohistorique, c’est le continent qu’habitent les Celtes, peuple indo-européen. En tant que tel, les Européens appartiennent dès l’origine, à la race blanche. Farouchement opposés à toute forme de centralisme – on constate là que les Gaulois étaient vraiment celtes – les Celtes vivaient en peuplades différenciées.
Vint la Grèce antique. Vers le VIe siècle, vit le jour dans cette contrée, la pensée que l’on peut qualifier de conceptuelle. Ainsi furent les sept sages dont Thalès né dans l’actuelle Turquie. Cette rationalité, avec passage à l’abstraction, fut donc le fait des Européens. A contrario, pour prendre un exemple, le Bouddha, sage asiatique du même siècle, niait toute forme de transcendance et/ou de métaphysique.
Cette pensée européenne, que l’on peut qualifier de pure, fut donc considérée comme finalité et non comme simple moyen. Elle perdure aujourd’hui, après un XXe siècle marqué par exemple par les fulgurances de penseurs tels Husserl, Heidegger et Wittgenstein.
L’apport des Romains, dont l’œuvre est autrement plus concrète, réside notamment dans l’apparition du Droit et de la Législation qui furent particulièrement élaborés.
Par la suite, les Peuple européens connurent deux transformations majeures qui furent sur le long terme décisives. Par ordre chronologique :
1/ La christianisation qui transforma les esprits, la France devenue fille aînée de l’Église ;
2/ La germanisation des peuplades, avec, pour prendre un exemple concernant encore la France, l’arrivée des Francs, peuple germain venu du Nord.
Rappelons aussi que lorsqu’on évoque les anglo-saxons, on fait référence implicitement aux deux peuples germaniques que furent les Angles et les Saxons, accompagnés de Frisons, qui envahirent outre-Manche, le territoire celte des Pictes.
Les Européens sont donc majoritairement, d’un point de vue historique, des Celtes germanisés, de religion chrétienne, dont la pensée conceptuelle est la plus riche à l’échelle de la planète.
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